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Editorial Publié le lundi 7 juillet 2014 | Le Nouveau Consommateur Hebdo

La croix et la bannière

Pour les victimes d’accident de la circulation ou leurs ayants- droit, se faire indemniser s’apparente souvent au parcours du combattant. La croix et la bannière ! Entre le manque d’information sur les démarches à entreprendre, les dossiers à fournir et la mauvaise foi ou la roublardise des assureurs, nombreux ont vite fait de jeter l’éponge. Pour ceux qui ont le courage d’aller jusqu’au bout, la tâche n’est pas non plus aisée. Elle peut durer plusieurs années. A tous ceux qui désespèrent, ce dossier « Comment se faire indemniser ? » à la page 6 et 7 donnera certainement des raisons d’espérer et de continuer de se battre afin que justice soit faite. Pour eux- mêmes ou un parent disparu tragiquement.
Depuis des années le département assurance de l’Association des usagers de banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (AUBEF- CI) se bat contre cette injustice qui consiste pour certains assureurs et le Fonds de garantie automobile à faire leur beurre sur le malheur des uns.
Les victoires fussent-elles infimes, démontrent qu’ on peut avoir été victime d’un accident de la circulation ou ayant-droit d’une victime décédée et, être rétabli dans ses droits.
A Doubasso dans la sous-préfecture de Vavoua, la population privée d’eau potable se meurt à petit feu. Les victimes sont surtout les enfants de 3 à 12 ans, les vieillards et les femmes. Obligées de se lever à 4 heures du matin pour aller chercher l’eau à plus d’un kilomètre du village. Un calvaire qui dure depuis plus de deux ans et demi. Contre l’oubli et face à l’incapacité des autorités locales à trouver une solution durable au problème, Baya Lou Tina, ménagère lance cet appel au secours en direction de la plus haute autorité de l’Etat, « Nous sommes fatiguées de nous lever à 4 heures du matin pour aller chercher de l’eau en brousse à des kilomètres avec tous les dangers que cela comporte. Nous appelons le couple présidentiel au secours. » Lire page 2.
Retour à Abidjan. Précisément à Yopougon-Maroc où sept mois après l’effondrement d’un immeuble qui a occasionné 4 blessés, son propriétaire tente de le reconstruire. Le plus scandaleux, c’est que pour toute réaction, les services du ministère de la Construction se contente de marquer en rouge sur les murs sortis de terre à une hauteur d’environ 1 mètre, « à détruire ». Au vu du nombre de morts occasionnés par les effondrements d’immeubles construits à la va-vite, on s’attendait à plus de fermeté. Avant que son immeuble ne s’effondre, il avait été bâti, il y a quatre ans, en 3 mois ! Qui plus est, avec des matériaux inadaptés et en violation des normes requises. Lorsque l’Etat travaille pour nous, il a le devoir de veiller à ce que ne soit pas mise en péril la sécurité des citoyens !
En cette période de jeûne musulman, les prix ont repris l’ascenseur ! A telle enseigne que le partage n’est plus évident. Lire page 4. N’empêche, les conseils du Dr Aka permettront aux malades désireux d’observer cette prescription de l’Islam, d’éviter les excès pour mieux se porter à la fin du carême. Lire page 9. Ce qui n’est pas le cas des consommateurs de pain à Man où la distribution de cet aliment complet s’effectue dans le désordre et l’instabilité. Lire page 12.
Un clin d’œil aux femmes pour terminer. Zoom sur l’ONG Leadafricaines qui œuvre pour l’émergence du genre féminin, avec sa présidente Zamblé Georgette. « En trois ans, nous avons aidés plus de 1000 femmes à se prendre en charge. » Clame-t-elle à la page 8. Une initiative qui mérite d’être encouragée.

Par Bony Valéry
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