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Économie Publié le mercredi 22 février 2017 | Abidjan.net

Recherche agronomique: "Le CNRA, un des centres de recherche les plus performants de la sous-région" (DG)

© Abidjan.net Par Atapointe
Recherche agronomique: le directeur du CNRA anime une conférence de presse
Abidjan le 21 février 2017. Dr YTE Wongbé, directeur du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) a animé une conférence de presse.
Le directeur général du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), le Dr YTE Wongbé, a soutenu, mardi, que son centre est l’un des plus performants de la sous-région au vu des résultats observés au fil des ans.

« La Côte d’Ivoire possède l’un des centres de recherche les plus performants de la sous-région. Donnons donc les moyens au CNRA d’être encore plus performants » a plaidé M. Wongbé, face à la presse.

Dressant le bilan du CNRA, il s’est réjoui d’une année marquée par une avancée : « 2016 a été une amorce car nous avons en matière de recherche, travaillé sur les programmes terminés à peu près à 80%. Les financements pour les programmes de recherches étaient disponibles. Sur le plan social nous n’avons pas également connu beaucoup de difficultés et nous avons atteint nos objectifs assignés au niveau de nos productions.»

Le bilan de 2016 sera présenté dans les prochains mois à venir au Conseil d’Administration afin de faire un bilan général et se projeter les années à venir.
Malgré tout, le CNRA a également d’énormes difficultés, surtout au niveau du financement car les décideurs ne voient pas le fruit de la recherche du jour au lendemain. Comme exemple, la variété de Cacao « Mercedes ». C’est en 2005 qu’elle a été mise sur le marché mais n’a commencé à porter ses fruits qu’en 2015 soit 10 ans après.

« Il est donc de notre devoir de faire du lobbying et de la communication afin de montrer aux décideurs l’importance d’investir dans la recherche appliquée. Nous travaillons afin que le RSI ne soit pas trop long. Mais nous faisons cela sans utiliser d’autres produits. » a poursuivi le Dr.

Au niveau des chercheurs, on risque un départ assez important à cause de l’âge. Il faut donc recruter des jeunes chercheurs qui vont apprendre auprès de ces experts et prendre la relève à leur départ.

« Pour cela, il faut des salaires attractifs et des conditions adéquates »reconnaît-il, car les stagiaires que le CNRA encadre préfèrent, au terme de leur formation, partir à l’université ou les salaires sont attractifs.

Notons que le milliard (1.120.000.000 milliards) que l’Etat octroie au centre représente moins de 10% de budget qui se situe entre 13 et 14 milliards de FCFA est loin de suffire aux différentes dépenses. Les ressources additionnelles proviennent essentiellement de projets, conventions et ressources propres. Le directeur du CNRA plaide donc pour une augmentation budgétaire.

Un autre gros problème rencontré par le centre, le problème du litige foncier qui oppose régulièrement le CNRA aux riverains et certains démembrements de l’Etat.

« Nous avons une convention avec la Direction générale des impôts depuis deux ans pour protéger les 22.000 ha de patrimoine foncier régulièrement agressé. Nous nous battons, mais nous demandons également à l’Etat de nous aider à sécuriser ce patrimoine foncier afin de bien mener les activités de recherche. »

En 2017, la priorité est la performance au niveau de la structure, des activités de recherche, des activités de production de semences, de la gouvernance et consacrer plus de temps à mener des activités de recherche.

« Cela nécessite un certain nombre d’outils soient mis en œuvre pour atteindre cet objectif. Nous préparons un plan stratégique de développement, doté d’un plan social pour permettre de rendre les travailleurs plus dynamiques et efficace » a conclu Dr YTE Wongbé.

Créé en 1998, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) est une société anonyme à participation financière publique minoritaire. Son capital social, de 500 millions de francs CFA, est détenu pour 40 % par l’Etat de Côte d’Ivoire et pour 60 % par les opérateurs agricoles et agro-industriels privés.

Il a pour mission de mener des recherches et d’en diffuser les résultats, de conserver et de valoriser son patrimoine scientifique et technique, ses biens et son expertise.

Le CNRA intervient principalement dans les domaines agricoles et agro-industriels : systèmes de production, productions végétales, animales et forestières, innovations technologiques, méthodes de conservation et de transformation.

Atapointe
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