N'Zi Paul David, N'Dri Apollinaire et Gnamien Yao ne font plus partie du Pdci-Rda. Ainsi en a décidé la “justice” de N'Zuéba.
Atteinte à l'unité du parti et à ses intérêts, atteinte à l'honorabilité du président du parti et insoumission aux décisions du parti. Ce sont, grosso modo, les faits reprochés à trois personnalités du Pdci-Rda. Faits qui ont abouti à leur radiation du parti sexagénaire. Les mis en cause ont un dénominateur commun : ils sont proches du chef de l'Etat ivoirien. N'Zi Paul est Directeur de cabinet du Président de la République, Gnamien Yao, Conseiller du chef de l'Etat. Quand N'Dri Apollinaire, Gouverneur de Yamoussoukro, ne cache pas son appartenance à la mouvance présidentielle. Ceci explique-t-il cela ? Ce n'est pas l'avis du président du Conseil de discipline du Pdci-Rda, Noël Némin, qui parle de manquements aux statuts et règlement intérieur du parti. Mais, il y a lieu de craindre que cet argumentaire ne tienne pas la route. Parce que récemment, l'ancien ministre de la sécurité sous le règne de Bédié, Dibonan Koné, Pdci, a publiquement revendiqué son appartenance à la mouvance présidentielle. Si tant est qu'on ne transige pas avec la discipline du parti, pourquoi ne pas radier Dibonan qui n'a pas manqué lui aussi de relever l'ingratitude dont fait preuve le vieil autocrate à la tête du parti. Mais Bédié ne franchira pas cette ligne rouge qui risque de retourner contre lui tout le pays Tagbana et Djimini. Couper les têtes de N'Zi, N'Dri et Gnamien, tous originaires du V Baoulé, qui ont osé abandonner leur " frère ", dans l'entendement de Bédié, sera vu là-bas comme une sentence normale. Parce que tous coupables de crime de lèse-majesté. A cause de la vision ethniciste qui a encore cours au vieux parti. Qui veut qu'un baoulé soit militant du Pdci-Rda. Dix-neuf ans après le multipartisme. Triste. Par ailleurs, si le Conseil de discipline veut aller au bout de sa logique, il devra entendre dans un délai bref le président de la jeunesse du Pdci, Kkb, qui, s'est rendu coupable de violence sur un membre du bureau politique qu'est Gnamien Yao, au surplus ambassadeur, ancien ministre et Conseiller du Président de la République. Au risque d'être soupçonné de faire deux poids deux mesures, les gérontocrates du tribunal du Pdci devront se résoudre à extirper des rangs, le champion toute catégorie en invectives et hooliganisme. Ne pas le faire, c'est donner la preuve que le triumvirat a payé pour sa collaboration avec Laurent Gbagbo. Ce qui est regrettable et triste. Puisque les exemples de cadres de partis politiques différents qui travaillent avec un chef d'Etat qui n'est pas de leur bord sont légion. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères françaises, est du parti socialiste, mais travaille avec le Président Sarkozy de l'Ump. Des Républicains travaillent en ce moment avec Obama, aux Etats-Unis. Sans que le ciel ne leur tombe là-dessus. Le Pdci gagnerait à abandonner les réflexes moyenâgeux.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
Atteinte à l'unité du parti et à ses intérêts, atteinte à l'honorabilité du président du parti et insoumission aux décisions du parti. Ce sont, grosso modo, les faits reprochés à trois personnalités du Pdci-Rda. Faits qui ont abouti à leur radiation du parti sexagénaire. Les mis en cause ont un dénominateur commun : ils sont proches du chef de l'Etat ivoirien. N'Zi Paul est Directeur de cabinet du Président de la République, Gnamien Yao, Conseiller du chef de l'Etat. Quand N'Dri Apollinaire, Gouverneur de Yamoussoukro, ne cache pas son appartenance à la mouvance présidentielle. Ceci explique-t-il cela ? Ce n'est pas l'avis du président du Conseil de discipline du Pdci-Rda, Noël Némin, qui parle de manquements aux statuts et règlement intérieur du parti. Mais, il y a lieu de craindre que cet argumentaire ne tienne pas la route. Parce que récemment, l'ancien ministre de la sécurité sous le règne de Bédié, Dibonan Koné, Pdci, a publiquement revendiqué son appartenance à la mouvance présidentielle. Si tant est qu'on ne transige pas avec la discipline du parti, pourquoi ne pas radier Dibonan qui n'a pas manqué lui aussi de relever l'ingratitude dont fait preuve le vieil autocrate à la tête du parti. Mais Bédié ne franchira pas cette ligne rouge qui risque de retourner contre lui tout le pays Tagbana et Djimini. Couper les têtes de N'Zi, N'Dri et Gnamien, tous originaires du V Baoulé, qui ont osé abandonner leur " frère ", dans l'entendement de Bédié, sera vu là-bas comme une sentence normale. Parce que tous coupables de crime de lèse-majesté. A cause de la vision ethniciste qui a encore cours au vieux parti. Qui veut qu'un baoulé soit militant du Pdci-Rda. Dix-neuf ans après le multipartisme. Triste. Par ailleurs, si le Conseil de discipline veut aller au bout de sa logique, il devra entendre dans un délai bref le président de la jeunesse du Pdci, Kkb, qui, s'est rendu coupable de violence sur un membre du bureau politique qu'est Gnamien Yao, au surplus ambassadeur, ancien ministre et Conseiller du Président de la République. Au risque d'être soupçonné de faire deux poids deux mesures, les gérontocrates du tribunal du Pdci devront se résoudre à extirper des rangs, le champion toute catégorie en invectives et hooliganisme. Ne pas le faire, c'est donner la preuve que le triumvirat a payé pour sa collaboration avec Laurent Gbagbo. Ce qui est regrettable et triste. Puisque les exemples de cadres de partis politiques différents qui travaillent avec un chef d'Etat qui n'est pas de leur bord sont légion. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères françaises, est du parti socialiste, mais travaille avec le Président Sarkozy de l'Ump. Des Républicains travaillent en ce moment avec Obama, aux Etats-Unis. Sans que le ciel ne leur tombe là-dessus. Le Pdci gagnerait à abandonner les réflexes moyenâgeux.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
