La famille Paye, sénégalaise d’origine, est présente dans la restauration et l’hôtellerie depuis des décennies. A Man, c’est depuis 1994. El Hadj Malick Paye a avoué le 21 avril face à la presse les motifs de la présence des Paye dans ce secteur en Côte d’Ivoire. « Ce pays est pour nous le plus beau pays en Afrique noire. Ici, le climat est clément. L’on peut se nourrir et s’épanouir à travers le tourisme, la culture, l’agriculture, l’eau, etc. On peut vivre de la cueillette, de pêche et de l’industrie. Mieux, les Ivoiriens ont une grande culture d’hospitalité et de l’accueil », a fait remarquer Malick, successeur du vieux Paye décédé dans un accident tragique de la circulation le 20 janvier dernier. Infirmier en soins intensifs à la base, le fils aîné (30 ans) a dû quitter sa profession au Canada pour venir prendre en main l’entreprise laissée par son père. « Nous pesons le poids des responsabilités. Nous sommes conscients de ce que mon père avait été adopté par les Ivoiriens et les habitants de Man. Nous nous devons donc de relever le défi de réussir, d’atteindre voire surpasser la dimension de mon père », promet l’héritier des complexes hôtelier et restaurant Paye de Man et Duékoué. Réputé pour ses mets africains et européens, cet espace de premier choix dont les Ong constituent la clientèle essentielle, emploie 51 jeunes Ivoiriens et 4 étrangers. « C’est notre façon d’appuyer le gouvernement ivoirien à résorber le taux du chômage », soutient Doumbia Bouaké, binôme de Malick Paye. Qui lance un appel aux jeunes. « C’est à force de travail que Bill Gates a pu se hisser au firmament des nantis du monde. Il faut donc se mettre au travail et innover. Car vu ses énormes potentialités, la Côte d’Ivoire peut être leader en Afrique noire».
Bayo Lynx, correspondant régional
Bayo Lynx, correspondant régional
