x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le mardi 24 mars 2009 | Le Temps

Kone Fontaly (chantre) - “Mes derniers jours avec Kacou Sévérin”

Koné Fontaly est un chantre. Il est responsable de l'orchestre Trumpet créé en décembre 1996. Sur son compteur discographique, l'homme de Dieu enregistre une dizaine d'œuvres sur lesquelles il fait passer le message de Dieu. Le quotidien Le Temps l'a rencontré. Entretien.

Quel bilan fais-tu de ton parcours en tant que chantre ?
Le bilan est positif. Au niveau du peuple de Dieu, il y a beaucoup d'avancées. Les gens aiment ce que Dieu fait à travers moi. Cela se traduit par les nombreux concerts que nous animons à Abidjan comme à l'intérieur, et qui drainent du monde. Cela dit, quelque part, le message est passé. Maintenant sur le terrain politique est-ce que ce message passe, ou ce sont les hommes politiques, qui refusent de l'écouter ? Quand on voit toutes ces attaques politiques. On a l'impression que les politiciens n'écoutent pas ce qu'on dit.

Tu veux dire qu'en Côte d'Ivoire, les hommes politiques s'éloignent de Dieu ?
Beaucoup d'hommes politiques n'écoutent pas Dieu. Ils s'en fichent. C'est dommage. Personnellement, je n'ai pas approché les hommes politiques. Cependant, des hommes de Dieu mieux placés que moi l'ont fait. Ils le font toujours. Mais quand on écoute les hommes politiques parler, on se dit tout de suite qu'ils sont loin de Dieu.
Qu'est-ce qui explique cela ?
Cela n'est pas lié à la crise. On a toujours prêché, et invité les hommes politiques. Mais ils n'écoutent pas. Parce que s'ils le faisaient, c'est sûr qu'on allait éviter beaucoup de choses.

On allait éviter quoi ?
Oh. Les deux coups d'Etats c'est-à-dire le coup d'Etat de 1999 et la tentative de coup d'Etat de 2002. Mais malheureusement, les politiciens ne font jamais attention aux messages qu'on leur adresse.

A ton avis, quel est le rôle d'un chantre dans un pays en crise comme la Côte d'Ivoire ?
Le chantre peut regrouper le peuple de Dieu pour prier, en procédant par la louange et l'adoration. On l'a plusieurs fois expérimenté avec toutes les communautés religieuses, sans distinction de religion elles se sont retrouvées le 7 novembre 2004 à 11 h. J'ai pris ma sono, je suis venu m'installer devant la télévision ivoirienne pour défendre ma patrie. Et cette période, on a été unanime qu'à cette occasion, seul Dieu pouvait aider la Côte d'Ivoire. Dieu a permis que je prenne l'initiative. L'ensemble des chantres unis de Côte d'Ivoire dirigé par Yao Kan sont venus. Nous avons occupé la devanture de la télé et le Palais présidentiel où nous avons fait des louanges. Et on a vu Dieu à l'œuvre. Il y a eu beaucoup de conventions de jeunes et de révélations par rapport à la situation que nous vivions. Mais à chaque révélation, il y avait un combat spirituel qui était mené. Donc en ce moment, chacun menait le combat à tous les niveaux. Le chantre peut contribuer à la construction de la Côte d'Ivoire. J'entreprends une tournée mondiale à cet effet. Aujourd'hui, je suis convaincu que les gens aiment ce que Dieu a mis en moi.

C'est quoi l'église ?
(Il se marre) ; Ecoutez, je pense qu'il y a des gens mieux placés pour expliquer le terme. Vous savez qu'aujourd'hui, il y a beaucoup d'églises. Mais malheureusement, ce sont elles qui font les gaffes. Ce ne sont pas des églises. Il y a un problème à ce niveau en côte d'Ivoire.

C'est quel problème ?
La Côte d'Ivoire est un pays laïc. Le gouvernement n'a pas d'outils pour régler le problème de la religion en Côte d'Ivoire. Cependant, les religions telles que les Catholiques et les musulmans ont quand même une certaine organisation en leur sein. Quant aux églises évangéliques, il y a des organisations. Mais il y a quelques problèmes. Puisque les faux prophètes ne peuvent pas prospérer là où il y a des organisations bien structurées. Ils se trottinent dans le milieu de l'église évangélique où on n'a pas encore trouvé de formule comme les Catholiques et les musulmanes en Côte d'Ivoire. Et souvent, ce sont les faux qui font beaucoup de bruit. C'est un vrai problème pour la Côte d'Ivoire.

Tu as passé des moments avec le prophète Kacou Séverin. Crois-tu en sa résurrection comme beaucoup de tes fidèles?
C'était un père en même temps un ami parce que malgré toute la grâce de Dieu qui était sur lui, quand on était en notre Qg, il lavait sa main et on partageait tout ensemble, même quand on dressait sa table. Quand il est décédé, j'ai été touché. Ma tension a baissé jusqu'à un niveau insupportable. Et j'ai été recueilli par une de nos fidèles, Mme Rabet à Abobo . Je bénis sa vie. Cette dame m'a mis en clinique près d'une semaine .Quand j'ai été rétabli je suis rentré chez moi. Nous étions à Divo quand on a appris sa mort. Nous sommes rentrés à Abidjan. La même nuit, quand j'ai dormi, le Seigneur m'a parlé et il a dit qu'il a pris son serviteur. Le lendemain, quand j'ai vu des gens aller à Ivosep prier afin qu'il ressuscite je ne suis pas parti. Cependant, il faut noter qu'il y a eu beaucoup d'hypocrisie. Le monsieur, de son vivant, les gens l'ont pas supporté. Et bizarrement, ce sont eux qui étaient excités pour prier afin qu'il ressuscite. Mais ce que je veux dire c'est que le serviteur de Dieu était arrivé à un stade où Dieu a trouvé bon de le prendre.

Qu'est-ce qui t'a marqué chez lui ?
Vous savez, j'ai fait la musique profane. Donc, j'ai beaucoup travaillé dans les coulisses, des artistes comme Officier public et grand Père sont passés chez moi .Quand j'ai rencontré Kacou Séverin, il m'a accepté sans me juger alors que certains hommes de Dieu m'avaient déjà classé. Lui, il m'a pris et m'a enseigné. Ce qui a fait que j'ai abandonné certaines choses. C'était aussi un monsieur qui ne savait pas dire non. Il recevait tout le monde. Il m'est arrivé quelquefois de l'enfermer dans ma chambre afin qu'il se repose. Et c'est après qu'il constate que je lui ai fait du bien.

Après le travail de l'administrateur provisoire du Burida Armand Obou, quel commentaire fais-tu de cette institution en tant que chantre ?
Je voudrais remercier Armand Obou pour tout le travail fait. Parce qu'aujourd'hui, il y a quand même des efforts qui ont été faits. Il a informatisé le Burida. Aujourd'hui, pour avoir nos droits, on n'a pas forcément besoin de parcourir des kilomètres pour rentrer en possession de nos droits. Je pense que ce sont quand même des aspects très positifs. Maintenant je souhaiterais qu'une véritable structure soit mise en place. Par exemple, le conseil d'administration pour qu'on puisse passer à une autre étape parce qu'il y a beaucoup à faire. A longueur de journée, les œuvres sont piratées et si les droits ne sont pas assez conséquents, les artistes meurent dans la misère.

Qui est ton candidat à la présidence du conseil d'administration du Burida?
Au niveau des candidatures, il n'y a pas de problème. On veut des gens d'expériences. C'est-à-dire des gens qui connaissent la chose et donc qui peuvent faire avancer le Burida. Mais moi, en tant que chantre de Dieu, je n'ai pas de position. Je soutiens seulement celui qui peut faire avancer les choses. En tant que chantre, je dois prier pour que le Burida ait un bon dirigeant. Il faut qu'on travaille et évitons les palabres qui ne nous mènent nulle part.
Renaud Djatchi


Football / Apres la defaite de l'Africa Sports
Alexis Vagba s’en prend à un supporter Oyé et… à la Soa

Quelques minutes après la défaite (1-0) de l'Africa Sports face à la Soa dimanche, au stade Robert Champroux, Alexis Vagba, vice-président chargé des finances à eu maille à partir avec un supporter qui digérait mal l'échec de son équipe.

Le vice-président de l'Africa Sports chargé des finances, en l'occurrence Alexis Vagba, n'a pas été du tout tendre avec un Membre associé mobilisé (Mam), dimanche au stade Robert Champroux, juste après la première contre-performance des champions en titre. " Où êtes-vous allés chercher ces joueurs limités, indignes de porter le maillot de l'Africa Sports et qui n'ont passé leur temps qu'à se promener sur le terrain, a demandé, à Alexis Vagba, le supporter tout furieux, debout dans les travées juste après l'espace réservé à la presse. Ressaisissez-vous rapidement car nous sommes fatigués de souffrir ". A tue-tête, le fanatique venait ainsi de porter une botte au dirigeant de l'Africa qui, de la loge officielle le suivait. Face au supporter qui venait d'avoir le coup de bambou, le dirigeant Oyé qui n'a pas apprécié l'attitude du fanatique supporter n'a pas hésité à sortir de son mutisme. Vagba monte sur ses ergots et, avec véhémence, rétorque en ces termes : " De quoi parles-tu ? a-t-il riposté d'un ton martial. Sais-tu comment les joueurs sont payés ?” Moi, j'y mets mon argent. “Toi tu ne fais rien. Arrête de me parler sur ce ton-là. Penses-tu que tu as plus mal que moi après cette défaite ?...” Le supporter prend davantage la mouche et réplique en adressant des fariboles et des sornettes au vice-président Vagba Alexis qui avait à ses côtés, d'autres inconditionnels de l'Africa. Bien avant cet épisode, il n'a pas manqué de déprécier le comportement du président de la Soa, le Lieutenant-colonel Julien Kouamé N'Dri, qui, selon lui, l'aurait nargué après la victoire de son équipe. " Il (le président de la Soa) pense que gagner l'Africa est la fin du monde, a affirmé Alexis avec un brin de dédain. Quand on se retrouve aux réunions à la Fif, il n'ose pas parler. Et aujourd'hui, il ose traiter l'Africa de petite équipe". Le Lieutenant-colonel n'a pas voulu descendre dans l'arène et a quitté les lieux pour aller répondre aux questions des journalistes de la télévision nationale qui l'avaient invité à se prononcer sur la partie.

Véronique Adjoumany
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ