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Économie Publié le mardi 22 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Développement économique / Création de grandes entreprises africaines : Un panel de personnalités propose des solutions pour y arriver

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Réunion avec la direction de la Société financière internationale (SFI) en marge des réunions de printemps de la Banque Mondiale et du FMI
Samedi 12 avril 2014. Washington (Etats Unis)
‘’Comment favoriser la création de grandes entreprises africaines en s’appuyant sur des investissements locaux ?’’, c’est le thème d’un panel qui s’est tenu à l’occasion des dernières Réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI. Le panel rassemblait plusieurs personnalités qui ont partagé leurs expériences sur les politiques et pratiques qui ont échoué et celles qui ont fait leurs preuves en matière de création de grandes entreprises en Afrique. On y retrouvait entre autres Jean Philippe Prosper, vice-président de la Société financière internationale (SFI) pour l’Afrique subsaharienne, l’Amérique latine et les Caraïbes et Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques et du Développement de Mauritanie, rapporte une note. Pour le vice-président de la SFI, «actuellement, l’Afrique ne compte pas assez de grandes entreprises pour accroître les possibilités d’emplois et satisfaire l’énorme demande de travail sur le continent ; cela représente un immense défi social qui relève de la responsabilité de tous et de chacun», a-t-il déclaré. Toutefois, le financier y voit quelques motifs de satisfaction. «La réduction des barrières commerciales et du coût des échanges en Afrique attire actuellement des investisseurs dans la région. En rapport de ces besoins et de ce potentiel, la logique veut que le secteur privé africain donne naissance à de grandes entreprises sur le continent», a admis M. Prosper par la suite. Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques et du Développement de Mauritanie, a pour sa part relevé la masse de compétences locales que son pays a constituée au fil des ans en matière de gestion du transport ferroviaire, et dont le continent pourrait tirer profit. «Le rail est le moyen le plus abordable et le plus sûr de transporter des marchandises lourdes et un grand nombre de commerçants et de passagers», a-t-il indiqué. «Il peut contribuer à l’intégration africaine tout en rapportant des bénéfices aux investisseurs et en stimulant le commerce de produits agricoles et artisanaux». Selon le ministre, la Mauritanie dispose d’un large vivier de compétences dans le domaine ferroviaire, mais de trop peu d’usagers du rail pour optimiser les profits, d’où «la pertinence de partenariats et d’investissements transnationaux pour ce secteur». Les intervenants au panel ont convenu que si la demande d’emploi, la promotion de la croissance et la lutte contre la pauvreté en Afrique constituent des défis de taille, les possibilités de les surmonter existent tout autant : elles consistent en des investissements privés de grande ampleur, rentables et responsables, qui peuvent avoir des effets positifs multiples sous forme d’économies d’échelle et d’avantages associés pour les populations.

Franck Ouraga
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