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Société Publié le lundi 28 septembre 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Journée promotionnelle du genre (Jpg) : La 1ère édition a démarré

La 1ère édition de la Journée promotionnelle du genre (Jpg) a eu lieu le mercredi 23 septembre 2015 à Abidjan-Plateau. Elle a eu pour thème : « Femmes et secteur industriel en Côte d’Ivoire : Enjeux et défis. »
Selon Moussa Dosso, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, la problématique du développement est de plus en plus centrée sur le genre ces dernières années. L’un des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) défini par les Nations unies est à juste titre l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme. « L’intégration de la perspective du genre est une approche globale qui doit concerner tous les stades (conception, planification, mise en œuvre, suivi et évaluation) d’élaboration des politiques, programmes et projets de développement », a-t-il dit. Pour lui, l’existence d’une cellule sur le genre au sein de son ministère se justifie. Et la mission de veille sur l’égalité des sexes, l’équité et le genre est une des priorités du gouvernement. Pour Joséphine Charlotte Mayumakala, représentante spéciale de la présidente de la commission de l’Union Africaine et chef de bureau de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, et représentant le parrain, M Ifeoma Akabogu-Chinwauba Mni, ambassadeur de la République fédérale du Nigeria en Côte d’Ivoire, le fondement du combat contre les disparités entre l’homme et la femme vient de ce que des disparités sont créées par la société. « C’est nous, dans la conception de la nature, qui donnons des rôles aux garçons et aux petites filles dès la naissance. Nous apprenons aux filles à être soumises, timides, à n’embrasser quand elles deviennent grandes, que des études qui leurs sont réservées. Quant aux garçons, c’est le courage, l’entreprenariat des grandes choses qui leurs sont appris », a-t-elle souligné. A l’en croire les petites filles sont assignées aux rôles secondaires et ces disparités ne peuvent être corrigées que dans les familles. « Pendant que les garçons étudient ou s’exercent à ce qu’ils pourront devenir plus tard, les filles font la vaisselle ou accompagnent leurs mères aux champs. Et cela est beaucoup sensible dans l’univers Africain. » Pour Tanoh Florence, Secrétaire exécutif de la Cellule du Genre au Ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation professionnelle, les statistiques disent que les femmes sont pauvres et sans formations. Mais selon elle, ces femmes ne sont pas à la place qu’il faut. « Je suis heureuse que nous ayons plusieurs personnes qui aient participé à notre temps de partage. Partout dans ce pays, on a une jeunesse qui en veut, qui veut montrer ses capacités, ses valeurs. Et nous avons voulu que des jeunes filles de familles ordinaires puissent montrer ce qu’elles font quotidiennement mais qui n’est pas su. Notre objectif était de réunir tout le monde, nous sommes satisfait », a-t-elle conclu. La Jpg vise à faire la promotion de l’’approche genre en vue d’amener les uns et les autres à l’adopter comme outil de travail dans leurs structures respectives.

HG
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