La 28e édition de l’Afrobasket 2015 a vu le triomphe du Nigeria aux dépens du champion en titre sortant, l’Angola (74-65). La Côte d’Ivoire a fini 12e sur 16 nations à cette compétition qualificative pour les Jeux Olympiques de Rio 2016.
De la 4e place en 2013 à la 12e place en 2015. Une régression énorme pour la Côte d’Ivoire. Elle ne sera donc pas à Rio en 2016, comme ce fut le cas pour la Coupe du monde FIBA en Espagne en 2014. Une débâcle de la délégation ivoirienne, qui a pour origine la mauvaise préparation et les querelles autour des primes des joueurs convoqués. Pour cette compétition, le sélectionneur national Ocansey Hugues avait prévu s’appuyer sur l’ossature de la campagne de 2013, constitué de Konaté Stéphane, Fréjus Zerbo, Lamiza Hervé, Affi Anderson et autres. Ces cadors qui avaient des précédents avec la Fédération et le ministère des Sports liés aux primes de la campagne de 2013, des éliminatoires de l’Afrobasket et du tournoi de la Chine ont dû renoncer à défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire. Une grève a même été entamée par ces derniers pour réclamer leurs primes. Mais rien n’y fit. Conséquence, Ocansey Hugues s’est tourné vers les locaux pour négocier une place pour les Jeux Olympiques de Rio 2016, l’autre épisode fâcheux pour les Eléphants basketteurs avant l’Afrobasket 2015 a été la préparation en dent de scie effectuée par la Côte d’Ivoire. Cette préparation qui a démarré à Abidjan en juillet, devrait s’achever en Espagne le 17 août 2015. Elle devrait se faire en trois étapes Abidjan en France et en Espagne. Malheureusement, les étapes de la France et de l’Espagne n’ont pu être réalisées. La raison au manque de moyens financier. Abidjan et Rabat ont permis aux Eléphants d’effectuer une préparation minimale. Qui a connu deux semaines d’arrêt. Elle a été sanctionnée par quatre matchs amicaux avec le Mali et le Maroc. « C’est une honte pour la Côte d’Ivoire d’occuper ce rang. Et cela ne m’étonne pas. C’est comme si tout était planifié, programmé pour que la Côte d’Ivoire ne se qualifie pas pour les Jeux Olympiques. De la fédération, en passant par le ministère des Sports pour en arriver aux joueurs. Tous ont joué un rôle dans la débâcle de la Côte d’Ivoire. La Fédération en premier. La question des primes qui date de 2013 aurait pu être gérée avant cette compétition. Mais la Fédération est restée bras croisés et a attendu le regroupement pour sortir à nouveau le dossier. Cela n’est pas de la gestion. Touré Boubakari, président de la Fibb aurait dû anticiper. Au niveau du financement, la Fédération aurait dû chercher des moyens additionnels plutôt que de compter entièrement sur l’Etat. Le sport n’est pas une priorité pour l’Etat», a confié un président de club. Selon plusieurs acteurs de la balle au panier en Côte d’Ivoire, le mouvement sportif doit tirer les leçons de la débâcle pour mieux préparer la prochaine compétition qui aura lieu dans quatre ans.
Les locaux, un bon vivier à préserver
En cinq rencontres disputées, les Eléphants ont enregistré deux victoires, pour trois défaites. Ces deux victoires au tour préliminaire dans le groupe D, ont permis au groupe d’Ocansey Hugues de finir 2e avec 5 points. Seul le Cap Vert a fait fléchir la Côte d’Ivoire dans le groupe D. Le Mali et la Mozambique ont largement dominé la Côte d’Ivoire au tour suivant. Malgré ces résultats, les locaux venus en pompier ont tout donné. Meité Alassane (ABC), Serge Asselain (Stade d’Abidjan), Cédric Kouadio (Mata), Oulai Kehasson (ABC) ont fait montre de leur talents. Un bon vivier à conserver pour les futures batailles.
Ange K
De la 4e place en 2013 à la 12e place en 2015. Une régression énorme pour la Côte d’Ivoire. Elle ne sera donc pas à Rio en 2016, comme ce fut le cas pour la Coupe du monde FIBA en Espagne en 2014. Une débâcle de la délégation ivoirienne, qui a pour origine la mauvaise préparation et les querelles autour des primes des joueurs convoqués. Pour cette compétition, le sélectionneur national Ocansey Hugues avait prévu s’appuyer sur l’ossature de la campagne de 2013, constitué de Konaté Stéphane, Fréjus Zerbo, Lamiza Hervé, Affi Anderson et autres. Ces cadors qui avaient des précédents avec la Fédération et le ministère des Sports liés aux primes de la campagne de 2013, des éliminatoires de l’Afrobasket et du tournoi de la Chine ont dû renoncer à défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire. Une grève a même été entamée par ces derniers pour réclamer leurs primes. Mais rien n’y fit. Conséquence, Ocansey Hugues s’est tourné vers les locaux pour négocier une place pour les Jeux Olympiques de Rio 2016, l’autre épisode fâcheux pour les Eléphants basketteurs avant l’Afrobasket 2015 a été la préparation en dent de scie effectuée par la Côte d’Ivoire. Cette préparation qui a démarré à Abidjan en juillet, devrait s’achever en Espagne le 17 août 2015. Elle devrait se faire en trois étapes Abidjan en France et en Espagne. Malheureusement, les étapes de la France et de l’Espagne n’ont pu être réalisées. La raison au manque de moyens financier. Abidjan et Rabat ont permis aux Eléphants d’effectuer une préparation minimale. Qui a connu deux semaines d’arrêt. Elle a été sanctionnée par quatre matchs amicaux avec le Mali et le Maroc. « C’est une honte pour la Côte d’Ivoire d’occuper ce rang. Et cela ne m’étonne pas. C’est comme si tout était planifié, programmé pour que la Côte d’Ivoire ne se qualifie pas pour les Jeux Olympiques. De la fédération, en passant par le ministère des Sports pour en arriver aux joueurs. Tous ont joué un rôle dans la débâcle de la Côte d’Ivoire. La Fédération en premier. La question des primes qui date de 2013 aurait pu être gérée avant cette compétition. Mais la Fédération est restée bras croisés et a attendu le regroupement pour sortir à nouveau le dossier. Cela n’est pas de la gestion. Touré Boubakari, président de la Fibb aurait dû anticiper. Au niveau du financement, la Fédération aurait dû chercher des moyens additionnels plutôt que de compter entièrement sur l’Etat. Le sport n’est pas une priorité pour l’Etat», a confié un président de club. Selon plusieurs acteurs de la balle au panier en Côte d’Ivoire, le mouvement sportif doit tirer les leçons de la débâcle pour mieux préparer la prochaine compétition qui aura lieu dans quatre ans.
Les locaux, un bon vivier à préserver
En cinq rencontres disputées, les Eléphants ont enregistré deux victoires, pour trois défaites. Ces deux victoires au tour préliminaire dans le groupe D, ont permis au groupe d’Ocansey Hugues de finir 2e avec 5 points. Seul le Cap Vert a fait fléchir la Côte d’Ivoire dans le groupe D. Le Mali et la Mozambique ont largement dominé la Côte d’Ivoire au tour suivant. Malgré ces résultats, les locaux venus en pompier ont tout donné. Meité Alassane (ABC), Serge Asselain (Stade d’Abidjan), Cédric Kouadio (Mata), Oulai Kehasson (ABC) ont fait montre de leur talents. Un bon vivier à conserver pour les futures batailles.
Ange K
