x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mercredi 1 mars 2017 | Treichville Notre Cité

Fumoirs à Treichville : Dans l’univers des « Djonkis », fumeurs de doses et « gbaneurs »

A Treichville on peut dire sans fioriture que la plupart de nos quartiers ont leurs lieux de ventes et de consommations de drogues communément appelés fumoirs. Ce phénomène est un business lucratif à haute échelle, dont profite un bon nombre de personnes souvent au-dessus de tout soupçon. « C’est souvent après consommation, que des drogués communément appelés « djonkis », « gbaneurs » ou fumeurs de doses viennent nous attaquer dans nos domiciles et dépouillent de force de paisibles citoyens dans la rue. Ce phénomène de fumoirs n’est pas une mince affaire car les chefs de ces lieux ont le bras long comme on le dit et collaborent même avec nos autorités judiciaires », ont affirmé, respectivement, Traoré Pako Mohamed, président des jeunes de Belleville, et Manizan Kouassi Ismaël, étudiant résidant au quartier Belleville. Intéressons-nous, aussi, aux lieux et différents tarifs, qu’offrent ceux qui s’y livrent. Malheureusement. ‘’Gras gras ‘’ sur les rails en zone 3 derrière SOCOCE, chez ‘’Denco’’ au marché de Belleville, sous le pont, chez ‘’anango’’ à Gbattanikro ou Habitat Craonne, sont quelques fumoirs de la commune ou se vendent les doses allant des petites aux fortes : Marijuana (500frs le sachet), « pao » ( 1000frs le sachet), cailloux ou « yor » ( 5000frs la boule ou pipe), cocaïne ( 25000 frs le sachet)et l’héroïne.
« mon vié faut pas dire mon nom, hein… Moi je fais pas vilain-vilain (je n’agresse pas) aux gens dans la rue, moi je me flash (fume) seulement pour me mettre zéé (bien), c’est tout. Il y a même des élèves qui fument pour bien bosser mon vié. C’est parce que notre nom est déjà gâté sinon il y a des bons parmi nous » a déclaré un « djonki » maigre comme une tige de paille, vêtements sales, détestant certainement se laver vu la couleur de sa peau. Il semblait au bord du sommeil tant ses rétines étaient invisibles. Toutefois, il continuait avec en train à inhaler la fumée de son joint. Ces différents spectacles ont été vécus toute la première semaine du mois de février à Belleville et du Côté des rails du CHU de Treichville. Triste réalité. Nos autorités se doivent de prendre des solutions idoines pour réduire, à défaut de l’éradiquer, ce phénomène dans la Commune, en ce sens, qu’il y va de la sécurité des Treichvillois(es) et des populations visiteuses.


Par Gustave Kouassi
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ