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Société Publié le vendredi 12 février 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Polluants organiques persistants : Des enseignants et élèves du secondaire sensibilisés sur ce fléau

A l’initiative du ministère de l’Environnement et du Développement durable, un atelier de sensibilisation dédié aux enseignants et élèves du secondaire s’est déroulé le mercredi 10 février 2016 à la Direction générale de l’Environnement sise à la Riviera 3. Et c’est le professeur Kouadi Georges, Directeur général de l’Environnement qui a justifié l’organisation d’un tel atelier. Selon lui, la rencontre de ce jour avait pour objectif de poursuivre la sensibilisation des parties prenantes, notamment les enseignants pour leur rôle d’éducateur et les élèves pour leur éducation à bas âge. Il s’agira de leur inculquer une meilleure compréhension des impacts sanitaires et environnementaux Polluants organiques persistants (POPs), aux fins de mener des actions de relais dans leurs milieux respectifs, pour une gestion écologiquement rationnelle des POPs en Côte d’Ivoire.
Avant lui, M. Issouf Ouattara, Représentant-résident de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) a indiqué que les POPs comptent parmi les polluants les plus dangereux. Les différents pesticides, substances chimiques industrielles, ou sous-produits involontairement des procédés industriels ou d’autres processus sont hautement toxiques, persistantes et ignorent les frontières internationales. Ils ont des effets néfastes sur la santé humaine, animale et sur l’environnement. Selon lui, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les pesticides causent 250.000 décès accidentels par an, et près de 3 millions de personnes souffrent de maladies chroniques spécifiques et non spécifiques, surtout dans les pays en développement. Des pays particulièrement exposés aux risques que représentent les POPs, parce qu’ils n’ont pas accès aux technologies et moyens de contrôle et de suivi. Il a indiqué qu’en Afrique, pas moins de 50.000 tonnes de pesticides périmés contaminent le sol, l’eau l’air et les sources d’aliments. Des pesticides qu’on trouve bien souvent à proximité des populations, notamment les plus pauvres. C’est pourquoi, en Côte d’Ivoire, l’ONUDI s’est engagée, avec l’appui du Fonds mondial pour l’Environnement (FEM), à coopérer dans la revue de son Plan National de Mise en Œuvre de la Convention de Stockholm signée par ce pays en mai 2001 et ratifiéé en janvier 2004.

OG
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