La 18 décembre prochain, l’ordre des l’ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire désignera son nouveau président. Le candidat Flan Olaï, se prononce sur les questions relatives à sa campagne et aux aspirations de ses confrères.
Abidjan.net : vous êtes candidat à l’élection du Président des experts comptables de Côte d’Ivoire, comment s’est déroulée de façon générale la campagne ?
M. Flan Oulaï : permettez-moi monsieur d’abord de dire un grand merci à toute la presse, à abidjan.net, à la presse écrite également qui nous a accompagné le long de cette campagne. Cette campagne s’est déroulée dans les conditions parfaites de transparence, de convivialité et de confraternité. Elle a permis à notre équipe de présenter son programme et de demander le suffrage des experts comptables qui vont être les électeurs le 18 décembre.
Abidjan.net : durant cette campagne électorale, quelles sont les aspirations ou les attentes que vous avez recueillies de la part de vos confrères, qu’est-ce que les experts comptables attendent de leur futur candidat ?
M. Flan Oulaï : je répondrai à cette question en vous racontant une anecdote. Lorsque j’ai rencontré un de nos confrères, le mot qu’il a employé est certes trop fort, mais cela traduit bien les attentes de nos confrères. Il a dit ceci, ‘’l’ordre est en déconfiture’’. Je lui ai dit, cher confrère tu exagères et que le mot était un peu fort, parce qu’il y a une équipe qui était là, et qui a travaillé. En réalité qu’est-ce qu’il voulait dire ? Et c’est l’attente de tout le monde. Tout le monde veut un ordre fort. Un ordre qui fasse connaître l’existence des experts comptables et qui fasse en sorte que les experts comptables fassent partie de la vie économique de la nation. Un ordre grâce auquel les experts comptables soient consultés sur toutes les questions financières et comptables de la nation. Voilà ce que veulent les experts comptables.
Ensuite bien entendu, un ordre fort est celui par lequel les experts comptables trouvent du travail et soient les premiers à être consultés au plan national, en lieu et place des cabinets étrangers qui viennent faire le travail à leur place. C’est donc cela que nous demandons à nos autorités, faire en sorte qu’elles se tournent vers les experts comptables pour que ceux-ci trouvent à travailler parce que la compétence, ils en ont.
Il y a aussi des attentes sur la formation qui constitue la base de la qualité. Si vous voulez parler de qualité, il faut de la formation. Il faut que chacun soit à jour de toutes les évolutions technologiques et techniques de la profession comptable. Voilà de façon globale, les attentes. Il y en a énormément et c’est pourquoi le prochain conseil doit être essentiellement constitué des gens qui soient prêts à travailler.
M. Flan Oulaï : il y a également l’un des soucis majeurs de la profession qui est la jeunesse. Le fait est que la profession est vieillissante, la moyenne d’âge est de 56 ans et nous avons aujourd’hui des jeunes qui aspirent à embrasser cette fonction. Mais pour qu’ils embrassent cette profession, ils ont besoin justement du soutien des anciens et ils ont souhaité avoir ce soutien de la part des anciens. C’est quelque chose que nous avons entendu et les réflexions peuvent être menées. Celles-ci vont porter sur comment leur donner la technique nécessaire pour conquérir les marchés ? Ce sont des choses qu’il faut leur apprendre. Ça va être l’objet de formation.
Comment faire en sorte que les jeunes qui commencent obtiennent des financements ? Des négociations peuvent être menées avec des groupes bancaires pour que avec une certaine garantie, mais il faut y réfléchir, les jeunes qui débutent puissent avoir du travail. Le travail, c’est vrai que c’est difficile à trouver, même les grands cabinets, ils en cherchent. Cependant, la différence se situe au niveau de la technique de démarchage, d’approche de la clientèle qui fait que le jeune qui commence saura comment aborder le marché et comment trouver du travail avant que les anciens ne lui viennent en aide.
Abidjan.net : parlant des attentes, après avoir écouté vos confrères, penses-vous avoir les moyens pour répondre à toutes leurs aspirations?
M. Flan Oulaï : je dirai oui, si la moyenne d’âge est de 56 ans, les jeunes nous n’en avons pas assez. Beaucoup ont commencé avec moi, et ces personnes là savent aujourd’hui que l’expérience de l’équipe qui est avec moi, composée de jeunes et de gens qui depuis 05, 10 voir 15 ans d’expérience, travaille pour la profession comptable. Cette équipe là, elle est prête et les gens que nous avons rencontrés sont convaincus que c’est la meilleure équipe pour mener le bon combat pour les experts comptables.
Abidjan.net : quand vous serez élu, serez- vous disposé à collaborer avec vos adversaires ?
M. Flan Oulaï : si vous vous referez à notre slogan de campagne qui est « unité », en plus du fait que nous ne sommes pas nombreux, nous ne sommes que 125, pour que la profession aille de l’avant, il faut que nous marchions la main dans la main. Les formations dont nous parlons aujourd’hui, il y a des formateurs dans l’autre camp et j’en connais. Nous allons travailler pour tous les experts comptables.
Moi, j’ai de la disponibilité et je veux la mettre au service de l’ordre des experts comptables. L’équipe également qui m’accompagne a cette disponibilité là et ensemble nous allons travailler parce qu’un conseil de neuf personnes ne peut pas faire le travail. Il faut l’ensemble des membres de la profession pour que le travail soit fait. Pour que toutes les commissions à créer et qui sont nombreuses, soient pourvues avec l’ensemble des membres de la profession pour que le travail soit fait et que la commission évolue.
Abidjan.net : quelle perspective de collaboration entendez-vous initier entre l’ordre des experts comptables et l’Etat de Côte d’Ivoire ?
M. Flan Oulaï : l’Etat de Côte d’Ivoire est déjà engagé auprès de nous. Nous avons le commissaire du gouvernement qui est partie prenante du conseil donc l’Etat est avec nous. Nous voulons renforcer cette collaboration avec l’Etat, afin que quand il y a des appels d’offres, ce soit d’abord les experts comptables de Côte d’Ivoire qui soient appelés, parce que nous en avons les capacités. Quand il y a des problèmes économiques à discuter que, les experts comptables soient appelés. Voilà ce que nous attendons de l’Etat, parce que nous avons les capacités nécessaires de faire ce travail. Nous l’avons démontré à maintes reprises.
Chaque fois qu’il y a eu un gouvernement, nous avons été associés pour faire les audits de toutes les sociétés, pour que le gouvernement prenne des décisions. Nous sommes capables de faire ce travail, et l’expert comptable aujourd’hui, je dirai est au cœur de l’économie. Je terminerai en disant à mes confrères de nous faire confiance. Faites-nous confiance et nous bâtirons un ordre fort.
Abidjan.net : à quelques jours du 18 décembre, quel l’appel lancez-vous à l’endroit de vos confrères, à vos collègues avant les élections?
M. Flan Oulaï : je dirai à tous les confrères que l’unité que nous prônons, ne sera pas un vain mot. Je leur ferai savoir que renforcer l’ordre sera notre crédo. Je leur dirai également que l’expérience de l’équipe, car c’est elle qui travaille, le président n’est qu’un coordonnateur, qui est au service de la profession depuis plusieurs années permettra de traiter toutes les attentes.
Si Dieu le permet, nous arriverons à satisfaire ces attentes là. Certaines peuvent prendre du temps, mais nous sommes convaincus que la main dans la main, cette équipe fera en sorte que tout le monde dise que nous sommes le meilleur cheval pour diriger le destin de la profession.
Les experts comptables veulent un ordre fort, qui soit connu et c’est cela que nous avons commencé à travers cette campagne. En faisant en sorte que pendant deux semaines les experts comptables soient sur toutes les pages des réseaux sociaux, dans tous les journaux et que toute la population entende parler de nous. C’est le début du travail que nous allons faire demain.
Réalisée par Didier Assoumou,
Assistant : Job Attéméné.
Abidjan.net : vous êtes candidat à l’élection du Président des experts comptables de Côte d’Ivoire, comment s’est déroulée de façon générale la campagne ?
M. Flan Oulaï : permettez-moi monsieur d’abord de dire un grand merci à toute la presse, à abidjan.net, à la presse écrite également qui nous a accompagné le long de cette campagne. Cette campagne s’est déroulée dans les conditions parfaites de transparence, de convivialité et de confraternité. Elle a permis à notre équipe de présenter son programme et de demander le suffrage des experts comptables qui vont être les électeurs le 18 décembre.
Abidjan.net : durant cette campagne électorale, quelles sont les aspirations ou les attentes que vous avez recueillies de la part de vos confrères, qu’est-ce que les experts comptables attendent de leur futur candidat ?
M. Flan Oulaï : je répondrai à cette question en vous racontant une anecdote. Lorsque j’ai rencontré un de nos confrères, le mot qu’il a employé est certes trop fort, mais cela traduit bien les attentes de nos confrères. Il a dit ceci, ‘’l’ordre est en déconfiture’’. Je lui ai dit, cher confrère tu exagères et que le mot était un peu fort, parce qu’il y a une équipe qui était là, et qui a travaillé. En réalité qu’est-ce qu’il voulait dire ? Et c’est l’attente de tout le monde. Tout le monde veut un ordre fort. Un ordre qui fasse connaître l’existence des experts comptables et qui fasse en sorte que les experts comptables fassent partie de la vie économique de la nation. Un ordre grâce auquel les experts comptables soient consultés sur toutes les questions financières et comptables de la nation. Voilà ce que veulent les experts comptables.
Ensuite bien entendu, un ordre fort est celui par lequel les experts comptables trouvent du travail et soient les premiers à être consultés au plan national, en lieu et place des cabinets étrangers qui viennent faire le travail à leur place. C’est donc cela que nous demandons à nos autorités, faire en sorte qu’elles se tournent vers les experts comptables pour que ceux-ci trouvent à travailler parce que la compétence, ils en ont.
Il y a aussi des attentes sur la formation qui constitue la base de la qualité. Si vous voulez parler de qualité, il faut de la formation. Il faut que chacun soit à jour de toutes les évolutions technologiques et techniques de la profession comptable. Voilà de façon globale, les attentes. Il y en a énormément et c’est pourquoi le prochain conseil doit être essentiellement constitué des gens qui soient prêts à travailler.
M. Flan Oulaï : il y a également l’un des soucis majeurs de la profession qui est la jeunesse. Le fait est que la profession est vieillissante, la moyenne d’âge est de 56 ans et nous avons aujourd’hui des jeunes qui aspirent à embrasser cette fonction. Mais pour qu’ils embrassent cette profession, ils ont besoin justement du soutien des anciens et ils ont souhaité avoir ce soutien de la part des anciens. C’est quelque chose que nous avons entendu et les réflexions peuvent être menées. Celles-ci vont porter sur comment leur donner la technique nécessaire pour conquérir les marchés ? Ce sont des choses qu’il faut leur apprendre. Ça va être l’objet de formation.
Comment faire en sorte que les jeunes qui commencent obtiennent des financements ? Des négociations peuvent être menées avec des groupes bancaires pour que avec une certaine garantie, mais il faut y réfléchir, les jeunes qui débutent puissent avoir du travail. Le travail, c’est vrai que c’est difficile à trouver, même les grands cabinets, ils en cherchent. Cependant, la différence se situe au niveau de la technique de démarchage, d’approche de la clientèle qui fait que le jeune qui commence saura comment aborder le marché et comment trouver du travail avant que les anciens ne lui viennent en aide.
Abidjan.net : parlant des attentes, après avoir écouté vos confrères, penses-vous avoir les moyens pour répondre à toutes leurs aspirations?
M. Flan Oulaï : je dirai oui, si la moyenne d’âge est de 56 ans, les jeunes nous n’en avons pas assez. Beaucoup ont commencé avec moi, et ces personnes là savent aujourd’hui que l’expérience de l’équipe qui est avec moi, composée de jeunes et de gens qui depuis 05, 10 voir 15 ans d’expérience, travaille pour la profession comptable. Cette équipe là, elle est prête et les gens que nous avons rencontrés sont convaincus que c’est la meilleure équipe pour mener le bon combat pour les experts comptables.
Abidjan.net : quand vous serez élu, serez- vous disposé à collaborer avec vos adversaires ?
M. Flan Oulaï : si vous vous referez à notre slogan de campagne qui est « unité », en plus du fait que nous ne sommes pas nombreux, nous ne sommes que 125, pour que la profession aille de l’avant, il faut que nous marchions la main dans la main. Les formations dont nous parlons aujourd’hui, il y a des formateurs dans l’autre camp et j’en connais. Nous allons travailler pour tous les experts comptables.
Moi, j’ai de la disponibilité et je veux la mettre au service de l’ordre des experts comptables. L’équipe également qui m’accompagne a cette disponibilité là et ensemble nous allons travailler parce qu’un conseil de neuf personnes ne peut pas faire le travail. Il faut l’ensemble des membres de la profession pour que le travail soit fait. Pour que toutes les commissions à créer et qui sont nombreuses, soient pourvues avec l’ensemble des membres de la profession pour que le travail soit fait et que la commission évolue.
Abidjan.net : quelle perspective de collaboration entendez-vous initier entre l’ordre des experts comptables et l’Etat de Côte d’Ivoire ?
M. Flan Oulaï : l’Etat de Côte d’Ivoire est déjà engagé auprès de nous. Nous avons le commissaire du gouvernement qui est partie prenante du conseil donc l’Etat est avec nous. Nous voulons renforcer cette collaboration avec l’Etat, afin que quand il y a des appels d’offres, ce soit d’abord les experts comptables de Côte d’Ivoire qui soient appelés, parce que nous en avons les capacités. Quand il y a des problèmes économiques à discuter que, les experts comptables soient appelés. Voilà ce que nous attendons de l’Etat, parce que nous avons les capacités nécessaires de faire ce travail. Nous l’avons démontré à maintes reprises.
Chaque fois qu’il y a eu un gouvernement, nous avons été associés pour faire les audits de toutes les sociétés, pour que le gouvernement prenne des décisions. Nous sommes capables de faire ce travail, et l’expert comptable aujourd’hui, je dirai est au cœur de l’économie. Je terminerai en disant à mes confrères de nous faire confiance. Faites-nous confiance et nous bâtirons un ordre fort.
Abidjan.net : à quelques jours du 18 décembre, quel l’appel lancez-vous à l’endroit de vos confrères, à vos collègues avant les élections?
M. Flan Oulaï : je dirai à tous les confrères que l’unité que nous prônons, ne sera pas un vain mot. Je leur ferai savoir que renforcer l’ordre sera notre crédo. Je leur dirai également que l’expérience de l’équipe, car c’est elle qui travaille, le président n’est qu’un coordonnateur, qui est au service de la profession depuis plusieurs années permettra de traiter toutes les attentes.
Si Dieu le permet, nous arriverons à satisfaire ces attentes là. Certaines peuvent prendre du temps, mais nous sommes convaincus que la main dans la main, cette équipe fera en sorte que tout le monde dise que nous sommes le meilleur cheval pour diriger le destin de la profession.
Les experts comptables veulent un ordre fort, qui soit connu et c’est cela que nous avons commencé à travers cette campagne. En faisant en sorte que pendant deux semaines les experts comptables soient sur toutes les pages des réseaux sociaux, dans tous les journaux et que toute la population entende parler de nous. C’est le début du travail que nous allons faire demain.
Réalisée par Didier Assoumou,
Assistant : Job Attéméné.
