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Société Publié le jeudi 5 février 2009 | Notre Voie

Frais d`inscriptions dans les universités publiques : La FESCI s`oppose à la hausse

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) prend officiellement position depuis l’annonce il y a quelques jours, de la hausse des frais d’incription, par les responsables de l’université de Cocody. Mian Augustin, le secrétaire général de cette fédération, a opposé un refus catégorique à une quelconque augmentation. Il l’a dit hier à la presse. “Les étudiants continueront à payer 6000FCFA. La FESCI tout en considérant que ces informations ne sont que des rumeurs, proteste vigoureusement contre toute idée d’augmentation de nos frais d’inscription et attend plutôt les résultats des enquêtes de détournements de fonds dont l’université de Cocody a été victime afin que les responsabilités soient situées. La FESCI mettra tout en œuvre afin de faire barrage à cette décision impopulaire et inadaptée au contexte actuel de la vie de notre pays. Elle invite les auteurs de cette décision à faire preuve de bon sens et de respect à l’endroit des étudiants”, a affirmé avec une grande colère le secrétaire général de cette fédération. Mian Augustin ne veut plus entendre parler de droits d’inscription de 50000 FCFA à partir de la rentrée 2008-2009. A l’en croire, l’Etat doit penser plutôt à résoudre certains problèmes depuis longtemps en suspens avant d’attaquer le coût des inscriptions. Ces problèmes ont pour nom, selon lui, l’arrestation tardive des responsables de l’université de Cocody qui ont détourné en 2008 plus de 500 millions FCFA, les amphithéâtres surpeuplés, insuffisant et surexploités, les cités universitaires surpeuplées et qui se dégradent dangereusement, les restaurants universitaires qui fonctionnent à mi temps avec des plats de mauvaise qualité, les arriérés de bourses et d’aides 2006-2007 et 2007-2008, l’inexistence d’une politique de réinsertion des étudiants déplacés de Bouaké.

Il s’est également prononcé sur les grèves intempestives dans l’enseignement secondaire. Pour éviter, selon lui, ce qu’il appelle le génocide éducatif, Mian a appelé le ministre de l’Education nationale et les autres autorités compétentes à régler de façon définitive les revendications essentielles des enseignants du secondaire.


Charles Bédé
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