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Société Publié le mercredi 27 mars 2013 | AIP

Les démobilisés de Guiglo se disent pas concernés par les attaques à l’ouest

Man, Le porte-parole des ex-combattants du département de Guiglo, Tekoua Lucien, a décliné mardi toute responsabilité de ses hommes dans les attaques récurrentes des positions des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) à l’ouest.

"Nous ne sommes mêlés ni de près ni de loin aux attaques des positions des Frci", a-t-il affirmé lors de l’inauguration de l’antenne régionale de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Addr) en présence du directeur général Fidèle Sarassoro et le préfet de la région du Cavally, Koné Messamba.

Tekoua Lucien a invité à cette occasion les assaillants à renoncer à leurs actions et à s’inscrire dans le processus de paix et de réconciliation nationale.

"Nous demandons à tous nos camarades qui n’ont pas encore compris de rejoindre la République", a insisté l’ex-combattant, se disant confiant dans l’élan de paix et de réconciliation en cours dans le pays.

Il a souhaité une représentation des ex-combattants dans les structures déconcentrées de l’Addr et la garantie de leur sécurité une fois qu’ils auront désarmé.

"Nous voulons la reconnaissance de notre association et que la sécurité soit octroyée à tous nos membres qui, volontairement, déposeront les armes. Nous souhaitons aussi que tous les ex-combattants soient pris en compte dans les programmes qui visent les activités génératrices de revenus", a déclaré M. Tekoua Lucien.

Le préfet de la région du Cavally a salué l’arrivée de l’Addr dans sa localité. Il a estimé que ce programme est salutaire pour cette région qui, selon lui, regorge beaucoup d’ex-combattants.

Le directeur général Fidèle Sarassoro a expliqué la mission de l’Addr, celle de prendre en compte l’ensemble des personnes qui ont pris part effectivement aux affrontements armés en Côte d’Ivoire.

Il a expliqué que ceux qui avaient une activité avant la crise pourraient être renforcés et ceux qui n’en avaient pas, recevront une formation professionnelle de courte durée pour une insertion socioprofessionnelle.

"Notre mission est de contribuer à la sécurité en collectionnant le maximum d’armes. Nous sommes très opérationnels. Quelqu’un qui dépose une arme, nous lui donnons automatiquement une opportunité. Le président de la République nous a donné deux années pour achever ce programme", a déroulé comme feuille de route de l’Autorité pour la démobilisation, désarmement et réinsertion son premier responsable.

(AIP)
Gso/kp
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