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Politique Publié le lundi 4 novembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Atteinte à la sûreté de l’Etat / Ange Kessi, commissaire du gouvernement révèle : ‘‘Nous allons réouvrir les audiences le 15 novembre 2013 avec le procès du commissaire Négblé César’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Justice: L’attaché de défense de l`ambassade des Etats-Unis chez le Commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi Kouamé
L’attaché de défense des Etats-Unis, le capitaine de corvette Emir Abraham SIRKER, a rencontré, le jeudi 1er août 2013, le Commissaire du Gouvernement. Les échanges ont porté sur l’organisation du 1er séminaire américain sur le droit et la justice militaires en Afrique.
Le commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi Kouamé Bernard a fait le point des dossiers de la crise postélectorale, pendants devant le Tribunal militaire d’Abidjan. Au cours de la conférence de presse, le jeudi 31 octobre 2013, Ange Kessi a aussi donné les dernières nouvelles du chef d’escadron Jean-Noël Abéhi, ex-commandant du Groupe d’escadron blindé (GEB) de la gendarmerie nationale.

«Le dossier du commissaire Négblé est terminé, nous allons ouvrir les nouvelles audiences du Tribunal militaire avec ce dossier le 15 novembre, avant de terminer avec le procès d’Abéhi. Le dossier d’Abéhi avait été programmé en octobre, mais au cours de son interrogatoire serré par le juge d’instruction, il a révélé que ceux avec qui le Mdl Kla Guiraud, avait attaqué le camp d’Agban faisaient partie de ses hommes. Ce gendarme est actuellement détenu à la MACA. Dans ce cas, il fallait faire un seul dossier, le juge d’instruction a inculpé Kla Guiraud en complicité avec Abéhi. C’est pourquoi ce dossier n’était pas prêt. Quand vous inculpez quelqu’un pour atteinte à la sûreté de l’Etat, il faut faire un examen psychiatrique pour voir si l’inculpé était normal et s’il est apte à être jugé. Tous ces processus ont allongé le délai de comparution de ces deux gendarmes. Sinon nous en avons fini avec le dossier Abéhi, mais puisqu’il y a le Mdl Kla Guiraud qui est cité, nous attendons que le processus de comparution devant le Tribunal militaire soit fait en toute légalité», a précisé Ange Kessi. Concernant les FRCI poursuivis devant le Tribunal militaire, le commissaire du gouvernement a indiqué que 53 dossiers ont été instruits. «Sur ces 53 dossiers, nous avons 134 militaires impliqués, 45 ont été arrêtés et détenus, 60 sont en liberté provisoire. Mais parmi eux, il y a des éléments de la Garde républicaine qui ont été jugés pour violation de consignes, détention de drogue… Après l’ouverture du 15 novembre, nous allons juger l’affaire de Sikensi où des éléments de la police militaire ont donné la mort à un commissaire de police», a fait savoir le colonel Ange Kessi qui est revenu sur la question de la grâce présidentielle dont bénéficie certains militaires et qui serait monnayé par un de ses proches. «Le sergent Kouadio Jérôme est l’un de mes meilleurs éléments, mais je ne transige pas avec les violations de la loi (…) J’ai demandé qu’une enquête soit faite et il apparait qu’il y a quatre éléments qui sont éligibles. Tous les militaires qui sont en prison pour crimes, désertion, violation de consignes… ne sont pas concernés par cette grâce tout comme ceux qui sont en détention préventive, sauf ceux qui sont condamnés à une peine devenue définitive. Ceux qui ont engagé un pourvoi en cassation ne sont pas aussi concernés (…) La décision qui condamne le général Dogbo Blé à 15 ans de prison n’est pas une décision définitive, parce que ses avocats ont fait un pourvoi le mercredi 30 octobre 2013, donc il n’est pas concerné. Ceux qui n’ont pas fait de recours et qui doivent rembourser de l’argent, il faut qu’il le rembourse avant de sortir (…) Il y a donc quatre personnes qui devaient rembourser 100.000 FCFA chacun à leurs victimes et comme ils sont quatre, cela fait 400.000 FCFA», a expliqué Ange Kessi avant de mettre en garde les commandants des FRCI qui s’expriment dans la presse sans l’autorisation de la tutelle. «Ils s’exposent à des sanctions et celui qui a parlé à la presse au sujet de l’attaque au corridor d’Agboville sera poursuivi», a-t-il annoncé.

Olivier Dion
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