x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 31 mars 2009 | Le Temps

Protection des personnes vulnérables - Bébés et femmes enceintes en danger

M. Diomandé Mamadou, Secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci) dresse un bilan triste de la longue et violente grève initiée par M Soro Mamadou, qui représente l'autre tendance du même syndicat. "La grève nous a éloignés de nos revendications principales", a-t-il déclaré le week-end dernier. "Après la rencontre avec le chef de l'Etat, on se rend compte que nous nous sommes éloignés de nos objectifs. On a pris les conséquences des mouvements de grève (demande de libération des enseignants arrêtés, reversement des salaires de février…), comme les objectifs à atteindre. La question réelle, celle du profil de carrière, a été reléguée au second plan", deplore-t-il. Il estime que le mouvement de grève entamé par le Synesci tendance Soro Mamadou, ne visait pas en réalité, à la défense des droits des enseignants, mais constituait plutôt un appel à l'insurrection. Diomandé Mamadou pense en outre, que les syndicats des enseignants gagneraient à discuter avec leur ministère de tutelle au lieu de vouloir toujours sauter rapidement cette étape pour recourir au chef de l'Etat. "Ce n'est pas la solution", clame-t-il. "Le Président de la République, nous a promis l'ouverture des discussions pour la première quinzaine du mois d'avril. Alors que, les ministres nous avaient demandé d'attendre le mois de mars. Nous avons refusé pour accepter avril. L'autre danger, c'est que le Président de la République lui-même s'est saisi du dossier, qui ne se trouve plus au niveau des ministères. Cela n'est pas en notre faveur, car le Président devrait être le dernier recours et non le premier ", a-t-il insisté. L'orateur a, du reste, vivement souhaité que les enseignants prennent conscience de leur rôle et responsabilité d'éducateurs, en évitant à l'avenir, de se livrer à des actes de vandalisme qui n'honorent pas leur corporation. "Nous avons le devoir de respecter la liberté syndicale", conclut-il, après avoir appelé l'Etat à assumer sa part de responsabilité et d'engagement vis-à-vis du secteur de l'éducation. Une tournée dans les différentes sections du Synesci est annoncée dans les semaines à venir pour, dit-il, "donner la vraie information et la formation aux camarades enseignants qui ont été intoxiqués".

Christian Ben Yahmed
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ