Les partenaires au développement, en l'occurrence la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) sont dans les meilleures dispositions pour accompagner la Côte d'Ivoire au point d'achèvement de l'Initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE). La seconde table ronde des bailleurs de fonds sur la Côte d'Ivoire qui a eu lieu en marge des Assemblées annuelles de septembre 2011 à Washington, après celles d'avril dernier durant les Réunions de printemps, confirme cette détermination de ces partenaires au développement. Le communiqué produit à l'issue des assises de Washington et dont copie nous a été transmise le mardi 27 septembre 2011, évoque plusieurs priorités devant conduire au point d'achèvement. Il s'agit notamment de la nécessité de reformer le secteur du cacao. L'objectif consiste aussi à promouvoir une croissance durable et solidaire et à permettre au pays de jouer à nouveau un rôle économique moteur dans la sous-région. Les partenaires au développement ont saisi cette occasion pour traduire leur volonté de soutenir le processus de reconstruction et faciliter la mise en oeuvre du cadre de paix et de réconciliation adopté par les autorités ivoiriennes. La vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Obiageli Ezekwesili, a indiqué que le peuple ivoirien a besoin d'un soutien énergétique, ''au moment où il sort de l'impasse dans laquelle il se trouvait depuis longtemps''. Avant d'ajouter les partenaires au développement doivent intervenir rapidement ensemble pour aider les nouvelles autorités à recueillir les dividendes de la paix''. L'aide financière attendue des bailleurs de fonds est très importante. Le ministre de l'Economie et des finances, Charles Diby Koffi a réaffirmé, au cours de cette table ronde qui a eu lieu le samedi 24 septembre, que la Côte d'Ivoire a besoin d'une aide financière importante de la part de la communauté internationale pour se remettre de la crise. Le disant, le ministre Diby croit ''qu'avec la participation de nos concitoyens et le soutien de nos partenaires, nous deviendrons très bientôt un pays émergent''. Il faut noter que les participants à cette rencontre ont examiné les principales réformes que la Côte d'Ivoire doit mettre en œuvre pour stimuler la croissance et renforcer la lutte contre la pauvreté dans le pays. Le ministre ivoirien de l'Industrie, Moussa Dosso, le chef de mission pour la Côte d'Ivoire au FMI, Doris Ross et le chef d'équipe au département des Opérations de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Nanette Ahmed ont pris part à cette réunion aux côtés de représentants de l'Union africaine (UA), de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), de la Banque islamique de développement (BID), de la France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de l'Arabie Saoudite.
Irène BATH
Irène BATH
