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Politique Publié le mardi 6 janvier 2015 | Le Sursaut

Interview / Philipe Légré (Président du Monascau-Rhdp) à propos de la candidature unique «il faut rendre à Ouattara ce qui est à Ouattara»

Philippe Legré, Secrétaire général adjoint du Rassemblement des républicains (Rdr) chargé de la mobilisation et président du Mouvement national de soutien à la candidature unique (Monascau-Rhdp), invite les Ivoiriens à accorder massivement leur suffrage au président de la République, Alassane Ouattara Il en explique les raisons.

Au rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), il est question d’une candidature unique de l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Quel commentaire en faites-vous ?
C’est bien normal de penser qu’il faut avoir une candidature au Rhdp. Et cette candidature doit prendre la forme du Rhdp. Je suis d’avis avec ceux qui le pensent et c’est bien pensé. C’est normal parce que tous ceux qui pensent ainsi ne pensent pas qu’au président Ouattara, mais à tous les travaux qu’il entreprend pour le pays. Aussi et surtout aux résultats qu’il a obtenus depuis sa prise du pouvoir. C’est au regard de tout cela que nous affirmons qu’il faut un second mandat au président Ouattara.

Est-ce parce que le président Ouattara a émis l’idée de l’émergence à l’orée 2020, que vous voulez l’accompagnez jusqu’au bout de cette action ?
Oui. Il faut remettre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui est à Dieu. C’est une question à laquelle le Christ a répondu lorsque l’on lui a demandé de savoir s’il fallait continuer de payer les impôts. Ici l’idée de l’émergence est certes l’ambition du président Alassane Ouattara, mais ce n’est pas cette idée qu’il faut retenir. Car on peut émettre une idée et puis ne pas la mettre en œuvre. Mais le fait est qu’il a eu cette idée, et il est entrain de la mettre en œuvre de la meilleure façon. Partant de là, il est bon de reconnaitre et de donner à César ce qui appartient à César. Il faut reconnaitre au président de la République l’état actuel de la Côte d’Ivoire. Notre pays est à nouveau stable et envié. Mais force est de reconnaitre que quand il arrivait à la tête de ce pays, le pays était dans un état de délabrement avancé. Il était méconnaissable, ce havre de paix et d’hospitalité avait perdu son âme. Les commis de l’Etat ne pouvaient pas se présenter à l’extérieur parce que le passeport diplomatique n’avait plus de valeur. Cependant grâce au président Alassane Ouattara, le pays a renoué avec l’extérieur. Notre chère Côte d’Ivoire est aujourd’hui à nouveau prisée à l’extérieur. Tout le pays est en chantier et a désormais fière allure.

Mais cette dynamique a énormément besoin de soutien, notamment de la part des élus et cadres du Rhdp. En tant qu’élu et cadre du Rhdp, quel est votre apport dans ce soutien ?
C’est ce que nous sommes en train de faire à travers le tissage de la toile du Mouvement national du soutien à la candidature unique (Monascau-Rhdp). Le Monascau-Rhdp se veut une plateforme sur laquelle toute personne de tout bord et de tout genre est reçue. Je veux parler du mécanicien, du menuiser, du directeur, du ministre, du député, des présidents… C’est pour dire que cette plateforme est le véritable creuset du soutien populaire au garant de l’unité et du développement de la nation. Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’un soutien Rhdp, il faudrait que cela soit du ‘‘patriotisme’’. A ce niveau, il ne faut pas confondre patriotique et patriotisme. Le patriotisme auquel je fais allusion, c’est celui d’aimer son pays et de vouloir que celui-ci avance et que les conditions de vie des populations s’améliorent. Pour qu’en 2020 le pays atteigne son émergence. En gros, l’adhérent à ce ‘’patriotisme’’ doit aimer et respecter les institutions de son pays. Il doit vouloir que son pays sorte de cette ornière dans laquelle il était. Que tu sois membre du Rhdp ou de tout autre parti, il faudrait que tous, nous fassions bloc autour de celui qui est la base de ce changement positif. Et il mérite pleinement d’être soutenu et encouragé. C’est pourquoi, beaucoup de nos concitoyens soutiennent cette candidature. Et le Monascau-Rhdp dans lequel j’invite tous les Ivoiriens épris de développement et d’amour pour ce pays à venir adhérer, fera comprendre à tous que le travail abattu par le président Ouattara est pour toute la nation. Alors si tu aimes ton pays, tu dois pouvoir logiquement soutenir cette action. Parce qu’à partir du moment où nous aimons ce bien commun, il faut qu’on le protège. Et pour ce faire, il va falloir mettre de côté nos divergences et se mettre d’accord sur un fait, offrir un second mandat au président Ouattara.

Quand vous parlez de consensus, est-ce une façon de forcer la main aux autres partis mis à part le Rdr qui est le parti du président de la République ?
Tout parti est libre de présenter son candidat. On crée un parti pour avoir son candidat et conquérir le pouvoir. Mais nous parlons de concertation, nous allons convaincre par des arguments. Nous n’allons pas aller avec de la chicotte, ni la machette, encore moins avec des expressions orgueilleuses et dures. Mais nous allons y aller avec de l’intelligence, avec la force de l’argument. Pour pouvoir dire aux uns et aux autres le bien-fondé de notre choix. Et je pense que celui qui aime son pays le comprendra. Ce n’est donc pas forcer la main, c’est de montrer l’intérêt qu’il y a à mettre en œuvre telle ou telle action pour ne pas que la Côte d’Ivoire tombe à nouveau dans l’abîme. Parce que la Côte d’Ivoire qui revient de loin est dans une dynamique qu’il faut soutenir. Il ne faut pas avoir peur des expressions. Pourquoi ne pas faire un consensus. On peut le faire en Côte d’Ivoire et ce n’est pas extraordinaire. Le consensus peut être national. Pour l’instant nous nous en tenons au Rhdp. Et nous disons qu’au niveau du Rhdp, il nous faut un candidat unique. Et c’est là l’objet du combat. Mais l’appel que nous sommes en train de lancer va au-delà du Rhdp. Tous ceux qui sont extérieurs au Rhdp, qu’ils soient militants ou pas, qui épousent l’idée que le président de la République est bon pour le pays et qu’il faut le maintenir, nous avons besoin de ceux-là aussi.

Au regard des choses qui se dessinent et vu tout ce que vous faites, pensez-vous trouver une oreille attentive auprès des autres Ivoiriens ?
Je ne suis pas défaitiste. Je suis quelqu’un de très optimiste. Et quand je décide de faire quelque chose, je le fais avec une conviction. Je ne doute pas parce que le doute est un péché. Et moi je ne veux pas pécher. J’ai donc l’assurance que les gens nous comprendrons parce qu’ils aiment leur pays. Et pour l’amour de leur pays, ils choisiront ce qui est juste et bon. Je n’ai nul doute que nous atteindrons notre objectif. Prenons la Côte d’Ivoire qui a été construite par le parti unique. Plus de 50 ans dans le parti unique, mais tout ce que nous voyons comme ponts, immeubles, routes, on le doit au parti unique dirigé en son temps par le président Houphouët-Boigny. Maintenant à partir de 1990, il y a eu le multipartisme. Faites seulement une comparaison avec l’avant 1990 et l’après 1990. C’est pourquoi nous voulons soutenir le président quoi qu’il advienne. Je voudrais demander au seigneur de bénir le président Ouattara. Et appeler tous les Ivoiriens sans distinction d’ethnie, de couche sociale, qu’ils viennent soutenir notre idée, l’idée de la candidature unique, l’idée du Monascau qui veut que le président de la république puisse poursuivre ses activités par un deuxième mandat en garantissant la paix.

par Lorng Esmel
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