De La Haye à Abidjan, les procès du couple Gbagbo ont déjà fait une victime collatérale : le bon fonctionnement de la justice.
Le cas de Laurent Gbagbo face à une juridiction censée être exemplaire, sereine et apolitique, la Cour pénale internationale (CPI), est le plus problématique, rarement présumé innocent ayant paru aussi coupable. Incarcéré fin 2011 à la prison de Scheveningen, l’ancien président a dû attendre neuf cent vingt-cinq jours avant d’être mis en accusation et six mois de plus pour que s’ouvre enfin son procès, lequel dure depuis près d’un an et demi. Au rythme où défilent les témoins (80 restent à auditionner pour la seule accusation), un verdict n’est pas attendu avant… la mi-2020, au mieux. Gbagbo aura alors 75 ans, dont neuf... suite de l'article sur Jeune Afrique
Le cas de Laurent Gbagbo face à une juridiction censée être exemplaire, sereine et apolitique, la Cour pénale internationale (CPI), est le plus problématique, rarement présumé innocent ayant paru aussi coupable. Incarcéré fin 2011 à la prison de Scheveningen, l’ancien président a dû attendre neuf cent vingt-cinq jours avant d’être mis en accusation et six mois de plus pour que s’ouvre enfin son procès, lequel dure depuis près d’un an et demi. Au rythme où défilent les témoins (80 restent à auditionner pour la seule accusation), un verdict n’est pas attendu avant… la mi-2020, au mieux. Gbagbo aura alors 75 ans, dont neuf... suite de l'article sur Jeune Afrique