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Société Publié le vendredi 20 février 2015 | Le Sursaut

Université de Bouaké: les enseignants réclament 1 milliard 7 millions à Ouattara

© Le Sursaut Par DR
Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké
L’université Alassane Ouattara de Bouaké est paralysée par un mouvement de grève, depuis hier. Les enseignants membres de CNEC et SYNARES réclament le paiement de leurs émoluments dont le montant global est estimé à 1 milliard 624 millions 735 mille 973 (1.624.735.973 FCfa).

Il n’y a pas eu cours hier sur l’ensemble des facultés de l’université Alassane Ouattara de Bouaké. Le mot d’ordre de grève lancé, la veille à l’issue de l’assemblée générale des enseignants membres du CNCE et du SYNARES mercredi aurait été respecté à 100%, selon une source universitaire. Et il n’est pas évident que les grévistes lèvent leur mot d’ordre de grève, ce jour, à en croire les syndicalistes. Qui disent être déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Donc, une grève d’une semaine renouvelable, comme ils le signifient bien dans leur préavis.

Voici les sommes que les enseignants chercheurs de l’Université Alassane Ouattara réclament à l’Etat de Côte d’Ivoire, à l’issue de l'année 2013-2014. Les heures complémentaires sont évaluées à 1 milliard 132 millions 735 mille 973 (1.132.735.973F Cfa). Les vacations s’élèvent à 201 millions (201.000.000 F CFA) et les tâches d’encadrement et de soutenances des Mémoires et Thèses exécutées pleinement par les enseignants de l’UAO sont facturées à 291 millions (291.000.000 FCfa). Soit un total de 1 milliard 624 millions 735 mille 973 (1.624.735.973 FCfa).

La pomme de discorde, selon les enseignants grévistes, est que ces émoluments devraient être épurés au terme de l’année académique 2013-2014. Mais, ces sommes ne sont pas encore payées alors que la rentrée académique 2014-2015 a débuté depuis le mois de décembre 2014. Mais il est avéré au grand une dissension certaine entre la Présidence de l’Université Alassane Ouattara et ses enseignants. Ces derniers jugent sa gestion unilatérale, qui consiste « à payer sans tenir compte des propositions des Enseignants des sommes qui leur sont dues à des proportions voulues (Les PR de décembre 2014 payées en 2 temps et 25% des soutenances payés actuellement) ».

Le mot d’ordre de grève cosigné de Pr TRO Dého Roger, secrétaire général de la section CNEC UAO et de Dr NOGBOU Hyacinthe, secrétaire général de la section SYNARES UAO, est imparable, à moins que les négociations de dernières minutes aboutissent à des issues claires et palpables. Sinon, ce sont les étudiants qui sont ainsi sacrifiés sur l’autel des revendications corporatistes à n’en point finir.

Edouard GONTO
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