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Économie Publié le mercredi 25 janvier 2017 | La Tribune du Patronat

Le Patronat ivoirien : Jean-Marie ACKAH PDG du groupe SIPRA prend les rênes de la CGECI pour trois ans

© La Tribune du Patronat Par Cyprien K.
AG ordinaire de la CGECI: Jean-Marie Ackah succède officiellement à Jean Kacou Diagou à la tête du patronat ivoirien
Vendredi 25 novembre 2016. Abidjan. Les membres de la confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire ont tenu une Assemblée générale ordinaire. Cette rencontre a surtout été marquée par la prise officielle de fonction de Jean-Marie Ackah à la présidence du patronat ivoirien succédant à Jean Kacou Diagou. Photo: Jean-Marie Ackah, président de la CGECI
Elu par le Conseil d’administration de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) au cours de sa session du 27 octobre 2016, pour succéder à Jean Kacou DIAGOU, Jean-Marie ACKAH a été adoubé par l’Assemblée générale ordinaire du patronat ivoirien qui a eu lieu le 25 novembre 2016.


Au terme de l’Assemblée Générale Ordinaire de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) qui s’est tenue le vendredi 25 Novembre 2016 à la Maison de l’entreprise au Plateau, le Président entrant M. Jean-Marie ACKAH a succédé à M. Jean Kacou DIAGOU à la présidence de la CGECI.
Le nouveau Président entend « capitaliser les actifs de la présidence de son prédécesseur pour relever les nouveaux défis auxquels le secteur privé ivoirien doit faire face ». Et le challenge principal à cet effet, est de son point de vue « de faire en sorte que la belle dynamique de croissance dans laquelle baigne l’économie nationale profite encore plus à l’ensemble du secteur privé national ».
En effet, sous la houlette du président Jean Kacou DIAGOU, la CGECI a réussi le pari de s’imposer auprès des pouvoirs publics et des institutions régionales et internationales comme un porte-voix crédible du secteur privé ivoirien. Sur cet actif qu’il a qualifié «d’important», le nouveau patron des patrons ivoiriens, ambitionne «d’asseoir un mouvement patronal fort œuvrant en partenariat dynamique avec le gouvernement pour l’atteinte du cap de développement que s’est fixé la Côte d’Ivoire, à savoir être une économie émergente d’ici à 2020 ».

La Côte d’Ivoire émergente, c’est d’abord un secteur privé compétitif

Pour le nouveau président du patronat ivoirien, les choses sont on ne peut plus claires: «la Côte d’Ivoire, pays émergent, c’est d’abord et avant tout un secteur privé dynamique et compétitif ». Et sur ce front, malgré les progrès réalisés « beaucoup reste encore à faire » relève-t-il. Pour ce faire, son action, à la tête de la CGECI, sera teintée du fil rouge de l’amélioration de la compétitivité des entreprises ivoiriennes et partant de l’économie nationale en général.

«L’amélioration de l’environnement des affaires continuera d’être le credo du patronat. Et dans une économie comme la nôtre ou le secteur privé est composé en majorité de PME/PMI, cela doit se traduire par un renforcement permanent des conditions d’épanouissement de ces dernières. Car le développement de la Côte d’Ivoire passe inexorablement par un tissu de PME/PMI dense, susceptible de créer de la valeur, de la richesse, et de participer activement à la résorption du chômage» explique M. Jean-Marie ACKAH. Pour lui, «le Programme national de développement (PND) dans sa deuxième phase (2016-2020), doit sublimer les performances des entreprises locales, et leur permettre de contribuer activement à l’atteinte de l’objectif de 60% d’investissement prévu par ce Plan au titre des engagements du secteur privé ».


Un maître mot : Fédérer


L’accroissement de l’efficacité du mouvement patronal ivoirien qu’exige sa vision, le nouveau patron des patrons de Côte d’Ivoire, est convaincu qu’il l’obtiendra en «édérant davantage et en créant les conditions d’une cohésion forte et dynamique au sein de la Confédération». Dans cette logique, il entend «placer sa présidence sous le signe de la concertation».

Faisant sienne comme, il l’a déclaré, lors de l’Assemblée générale ordinaire, cette belle prescription du sage africain, Nelson Mandela: «pour bien diriger, Il faut comprendre que l’on n’agit pas en tant qu’individu, mais que l’on représente la collectivité». «Mon intime conviction, est que c’est en fédérant (encore plus) les énergies positives de l’ensemble des entités représentatives du secteur privé national, dans toute sa diversité, que nous relèverons ce défi» conclut-il.

Les enjeux profonds du développement économique et social de la Côte d’Ivoire, placent le secteur privé au cœur de la stratégie de développement. Cet état de fait impose à la CGECI d’être, plus que jamais, une force nationale. Et Jean-Marie ACKAH, compte bien tenir ce pari
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