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Politique Publié le mardi 17 février 2009 | Notre Voie

Journée de remobilisation à Yopougon : Les vérités de Mamadou Koulibaly aux militants FPI

La section de l'Organisation des Femmes du Front Populaire Ivoirien (OFFPI) de Yopougon-Sideci a initié samedi une journée de remobilisation. L'invité, Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale, a parlé aux militants sans détour.

Remuer l'arbre FPI et faire tomber les feuilles mortes. Telle est la volonté de l'Organisation des Femmes du Front Populaire Ivoirien (OFFPI) de la section de Yopougon-Sideci. C'est la raison de l'organisation, le samedi 14 février 2009, d'une journée de remobilisation. Le thème de la rencontre : "Le rôle de la femme dans la victoire du FPI", a permis à l'invité, le président de l'Assemblée nationale, 3ème vice-président du FPI, le Pr Mamadou Koulibaly, d'indiquer aux femmes et à l'ensemble des militants du parti, des recettes pour la victoire du président Laurent Gbagbo. "La première mission, a-t-il dit est de briser les frontières ethnique, religieuse, clanique". Pour le président de l'Assemblée nationale, il faut que les militants du FPI sortent de leur "sectarisme", pour aller vers les autres. Dans leur démarche pour "vendre le FPI", les militants doivent, selon le député de la commune de Koumassi, ne considérer que le citoyen et non le compatriote ou le coreligionnaire. Dans ses explications, le numéro 3 du parti au pouvoir estime qu'aucun groupe ethnique, aucune religion ne peut assurer la victoire d'un candidat. Faisant le constat d'une démobilisation manifeste, le responsable du FPI recommande en outre aux militants de tenir les réunions dans leur comité de base, leur section et leur fédération. C'est à ce prix, soutient le président Mamadou Koulibaly, que les militants pourront marquer leur éveil eux-mêmes et réussir l'ouverture vers les autres. "Vous ne devez plus attendre uniquement qu'il y ait les manifestations avant de vous réunir", a conseillé le député de la commune de Koumassi. Il a par ailleurs fustigé le comportement des militants qui font des calculs en restant chez eux et qui se disent "dans tous les cas, nous sommes nombreux, si je ne fais pas, les autres pourront faire". Cette attitude, pour lui, "réserve toujours de mauvaises surprises". C'est pourquoi il suggère plutôt que l’on dise : "Comme les autres sont engagés, alors, je m'engage plus".
Réagissant aux propos de l'invité, deux militantes ont demandé et obtenu le droit de s'exprimer. Elles ont dénoncé et condamné "le comportement des cadres du FPI qui, une fois au pouvoir, se sont barricadés et ont oublié que nous avons marché, avec nos maris et nos enfants. Certains d'entre-nous ont perdu des proches, d'autres leur boulot", ont-elles dit sous les ovations de leurs camarades. Dans l'exposé des dames, il a été question d'argent, de boulot…

La réponse du Pr Mamadou Koulibaly s'est faite sans détour. Il a rappelé les lignes directrices du FPI. Pour lui, en venant au pouvoir, le FPI a promis aux Ivoiriens de mettre en œuvre un programme de gouvernement qui assure l'équité d'accès aux soins médicaux, à l'éducation, à l'emploi, au développement à tous les Ivoiriens, parce que le FPI est un parti national. "Il n'a jamais été question pour le FPI ou pour ses dirigeants de distribuer de l'argent à chacun des militants. Cela n'est pas possible", a insisté le président de l'Assemblée nationale. En saluant la franchise des militantes qui sont intervenues, il a dit qu'il est normal de dire la vérité : "Car si nous voulons construire une société de justice, d'équité et de liberté, il faut privilégier la vérité". Il a aussi expliqué aux militants que, jusqu'en 2002, le président Gbagbo avait beaucoup plus le contrôle des cadres. "C'est quand la guerre est survenue que les choses ont changé", a précisé le président Koulibaly. C'est pourquoi il exhorte les militants à travailler avec sérieux, pour la victoire du président Gbagbo, afin que les choses changent. Cela est en tout cas important pour le président de l'Assemblée nationale ; désormais, il faudra faire en sorte que le FPI ait le pouvoir car actuellement "il partage le pouvoir" Avant l'exposé de l'invité, les responsables de l'OFFPI, initiatrices de la manifestation ont livré des messages. Mme Douali Martine, secrétaire de la section OFFPI (d'accueil) de Yopougon- Sideci et Mme Zahia Kohi Berthe, fédérale OFFPI, ont dit d'une même voix que les femmes doivent avoir un rôle important à jouer dans la victoire du FPI, et ont demandé qu’elles se remobilisent dans ce sens.

Dans son propos liminaire, le président de l'Assemblée nationale a cité les femmes qui constituent les grandes figures de la lutte politique dans le monde. Parmi celles-ci on note, selon l'orateur, Mme Simone Ehivet Gbagbo. En ce qui concerne l'OFFPI, il estime qu'après 20 ans, les femmes qui ont suffisamment donné le meilleur d’elles-mêmes ne doivent plus avoir une structure à part. Ségolène Royale, Hillary Clinton, Thatcher et toutes les grandes dames politiques dans le monde, n'ont pas de structure à part dans leurs différentes formations politiques. Le FPI pour lui doit être un parti où les hommes et les femmes sont "autour d'une seule table". Il a promis aux femmes de défendre la question si elle était inscrite à l'ordre du jour d'un congrès. La cérémonie de remobilisation des militants et militantes du FPI avait pour marraine Mme Mahi Brigitte, membre de la direction des actions humanitaires au Cabinet de la Première Dame.

Source: www.macotidivoire.info
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