Coopération Ivoiro-Burkinabé : Kafando annoncé en Côte d’Ivoire fin juillet

“Ce sera avec plaisir et honneur que nous serons à mesure, si le calendrier du président Michel Kafando le permet, de le recevoir pour une visite d’amitié et de travail avant la fin de ce mois de juillet », a annoncé, hier, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Après une audience qu’il a accordée au Premier ministre de la transition du Burkina Faso, au Palais de la Présidence au Plateau, le président Alassane Ouattara a marqué sa disponibilité à œuvrer pour le renforcement de la coopération ivoiro-burkinabé. Car selon le N°1 ivoirien, les relations entre Ouagadougou et Abidjan sont excellentes et il faut les conserver. « Notre ambition est que la coopération qui a existé entre les deux nations puisse se renforcer davantage », a-t-il ajouté. Sur les questions bilatérales, le locataire du palais d’Abidjan a indiqué que tout était mis en œuvre pour impulser les domaines de coopération entre les deux pays.

« Je pense que nous avons tracé la voie pour accélérer le développement d’un certain nombre de projets », rassure-t-il, non sans exprimer sa joie de revoir le colonel Yacouba Isaac Zida, après le sommet de l’Union africaine à Johannesburg. « Je voudrais vous dire que je suis très heureux de vous revoir », at-il noté. Et de conclure : « Nous avons été très heureux de recevoir le Premier ministre Zida et nous avons eu un entretien très fructueux ». Quant au chef du gouvernement burkinabé, il s’est réjoui d’être en Côte d’Ivoire à l’invitation de son homologue ivoirien, Daniel Kablan Duncan. « Ç’a été une occasion pour moi d’échanger avec le gouvernement ivoirien sur tous les points traditionnels inscrits au traité d’amitié et de coopération. Nous sommes allés dans le détail des points », a expliqué Yacouba Isaac Zida ; avant de saluer l’excellence des relations, qui sont, dit-il : ‘’au beau fixe’’. Pour lui, le défi serait de consolider cette relation. Car, poursuit-il, le Burkina et la Côte d’Ivoire sont deux pays liés au plan géographique, humain, historique et culturel. A l’en croire, il ne permettrait pas qu’il y ait un bruit ou un nuage un seul instant sur leurs relations. « Je réaffirme aux autorités ivoiriennes toute notre disponibilité en qualité de responsable de la transition au Burkina de travailler de façon à consolider cette coopération et en tirer le meilleur parti », s’est-il engagé.

FT