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Société Publié le jeudi 7 février 2013 | Boigny Express

Grève généralisé : Mauvaise foi et incohérences du pouvoir et des grévistes

© Boigny Express Par Atapointe
Grève de l`Intersyndicale du Secteur Education: Kandia Camara reçoit les chefs religieux et les rois traditionnels du district d’Abidjan
Vendredi 14 decembre 2012. Tour administrative Plateau. La Ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement Technique, Kandia Camara a échangé avec les leaders religieux et les chefs traditionnels du District d’Abidjan afin qu’ils puissent ramener à la raison, l’Intersyndicale du Secteur Education/ Formation (ISEF) qui entend entrer en grève illimitée à compter du 14 Janvier 2013.
Depuis le lundi 4 février, tous les corps de métier de l’enseignement du primaire et du secondaire sont en grève. Le corps médical, notamment les infirmiers et les médecins déjà en grève depuis lundi menacent de durcir le mouvement dans les jours qui viennent tandis que d’autres fonctionnaires annonceraient des actions similaires. Encore une fois donc, gouvernement et enseignants mettent l’école ivoirienne en mal. Chacun crie sa raison et dénonce la mauvaise fois de son interlocuteur. Ce qui est sûr, c’est que le pouvoir Ouattara a joué avec le feu qui va le brûler, au risque de provoquer une grève générale.

En effet, le président Ouattara qui savait que son prédécesseur, Laurent Gbagbo pratiquait la politique de la terre brûlée quand il distribuait à coup de discours des augmentations de salaire à chaque rencontre avec les syndicats et collectifs de travailleurs, n’a rien dénoncé ni remis en cause toutes ses décisions pièges. C’est une légèreté qui coûte chère aujourd’hui car la capacité financière de l’Etat dans l’état actuel de la situation économique ne permet de payer cette colossale dette de salaire et autres primes. Aujourd’hui, les grévistes avancent l’argument de la continuité de l’administration et exige que le président Ouattara réalise les engagements pris par son prédécesseur. Pourquoi ces enseignants n’ont-ils pas exigé à celui qui a pris la décision de les payer dès la prise des décisions ? Eux qui savent si bien exiger aujourd’hui, pourquoi n’ont-ils pas obtenu de Laurent Gbagbo de dire l’année, le mois le jour et l’heure pour leur payer la promesse annoncée ? Exiger du gouvernement Duncan de telles précisions pour 2O14 et décréter une grève de dix (10) jours reconductible est loin d’être une action de bonne foi. Il faut le dire et le dénoncer, les enseignants ont été pour beaucoup dans le désordre que connaît la Côte d’Ivoire. Qui peut qualifier de positif les actions menées par le synares de monsieur Etté marcel pour le supérieur et les Laurent akoun et Tapé kipré …. Qui ont servi de support d’actions de nuisance utilisées par Laurent Gbagbo et ses camarades qui voulaient rendre le pays ingouvernable et récupérer le pouvoir d’Etat. Aujourd’hui, l’histoire se répète et l’avenir des générations à venir se trouve hypothéqué. Avec la complicité tacite des parents d’élèves.

Malam Anderson
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