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Économie Publié le mercredi 5 mai 2010 | Notre Voie

Assemblées annuelles de la BAD - Abidjan est fin prêt

© Notre Voie Par DR
Economie - Abidjan abrite les assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD), les 27 et 28 mai 2010
Photo: Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD
Tout est maintenant en place pour accueillir le monde de la finance et de la banque qui va déferler dans la capitale ivoirienne dès la semaine prochaine pour prendre part aux Assemblées annuelles de la BAD, les 27 et 28 mai prochains. Il n’y a plus aucune embûche. L’hôtel Ivoire, qui a été spécialement rénové pour abriter les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), les 27 et 28 mai prochains, est prêt. Tout est en place. Des toilettes aux salles de réunions en commissions et en plénière en passant par les chambres et les suites, tout brille comme du diamant. Dans la matinée d’hier, nous étions encore sur les lieux pour la énième fois. Les équipes du comité d’organisation qui doivent embarquer pour Abidjan en début de semaine prochaine peuvent venir tranquillement. Ils découvriront non seulement un pays qui leur ouvrira ses portes et ses bras mais ils découvriront aussi, pour leur plus grande satisfaction, un Abidjan des grands jours, débarrassé des odeurs pestilentielles avec des terre-pleins centraux des routes rajeunis et couverts de fleurs. Ont disparu aussi des vues, ces mendiants et ces pickpockets dont certains sont devenus des «Josseurs de namas». C’était une époque. Abidjan est donc prêt, totalement, pour accueillir ces hommes et ces femmes des finances et de la banque ainsi que tous les chefs d’Etat dont l’annonce officielle de leur arrivée ne devrait plus tarder. Dans les coulisses de la BAD, on indique que sont attendus, entre autres, les présidents sud-africain Jacob Zuma et zimbabwéen Robert Mugabe, le vieux lutteur, rwandais Paul Kagamé. N’en déplaise à dame Falila Issaka-Touré, travaillant à la Standard Chartered Bank qui, le 26 avril dernier à 13h58 min, informait ses correspondants sur le net «du report d’une semaine» de l’événement mondial. Cette rumeur a vite fait le tour des mails des employés de la BAD, crispant certains, réjouissant d’autres. Mais elle n’est pas fortuite. Elle fait partie de la stratégie mise en place par ceux des Ivoiriens qui ne veulent pas voir la Côte d’Ivoire fleurir à nouveau. Ils ont d’abord répandu la rumeur selon laquelle la Côte d’Ivoire ne serait pas prête pour accueillir la réunion de la BAD. Comme il fallait s’y attendre, une panique s’est emparée de la BAD surtout qu’elle a été savamment entretenue par la Nigériane qui assure actuellement le secrétariat général par intérim. Elle a pris récemment la place du Tchadien qui a été promu vice-président par Kaberuka. Le président étant en ce moment en mission en Tanzanie, c’est la secrétaire générale qui gère toutes les affaires courantes. Malheureusement pour elle, elle a en face une forte opposition qui n’a de cesse de lui rappeler que la Côte d’Ivoire est prête et qu’elle doit renoncer à son idée de plan B. On lui aurait même jeté à la figure qu’Abidjan est prêt et que c’est plutôt la BAD, de par son fait, qui traîne les pieds. Elle a même entendu que l’année dernière, à Maputo en Mozambique, c’est pendant que les employés de la BAD et leurs invités étaient là que les travaux d’aménagement du site ont pris fin. Décidée à casser l’extraordinaire mobilisation qui se fait autour de la réunion des 27 et 28 mai prochains, elle avait programmé un aller-retour à Abidjan le 9 mai prochain pour voir comment évoluent les travaux. Cela lui a été déconseillé parce qu’en fait, elle arrive pour juste confirmer son idée de reporter la réunion et sortir son plan B. Selon une source proche du dossier, le premier départ sur Abidjan est prévu le 11 mai prochain alors qu’aucun billet d’avion n’est à ce jour disponible. Les ennemis de la Côte d’Ivoire redoutent tellement un succès des Assemblées annuelles de la BAD que pour cette réunion d’Abidjan, la décision a été prise de ne prendre en charge aucun organe de presse comme cela se fait habituellement. Alors qu’à Dakar et à Maputo (les dernières éditions), les journalistes avaient des perdiems et leurs billets d’avion remboursés entièrement. Cette année on leur demande de se prendre en charge. Habituée aux intrigues de ce genre, la Côte d’Ivoire regarde les gens s’émouvoir avec un sourire en coin.

Abdoulaye Villard Sanogo
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