Ibrahim Sy Savané (Ministre de la Communication) aux responsables des radios confessionnels : "Mettez en place un observatoire spécifique"

Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, a suggéré aux patrons des médias confessionnels, de mettre sur pied un observatoire pour mieux réguler le secteur.

Remercier le premier responsable à charge de la Communication pour l’organisation d’un atelier à l’endroit des médias confessionnels sur le thème «Médias confessionnels et cohésion social» à Grand-Bassam et lui présenter leur association. Tels sont les raisons qui ont conduit, hier, les responsables des médias confessionnels, au ministère de la Communication. «Nous sommes venus dire merci au ministre qui a pris l’initiative d’organiser l’atelier sur les médias confessionnels à Grand-Bassam et lui présenter notre association qui est en train de naître avec la mise sur pied du comité de pilotage et ce, conformément à une des résolutions de l’atelier», a indiqué le révérend Dieudonné N’Guimbi, Directeur général de Fréquence Vie et président du comité de pilotage. Avant de dire en guise de plaidoyer que les radios confessionnelles souhaiteraient une exonération des taxes sur le matériel de production, de diffusion et des émetteurs. Le ministre Ibrahim Sy Savané a exhorté les patrons des médias de Dieu à mieux s’organiser. «Il y aura de plus en plus des médias qui vont s’intéresser à la religion. Il faudrait avoir une sorte d’observatoire spécifique pour réguler le secteur. Cela me parait important parce que dans d’autres domaines, on a laissé les organes se développer avant de chercher à mettre des instruments de régulation. Cela a été difficile. C’est maintenant qu’il faut intégrer tout cela», a-t-il conseillé. Et de poursuivre «Il faut aussi donner des récompenses. Ceux qui sont avec vous ont besoin de voir leur travail reconnu». Concernant les préoccupations suggérées par le comité de pilotage, le ministre a rassuré qu’il fera tout ce qui est possible à son niveau pour que le secteur des médias confessionnels soient viable. «Nous sommes favorables, a-t-il dit, à l’exonération du matériel importé. Nous adhérons à la convention de Florence. Et cette convention demande que soit exonéré tout ce qui concourt à la fabrication du bien culturel. De sorte que le livre et le matériel destiné à votre travail peuvent être exonérés. Il reste un pourcentage mécanique qui dépend plus des accords intra-communautaires. Le principe est acquis», a-t-il mentionné. Avant d’exhorter les médias confessionnels à se mettre au goût de la nouvelle technologique.

Issa T.Yéo