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Politique Publié le jeudi 29 janvier 2009 | Le Temps

Processus de sortie de crise en Cote d`Ivoire/ Contre les dérives - La Cei bénéficie d’un bouclier protecteur de l`Onu

Avec sa dernière Résolution, 1865, c'est un gros parapluie atomique que le Conseil de Sécurité place sur la contre toute tentative de perturbation. Mais cela ne soustrait en rien la structure de Beugré Mambé aux pressions onusiennes. Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont jugé utile, l'après-midi d'avant-hier mardi 27 janvier 2009, de corser leurs décisions sur le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Depuis le week-end dernier, la polémique avait enflé sur la date limite de l'opération de l'identification et d'enrôlement fixée au 28 février 2009 et rendue publique par la Commission électorale indépendante (Cei). Au point de dresser la Commission nationale de Supervision de l'Identification (Cnsi), l'opposition du Rhdp et le Front populaire ivoirien (Fpi au pouvoir) et une bonne partie des citoyens ivoiriens apeurés de se voir laissés sur le carreau, contre la structure dirigée par Robert Beugré Mambé. Ce sont en effet, plus de 56% de la population cible qui jusqu'aujourd'hui, ne sont pas pris en compte contre seulement environ 42%. Une situation qui en appelle à une révision de la date du 28 février et qui risquait de créer des étincelles dans la société ivoirienne quand on sait l'enjeu électoral qui sous-tend cette proportion de populations qui restent à identifier et à enrôler. Prenant certainement en son compte cet aspect délictueux, l'Onu a sorti l'artillerie lourde en menaçant de sanctionner toutes les parties qui constitueraient un frein à l'exécution du processus électoral chapeauté par la Cei. "Le Conseil rappelle ainsi qu'en vertu de sa résolution 1842 (2008), il est parfaitement prêt à frapper de sanctions ciblées, les personnes dont il sera avéré qu'elles menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire. Il rappelle également que toute attaque portée à la Commission électorale indépendante chargée d'organiser les élections constitue une menace contre ce processus." Cette décision du Conseil de Sécurité vient comme un bouclier protecteur au bénéfice de la structure dirigée par Robert Beugré Mambé. Mais également conscients que toute organisation reste perfectible et que, la Cei pourrait se prévaloir de son statut d'intouchable, les 15 membres du Conseil de Sécurité ont décidé à l'unanimité de couper la poire en deux, d'une part en faisant planer le spectre de la sanction sur tout contrevenant et d'autre part, en mettant en garde Beugré Mambé et les siens. D'où la pression : " Ils demandent à nouveau instamment au Président de la Commission électorale indépendante de rendre public ce calendrier, qui doit détailler certaines étapes essentielles, comme la publication de la liste électorale, la diffusion des cartes d'électeurs et la date de l’élection présidentielle. "Ce paragraphe de la Résolution 1865 vient rappeler à la Cei qu'elle n'est nullement soustraite aux pressions onusiennes. Et place la Primature ivoirienne en droit de demander à cette structure d'exécuter dans un délai raisonnable, le nouveau chronogramme électoral afin de le rend public. Plus question pour la structure électorale de se cacher derrière "des aléas techniques avant de décider".
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
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