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Société Publié le dimanche 19 juin 2016 | AIP

L’autorisation d’exploiter les minerais du sous-sol ne peut émaner d’un village en Côte d’ivoire, (Expert)

Dimbokro – L’ambassadeur Gnamien Yao, Dr d’Etat de l’école des mines, estime qu’un village n’a pas le droit de donner l’autorisation à des personnes d’exploiter les minerais du sous-sol comme l’or, expliquant que la loi autorise l’Etat, détenteur exclusif des ressources minières, à le faire soit par lui-même soit en association même avec des étrangers.

« Il y a des chefs de village qui pensent qu’ils peuvent autoriser des gens à exploiter de l’or. Un chef de village qui fait ça va en prison. La loi a prévu cela mais je ne veux pas vous faire peur. Vous devez comprendre que les populations locales, même si elles veulent exploiter de l’or, il faut demander l’autorisation à l’Etat», a déclaré Dr Gnamien Yao, , lors d’une conférence sur le thème « industrie minière et développement local : cas de département de Dimbokro » présidée, samedi, par le préfet de région à Dimbokro.

Dr Gnamien qui a déploré le foisonnement des sites d’orpaillage clandestins dans le département, a expliqué les obligations des populations des villages qui abritent ces espaces d’exploitation minière.

Il a exhorté les populations à faire en sorte que l’exploitation des ressources minières apporte le développement dans leur localité. Aussi, a-t-il plaidé auprès des autorités administratives afin qu’elles se « déplacent de temps en temps vers les parents pour les aider à comprendre la législation minière », relevant l’importance de la sensibilisation dans l’acquisition de ce comportement nouveau souhaité.

Saluant cette conférence qui revigore les autorités dans leur recherche de solutions, le préfet de région s’est engagé à faire en sorte que ce phénomène d’orpaillage clandestin connaisse une baisse dans la région, promettant d’instruire dans un bref délai les forces de défense et de sécurité. La région du N’zi et principalement le département de Dimbokro connait depuis au moins deux ans une flambée de l’orpaillage clandestin. On estime aujourd’hui à plus de 300 le nombre de sites dans la région.

(AIP)

ik/tm
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