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Politique Publié le lundi 7 janvier 2013 | Le Nouveau Courrier

Processus de réconciliation nationale : Monseigneur Jean-Pierre Kutwa demande la libération des prisonniers politiques

© Le Nouveau Courrier Par DR
Célébration des 10 ans de la paroisse Saint-Pierre de Blockhauss : Mgr Jean-Pierre Kutwa inaugure la salle polyvalente qui porte désormais son nom
Dimanche 1er Juillet 2012. Abidjan. Cocody Blockhauss. L`Archevêque d`Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa parraine la célébration des 10 ans de la paroisse Saint-Pierre, et inaugure la salle polyvalente qui portera désormais son nom
La traditionnelle cérémonie de présentation de vœux au chef de l’Etat s’est déroulée ce samedi 5 janvier 2012 à la salle des «Pas perdus», au palais présidentiel du Plateau. A cette occasion, à l’instar de la communauté musulmane et du corps diplomatique, l’archevêque d’Abidjan Monseigneur Jean-Pierre Kutwa s’est inquiété de la situation sociopolitique - marqué par l’insécurité, les violations des droits de l’homme ainsi que la flambée des prix - et demandé à Alassane Ouattara la libération des prisonniers politiques en vue de faciliter le processus de réconciliation.
Le message de Monseigneur Jean-Pierre Kutwa au chef de l’Etat était clair : il faut libérer les prisonniers politiques pro-Gbagbo, cela constituera sans nul doute un déclic en faveur du processus de paix et de réconciliation nationale à l’instar de la liberté accordée au Pr. Aké N’Gbo et ses camarades le 20 décembre dernier. «Il y a de cela quelques jours, à la veille des fêtes de fin d’année, notre justice nous a fait le merveilleux cadeau de la mise en liberté, même provisoire, de certains de nos frères, incarcérés à la suite des événements malheureux que nous avons connus. Nous ne pouvons que saluer cette action qui augure pour nous des lendemains prometteurs, en ce sens que, nous croyons fortement que d’autres gestes viendront donner un élan prodigieux au processus de réconciliation dans lequel nous sommes résolument engagés», a souhaité l’Archevêque d’Abidjan, Monseigneur Jean-Pierre Kutwa qui s’exprimait au nom du Forum national des confessions religieuses.
Mais va-t-on vraiment assister dans les prochains jours à l’élargissement de plusieurs proches du président Laurent Gbagbo après cette vive interpellation quand on sait que leurs avocats ont aussitôt introduit de nouvelles demandes de mise en liberté provisoire la semaine qui vient de s’écouler ? En tout état de cause, Alassane Ouattara a promis que les initiatives en faveur de la réconciliation vont se poursuivre et dès cette semaine, les discussions vont être engagées. «Je peux dire que la liberté même provisoire donnée récemment par la justice à certaines personnalités détenues depuis la crise postélectorale est un signal fort pour que le dialogue soit renoué. Je m’en félicite. Le premier ministre m’a informé que dès la semaine prochaine, il entreprendra à nouveau des discussions avec les partis politiques de l’opposition », a-t-il répondu aux religieux.
L’Archevêque d’Abidjan a aussi appelé le chef de l’Etat à tout mettre en œuvre pour favoriser le retour des exilés politiques dont la plupart se retrouve aujourd’hui dans les pays de la sous-région à cause de la situation délétère qui prévaut en Côte d’Ivoire. «Nous avons une pensée forte pour nos frères et sœurs qui vivent encore en exil. Nous sommes convaincus qu’aucun sacrifice n’est trop grand pour des frères dans l’intérêt bien compris de la mère partie qui a trop souffert de nos divisions», a insisté Monseigneur Jean-Pierre Kutwa.
Le corps diplomatique s’inquiète de la détention des prisonniers pro-Gbagbo
La doyenne par intérim du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire, au nom des chefs des missions diplomatiques (ambassadeurs) et des organisations internationales, même si elle a salué la libération récente de plusieurs proches du président Gbagbo s’est effarouchée de la situation de ceux qui sont toujours en détention dans les prisons sur l’ensemble du territoire et demandé à ce qu’ils soient traités avec respect et dignité. «Au sujet des prisonniers, nous voulons vous faire remarquer que nombreux sont les détenus politiques qui depuis plus de 18 mois restent sans jugement», s’est inquiété Isabelle Iboula NGangeli, ambassadeur de la République démocratique du Congo. Non sans tirer la sonnette d’alarme sur les violations graves des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. «Nous voulons ici faire cas des graves violations des droits de l’homme signalés ici et là par les personnes privées comme des organisations non gouvernementales et des organisations internationales», a-t-elle ajouté.
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