L’UFR des Sciences Médicales de l’Université Alassane Ouattara en collaboration avec le service de Pneumologie du CHU de Bouaké a organisé le mercredi 25 mai 2016 à la gare routière, une campagne de sensibilisation de lutte contre le tabagisme à l’attention des jeunes de 15 à 45 ans et en particulier aux transporteurs de la ville.
Pour le Professeur Méliane N’dhatz-Sanogo, initiatrice de cette campagne, la prévention des maladies liées au tabac reste l’une des préoccupations majeures des autorités politiques et sanitaires de la Côte d’Ivoire. « C’est pourquoi, nous avons besoin de votre implication personnelle pour relever le défi », a-t-elle dit. A l’en croire, le but de sa campagne est de souligner les risques pour la santé liés à la consommation de tabac et de plaider en faveur de politiques efficaces pour réduire cette consommation en prélude à la journée mondiale sans tabac. A cette occasion, elle a attiré l’attention qu’en Côte d’Ivoire, la consommation du tabac devient de plus en plus préoccupante tant par le nombre croissant de fumeurs, que par celui des victimes des effets nocifs de la fumée, c’est-à-dire les fumeurs passifs. « Dans ce cadre, les passagers représentent un groupe particulièrement important. C’est pourquoi, le tabagisme ne mérite pas de bénéficier d’une banalisation quelconque en particulier chez les jeunes filles et garçons », a fait savoir Pr N’Dhatz-Sanogo. Pour elle, quand le fumeur ‘’tire’’ sa cigarette, le cône de combustion est porté à 1000°C. Et sa fumée contient plus de 4.000 corps chimiques, dont une cinquantaine au moins, sont reconnus comme cancérigènes pour l’homme. « On y trouve du monoxyde de carbone, de l’acétone, du cyanure d’hydrogène, de l’ammoniac, du mercure, du plomb, du benzène ou encore du cadmium… Bref, un beau florilège de métaux lourds et autres polluants, que l’entourage du fumeur partage avec lui », a-t-elle précisé. Faisant ainsi savoir que désormais à Bouaké, chaque deux mois, la campagne de sensibilisation de lutte contre le tabagisme va cibler une tranche de la population. Les premières cibles de la campagne, sont les différents syndicats de transporteurs, des ONG de lutte antitabac, d’élus et cadres de Bouaké ainsi que les directeurs régionaux du transport, et de la santé et de l’hygiène publique. Elle a été marquée par une projection de film sur le thème « Bouaké sans tabac ». Occasion pour Diarrassouba Ibrahim dit ‘’IB Major’’, secrétaire général de l’union des jeunes transporteurs de Bouaké (UJTB), de remercier l’initiative du Pr N’Dhatz-Sanogo. Toutefois, il a traduit l’engagement de ses camarades à respecter la journée sans tabac à la gare routière. « Il y va également de notre santé. Nous, transporteurs, nous devons prendre conscience des conséquences négatives de la consommation du tabac sur le plan sanitaire, économique et social », a-t-il dit. Cette campagne était placée sous le parrainage de Diomandé Lassina, député de Bouaké
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Pour le Professeur Méliane N’dhatz-Sanogo, initiatrice de cette campagne, la prévention des maladies liées au tabac reste l’une des préoccupations majeures des autorités politiques et sanitaires de la Côte d’Ivoire. « C’est pourquoi, nous avons besoin de votre implication personnelle pour relever le défi », a-t-elle dit. A l’en croire, le but de sa campagne est de souligner les risques pour la santé liés à la consommation de tabac et de plaider en faveur de politiques efficaces pour réduire cette consommation en prélude à la journée mondiale sans tabac. A cette occasion, elle a attiré l’attention qu’en Côte d’Ivoire, la consommation du tabac devient de plus en plus préoccupante tant par le nombre croissant de fumeurs, que par celui des victimes des effets nocifs de la fumée, c’est-à-dire les fumeurs passifs. « Dans ce cadre, les passagers représentent un groupe particulièrement important. C’est pourquoi, le tabagisme ne mérite pas de bénéficier d’une banalisation quelconque en particulier chez les jeunes filles et garçons », a fait savoir Pr N’Dhatz-Sanogo. Pour elle, quand le fumeur ‘’tire’’ sa cigarette, le cône de combustion est porté à 1000°C. Et sa fumée contient plus de 4.000 corps chimiques, dont une cinquantaine au moins, sont reconnus comme cancérigènes pour l’homme. « On y trouve du monoxyde de carbone, de l’acétone, du cyanure d’hydrogène, de l’ammoniac, du mercure, du plomb, du benzène ou encore du cadmium… Bref, un beau florilège de métaux lourds et autres polluants, que l’entourage du fumeur partage avec lui », a-t-elle précisé. Faisant ainsi savoir que désormais à Bouaké, chaque deux mois, la campagne de sensibilisation de lutte contre le tabagisme va cibler une tranche de la population. Les premières cibles de la campagne, sont les différents syndicats de transporteurs, des ONG de lutte antitabac, d’élus et cadres de Bouaké ainsi que les directeurs régionaux du transport, et de la santé et de l’hygiène publique. Elle a été marquée par une projection de film sur le thème « Bouaké sans tabac ». Occasion pour Diarrassouba Ibrahim dit ‘’IB Major’’, secrétaire général de l’union des jeunes transporteurs de Bouaké (UJTB), de remercier l’initiative du Pr N’Dhatz-Sanogo. Toutefois, il a traduit l’engagement de ses camarades à respecter la journée sans tabac à la gare routière. « Il y va également de notre santé. Nous, transporteurs, nous devons prendre conscience des conséquences négatives de la consommation du tabac sur le plan sanitaire, économique et social », a-t-il dit. Cette campagne était placée sous le parrainage de Diomandé Lassina, député de Bouaké
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
