GUESSIHIO-GAGNOA. Durant trois jours (10 au12 février 2017), le Grand séminaire de théologie Notre Dame, a organisé la 2ème édition de ses Journées portes-ouvertes.
Le dimanche 12 février, dernier jour des activités socio culturelles du Grand séminaire de théologie, Notre Dame de Guessihio-Gagnoa, a eu pour menu la liturgie de la messe et la célébration de la fête patronale. La messe a été officiée à la chapelle de cette maison de formation par le père Alphonse N’Guessan, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires (Opm). Qui avait à ses côtés le père recteur de l’institut de formation, Darius Ekou Assandé et les pères formateurs. Au cours de son homélie, le père Alphonse N’Guessan a évoqué la sagesse sous ses différentes facettes. Selon lui, il n’y a que la sagesse qui peut amener l’homme à changer radicalement son cœur et à vivre conformément aux prescriptions de Dieu. « La sagesse humaine cherche toujours la domination. Elle conduit à la violence, à l’hypocrisie, au conflit… Dieu aime celui qui prie avec un cœur réconcilié, qui maitrise ses violences extérieures. Celui-là est sage aux yeux de Dieu », a-t-il expliqué. Avant d’insister sur le fait que la sagesse de Dieu est donnée par l’Esprit. Parlant de la loi de Dieu, le père a fait savoir que celle-ci donne une orientation à la vie de l’homme. « Elle est exigeante certes, mais pas mauvaise », a-t-il soutenu. Voilà pourquoi, soutient-il, « elle rend l’homme heureux. Car elle n’est pas faite pour le brimer. » Prenant la parole, le père recteur, Darius Assandé, a exprimé sa joie à travers ces journées socioculturelles. Pour lui, elles ont permis « de voir, de constater et de toucher du doigt les réalités propres du séminaire ». Mais aussi, a fait noter le recteur « ces journées ont permis, d’une part, de prier en Eglise pour maintenir, entretenir, enrichir jour après jour notre intimité d’amour avec notre Dieu et d’autre part assurer et garantir la qualité de la formation ecclésiale, humaine, sociale dans une meilleure connaissance des réalités sociologiques de notre temps ». Avant la fin de la messe, les séminaristes, prêtres-formateurs et fidèles ont convergé au pied de Notre dame de Guessihio pour lui confier le séminaire et leurs intentions. Une visite guidée des locaux de formation a permis aux chrétiens de s’imprégner des réalités que vivent les séminaristes. Il convient de rappeler qu’au cours des deux premiers jours, des thématiques ont été abordées par des experts. Il s’agit, entre autres, les réseaux sociaux numériques : nouveaux espaces au service de la Parole, le management diocésain avec insistance sur le management paroissial et la bioéthique, une science au service de la vie. Le samedi 11 février, dans la soirée, les séminaristes, ont présenté les particularités de leur diocèse. A savoir, les origines et sens des tenues vestimentaires et l’historique du séminaire de Guessihio. Pour mémoire, le Grand séminaire a été fondé le 2 novembre 1999 et l’initiateur est Mgr Noël Kokora Tekri. Depuis sa création, ce sont au moins 300 prêtres qui y ont été formés. A ce jour, il compte 67 pensionnaires. Trois recteurs se sont succédé : les pères Emile Kpakpo, Célestin Koffi Ibrago et Darius Ekou Assandé. Ces journées ont pris fin avec un match de football, opposant les séminaristes et les élèves-instituteurs du Cafop. La partie s’est soldée par un but partout n
Par Magloire Madjessou (Envoyé spécial à Gagnoa)
Le dimanche 12 février, dernier jour des activités socio culturelles du Grand séminaire de théologie, Notre Dame de Guessihio-Gagnoa, a eu pour menu la liturgie de la messe et la célébration de la fête patronale. La messe a été officiée à la chapelle de cette maison de formation par le père Alphonse N’Guessan, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires (Opm). Qui avait à ses côtés le père recteur de l’institut de formation, Darius Ekou Assandé et les pères formateurs. Au cours de son homélie, le père Alphonse N’Guessan a évoqué la sagesse sous ses différentes facettes. Selon lui, il n’y a que la sagesse qui peut amener l’homme à changer radicalement son cœur et à vivre conformément aux prescriptions de Dieu. « La sagesse humaine cherche toujours la domination. Elle conduit à la violence, à l’hypocrisie, au conflit… Dieu aime celui qui prie avec un cœur réconcilié, qui maitrise ses violences extérieures. Celui-là est sage aux yeux de Dieu », a-t-il expliqué. Avant d’insister sur le fait que la sagesse de Dieu est donnée par l’Esprit. Parlant de la loi de Dieu, le père a fait savoir que celle-ci donne une orientation à la vie de l’homme. « Elle est exigeante certes, mais pas mauvaise », a-t-il soutenu. Voilà pourquoi, soutient-il, « elle rend l’homme heureux. Car elle n’est pas faite pour le brimer. » Prenant la parole, le père recteur, Darius Assandé, a exprimé sa joie à travers ces journées socioculturelles. Pour lui, elles ont permis « de voir, de constater et de toucher du doigt les réalités propres du séminaire ». Mais aussi, a fait noter le recteur « ces journées ont permis, d’une part, de prier en Eglise pour maintenir, entretenir, enrichir jour après jour notre intimité d’amour avec notre Dieu et d’autre part assurer et garantir la qualité de la formation ecclésiale, humaine, sociale dans une meilleure connaissance des réalités sociologiques de notre temps ». Avant la fin de la messe, les séminaristes, prêtres-formateurs et fidèles ont convergé au pied de Notre dame de Guessihio pour lui confier le séminaire et leurs intentions. Une visite guidée des locaux de formation a permis aux chrétiens de s’imprégner des réalités que vivent les séminaristes. Il convient de rappeler qu’au cours des deux premiers jours, des thématiques ont été abordées par des experts. Il s’agit, entre autres, les réseaux sociaux numériques : nouveaux espaces au service de la Parole, le management diocésain avec insistance sur le management paroissial et la bioéthique, une science au service de la vie. Le samedi 11 février, dans la soirée, les séminaristes, ont présenté les particularités de leur diocèse. A savoir, les origines et sens des tenues vestimentaires et l’historique du séminaire de Guessihio. Pour mémoire, le Grand séminaire a été fondé le 2 novembre 1999 et l’initiateur est Mgr Noël Kokora Tekri. Depuis sa création, ce sont au moins 300 prêtres qui y ont été formés. A ce jour, il compte 67 pensionnaires. Trois recteurs se sont succédé : les pères Emile Kpakpo, Célestin Koffi Ibrago et Darius Ekou Assandé. Ces journées ont pris fin avec un match de football, opposant les séminaristes et les élèves-instituteurs du Cafop. La partie s’est soldée par un but partout n
Par Magloire Madjessou (Envoyé spécial à Gagnoa)
