En collaboration avec les comités régionaux de lutte contre le SIDA, l’UNICEF a fait son bilan après trois mois de mise en œuvre de son projet National Commitee (NAT-COM) pour l’élimination de la transmission mère enfant au VIH-Sida (e-TME), à hauteur de 600.000.000 Fcfa. C’était les 21 et 22 octobre à l’hôtel cascade de Man, en présence des CRLS des régions du Tonkpi, du Cavally-Guémon et le Gboklé-Nawa-San Pedro. En effet, dans le cadre de cette élimination, l’UNICEF a choisi prioritairement d’appuyer ces régions pour que d’ici fin 2015 l’on ne parle plus de transmission mère- enfant. Pour Dago Thomas, représentant le patron de l’UNICEF-CI, notre pays s’est doté de moyens de lutte contre le SIDA. Puisque ce noble objectif est partagé par l’Unicef, celui-ci s’est engagé à accompagner la Côte d’Ivoire pour le maintien de soins de qualité, mais aussi et surtout d’améliorer le partenariat en réduisant la maladie et la contagion des adolescents et des mères. Pour le préfet du Tonkpi, Soro Kahaya Jérome, ce projet met les régions concernées à l’abri de la fatalité du Sida. C’est pourquoi a-t-il encouragé l’UNICEF et s’est engagé à l’accompagner dans la mise en œuvre d’une réponse à la féminisation du Sida. Présentant le projet, Dr Koné Moriba (UNICEF) a peint la gravité et l’ampleur de la maladie dans les régions ciblées. C’est pourquoi en appelle-t-il à l’implication effective des acteurs communautaires dans cette élimination. Inciter les femmes enceintes à fréquenter les hôpitaux, non seulement pour le Sida, mais aussi pour d’autres maladies. « Nous pensons pouvoir réduire l’infection d’ici 2015 avec cette nouvelle stratégie. Il sera question de renforcer le système de suivi et évaluation, d’approche communautaire et de prévention primaire chez les adolescents », indique Thomas Munyuzangado.
D Massa Solo
(District des montagnes)
D Massa Solo
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