x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 10 novembre 2011 | L’Inter

L`Onuci interpellée

Encore des hommes en tenue qui grognent et font planer la menace au sein de l'armée ivoirienne. Sont-ils officiellement des militaires? Ont-ils fait partie des effectifs des ex-forces armées des forces nouvelles? Ont-ils réellement suivi la formation avec l'UNPOL devant faire d'eux des éléments des forces de police et de gendarmerie de Côte d'Ivoire comme cela avait été promis au lendemain des accords de Pretoria, à une partie des ex-FAFN répondant aux critères de choix? En tout cas, BB et ses camarades sont formels. «Nous avons suivi la formation et avions reçu nos diplômes comme tous les autres, au cours de la cérémonie solennelle organisée en présence du Premier ministre Charles Konan Banny». Pour l'attester, BB et ses camarades n'hésitent pas à brandir l'un des parchemins signés des mains de l'ancien représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Pierre Schori, les déclarant aptes à intégrer les forces à eux promises. Aussi s'étonnent-ils qu'ils ne figurent plus sur la liste définitive devant les conduire à l'école de police ou à la gendarmerie. A l'ONUCI, BB et ses camarades disent n'avoir obtenu gain de cause. Les responsables des lieux n'étant pas prêts à leur donner accès à la liste en leur possession. Face à l'allure que prennent les débats aujourd'hui, hélas, l'ONUCI est vivement interpellée. Elle contribuerait à l'éclosion de la vérité sur le cas des plaignants en publiant la liste des 600 ou 535 éléments formés par ses services en vue de mettre fin définitivement à la polémique. En effet, au moment où BB et ses camarades soutiennent mordicus avoir été soustraits frauduleusement de la liste des futurs gendarmes et policiers, leurs premiers responsables, notamment l'ex-directeur de la police et de la gendarmerie des ex-FAFN, le commandant Tuo Fozié, mis en cause, clame le contraire. «Personne n'a été rejeté», réagit l'officier ayant eu la charge du dossier. Aujourd'hui, un seul repère, la publication de la liste au main de l'ONU pour taire les récriminations et éviter à la Côte d'Ivoire d'autres bruits de bottes. Vivement que ce débat malsain soit clos.

F.D.BONY
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ