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Société Publié le mardi 26 mars 2024 | AIP

La Côte d’Ivoire décide de l’arrêt de la vente du cacao produit des forêts classées à partir de 2025

La délégation du Conseil du café-cacao du Lôh-Djiboua, en partenariat avec la zone de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) de Divo, a organisé une campagne de sensibilisation des producteurs locaux sur la pratique de l’agroforesterie et l’arrêt de l’exploitation des forêts classées, au risque de ne pouvoir vendre leur production.


En présence du sous-préfet Marcelle Coulibaly épouse Dri Bi et des producteurs, le délégué régional du Conseil du café-cacao du Lôh-Djiboua, Ello Kouassi Evariste, a expliqué, vendredi 22 mars 2024, que la Côte d’Ivoire s’est engagée dans l’agroforesterie pour lutter contre le changement climatique et protéger son couvert forestier, sans lequel la cacao-culture ne peut prospérer.


« Chers parents, vous qui avez votre plantation dans les forêts classées, à partir de janvier 2025, votre cacao ne pourra plus être vendu à l’extérieur. En même temps, nous vous déconseillons de faire des plantations dans les forêts classées, on vous invite à planter des arbres dans vos plantations de cacao », a conseillé M. Ello qui a précisé que le Conseil du café-cacao mettra gratuitement à la disposition des planteurs des plants d’arbres.


Le chef de zone ANADER de Divo, Konan Konan Anicey, a encouragé les planteurs à s’investir dans ce projet « pour une contribution à la reforestation ».


Les planteurs sont invités à planter 25 à 40 arbres par hectare dans leur plantation de cacao. Si ce chiffre n’est pas atteint, le cacao issu de ce champ ne pourra pas être commercialisé, a-t-il le responsable de l’ANADER, avant d’annoncer que, pour l’année 2024, il sera distribué 30 plants d’arbres par hectare de cacao à chaque planteur.


Selon le responsable de l’ANADER, plusieurs types d’arbres sont recommandés dans l’agroforesterie. Il s’agit du fraqué, du framiré, du tiama, du niangon et de l’anigré qui présente des avantages. « Il y a un avantage économique, car les producteurs pourront exploiter ces arbres, quand ils vont arriver en maturité pour être sciés, ensuite un volet écologique qui va réguler le climat, un volet de diversification des cultures avec plusieurs espèces de cultures qu’on leur donne dans leur champ de cacao, leur permettant de diversifier leur source de revenu », a expliqué M. Konan.


La superficie totale des plantations de café-cacao en Côte d’Ivoire est de 3 220 800 ha, dont 2 522 162 pour le cacao, 110 470 ha pour le café et 588 160 ha pour les plantations mixtes.


Le pays dispose actuellement de trois millions d’hectares de forêts, pour réaliser des cultures pérennes, principalement le cacao, l’hévéa, le palmier à huile contre 16 millions, il y a environ 90 ans.


(AIP)

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