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Politique Publié le jeudi 15 octobre 2015 | L’expression

Ahoua N’Doli Théophile (DDC de ADO à Bongouanou) : Pourquoi nos parents ne doivent pas voter pour Affi N’Guessan

© L’expression Par DR
Ahoua N’Doli Théophile (DDC de ADO à Bongouanou)
Après le passage du président-candidat dans le Moronou, les équipes de campagne de cette région continuent de sillonner les localités pour vendre le candidat du Rhdp. Dans cette interview, Ahou N’Doli Théophile, Directeur régional de campagne associé et DDC du candidat du Rhdp à Bongouanou déballe ses stratégies et exhorte ses parents à ne pas gaspiller les voix en votant pour Affi N’Guessan

Vous êtes directeur régional de campagne associé dans le Moronou et directeur départemental de campagne au niveau de Bongouanou, qui est une zone supposée être un fief de votre adversaire. Comment les choses se déroulent-elles sur le terrain ?
Quand vous parlez de Bongouanou comme fief de notre adversaire, ça, c’était en 2010. Aujourd’hui, le contexte a changé. En 2010, le Fpi était au pouvoir et les populations avaient cru en ce régime. Mais les quatre années et demie du président Ouattara ont permis de changer beaucoup de choses, surtout un changement au niveau des perceptions et des mentalités. Quand les gens ont fait une comparaison entre ce qu’ils ont obtenu et ce qu’ils n’ont pas obtenu en dix ans et ce qu’ils ont obtenu et ce qu’ils n’ont pas obtenu en quatre ans et demi, il n’y a pas match. En quatre ans et demi, le président Ouattara a changé totalement la Côte d’Ivoire. Et les gens savent aujourd’hui que c’est en suivant ce monsieur qu’ils pourront obtenir quelque chose. C’est ce message que nous passons à nos parents. S’ils veulent le développement, qu’ils suivent le président Ouattara et qu’ils le votent.

Le candidat Ouattara vient d’effectuer une sortie dans votre zone et son meeting a drainé beaucoup de monde. Quels ont été les secrets de la mobilisation dans ce bastion supposé du Fpi ?
Ce que je ne cesse de répéter, c’est que les choses ont changé. Sur le terrain, il est vrai que Bongouanou n’a pas eu un certain nombre de choses qu’on attendait. Mais à travers la presse et la télévision, nos parents ont vu ce que le président fait pour la Côte d’Ivoire. Ils ont compris que c’est avec lui qu’ils peuvent obtenir quelque chose. Ils ont donc décidé de le suivre ; c’est pourquoi la mobilisation a été totale. Vous étiez à Bongouanou et vous avez été témoin de ce qui s’est passé là-bas. Certains de vos confrères ont parlé d’émeute à Bongouanou, d’autres ont parlé de 100 000 personnes mobilisées pour accueillir Ouattara. Tout ce ceci pour dire que certaines personnes auront des surprises au soir du 25 octobre. Les Agni savent aujourd’hui qui peut faire leur bien et celui qui peut faire leur bien s’appelle Alassane Ouattara.

La région du Moronou n’a pas encore reçu une visite d’Etat. Sur le terrain, il se dit aussi que Bongouanou n’a pas bénéficié suffisamment des retombées du PPU. Ne pensez-vous pas cet état de fait risque de compliquer votre travail de mobilisation au profit du chef de l’Etat ?
Oui, mais nos parents ont également compris que quand le président Ouattara dit quelque chose, il le fait. Sous l’ancien régime, il y a eu beaucoup de promesses pour notre région et aucun de ces projets n’a été réalisé. Mais ils ont vu ailleurs que quand le président Ouattara promet quelque chose, il le fait. Partant de là, nos parents croient fermement au président Ouattara. Le président a dit qu’il a reçu notre livre blanc et que l’essentiel de son contenu sera réalisé au cours de son deuxième mandat. Nous et nos parents, croyons au président Ouattara et c’est là un motif supplémentaire de le soutenir.

Votre frère Pascal Affi N’Guessan est le candidat du Fpi, donc votre adversaire à cette élection présidentielle. Comment se déroule la campagne dans les familles et dans les villages ?
Il n’y a aucun problème entre nous. Comme vous le dites, Affi N’Guessan est un frère du Moronou. Nous n’avons pas de problème particulier avec lui, mais chacun bat sa campagne et essaie d’avancer ses arguments pour convaincre les parents pour dire qu’il est le meilleur. Mais nous disons à nos parents de ne pas gaspiller leurs voix parce que dans tous les cas, Affi N’Guessan ne gagnera pas. Par conséquent toutes les voix qu’ils porteraient sur Affi N’Guessan sont des voix gaspillés qui pourraient être au profit de celui qui peut apporter quelque chose au Moronou.

L’un des problèmes du Moronou, c’est la cohésion au sein des cadres. Est-ce que pour cette campagne, la cohésion est revenue en votre sein pour parler d’une même voix au profit de votre candidat ?
En principe, les choses pourraient être faciles pour nous. A supposé qu’il ait des clans. Mais à partir du moment où tous les clans soutiennent le président Ouattara, ceci ne devrait plus poser de problème. A partir du moment lesdits clans sont dans la trajectoire du président Ouattara, c’est tant mieux pour notre candidat. Ce n’est pas de la farce, nous battons campagne ensemble pour le président Alassane Ouattara. Mme Aka Véronique, épouse Bra Kanon et moi, sommes tout le temps ensemble pour battre la campagne. Nous ne singeons pas. La vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Ama Tehoua est au niveau national de de campagne. Ce qui fait qu’elle plus avec le ministre Ahoussou Jeannot. Mais chaque fois qu’elle le peut, elle vient nous donner des coups de main à Bongouanou. Nous sommes ensemble, il n’y a pas de problème particulier.

Au passage du candidat du Rhdp votre région, le Moronou a décaissé 20 millions de Franc Cfa pour la campagne du président. C’est vous qui avez fait le discours qui a annoncé les dons, qu’elle est la portée de ce geste ?
Nous pensons que tous les petits ruisseaux peuvent permettre de ravitailler une rivière ou un fleuve. La campagne du président Ouattara coûte plus chère que notre geste, mais si chacun donne un peu, ceci peut aider. Nous devons tous contribuer à son élection. Nous devons nous investir physiquement pour battre la campagne, mais nous devons nous investir financièrement aussi pour l’aider. Je vais vous rappeler un fait. En 1970, le président Félix Houphouët Boigny était en campagne et il y a une dame qui est venue lui remettre 100 000 F Cfa comme sa contribution pour la campagne. Le président Houphouët en a été très ému. Bien sûr que ce n’est pas avec 100 000 F qu’il faisait la campagne, mais c’est le geste et la volonté d’aider. Les 20 millions que nous avons donnés sont donc la contribution du Moronou pour la campagne du président.

Pour les dix derniers jours, à quoi doit-on s’attendre pour la suite de la campagne ?
Nous avons décidé de descendre sur le terrain. Le président était à Bongouanou le samedi 10 octobre. Dès le lendemain dimanche, avec le Premier ministre Ahoussou, nous étions à Arrah et M’Batto. Le lundi qui a suivi, j’ai réuni toutes les équipes de campagne. Chacune a établi un programme jour par jour et ce, jusqu’au 23 octobre. Ensuite nous avons exigé la même démarche pour les directeurs de campagne dans les quartiers et dans les villages. Nous avons donc établi un programme complet et détaillé que nous allons dérouler sur le terrain. Jusqu’au 23 octobre, nous serons sur le terrain, jours et nuits
Réalisé par Kra Bernard
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