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Économie Publié le jeudi 9 avril 2009 | CICG-Côte d’Ivoire

Travail des enfants dans la cacaoculture - Le secrétariat exécutif se lance dans l’amélioration des conditions de vie en zones rurales

Le Secrétariat exécutif du Système de Suivi du Travail des Enfants (SSTE) dans la cacaoculture, en collaboration avec le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), a organisé le mercredi 8 avril 2009, un point de presse au 23ème étage de la Caistab au Plateau. Il s’agissait de présenter les objectifs du nouveau secrétariat exécutif, installé le 4 février 2009.

Mme Konan-Payne, Directeur du CICG, a présenté M. Malick Tohé, nouveau secrétaire exécutif du SSTE, qui a pris fonction le 4 février 2009 en remplacement de Mme Acquah Amouan Assouan, puis elle a invité le nouveau secrétaire exécutif à s’adresser à la presse. Dans son propos liminaire, M. Tohé a expliqué la volonté de structure qu’il dirige de pérenniser la dynamique au niveau de la Communication du SSTE en renouant avec les points de presse mensuels, initié sous l’ancienne équipe. Selon lui, cette dynamique est mise en œuvre pour exécuter dans la transparence les différentes étapes de la certification et consolider la compréhension de la presse. Il a, ensuite, informé les médias que désormais, le cap est mis sur la remédiation, c`est-à-dire l’amélioration des conditions de vie dans les zones productrices de cacao. Cela, après avoir fait le point de toutes les actions menées par le passé dans le cadre de la certification qui doit être compris désormais comme un processus continue de développement. Il a révélé que le projet de la remédiation, dénommé « Self Help » se déroulera dans 30 villages, avec l’appui du corps préfectoral, à raison de 30 millions de Fcfa par village. Ces villages sont situés dans les régions de l’Agnéby, du Bas-Sassandra, du Fromager, du Haut-Sassandra, des Lagunes, de la Marahoué, des Montagnes, du Moyen Cavally, du Moyen Comoé, du n’Zi Comoé, du Sud-Bandama et du Zanzan. Il s’agit de lutter contre la pauvreté en milieu rural, pour permettre aux enfants d’aller à l’école et au parents de disposer de suffisamment de revenu pour lutter contre les pires formes de travail des enfants. Ces villages ont été choisis selon les critères suivants : absence d’infrastructures sanitaires et scolaires, présence d’organisations socioculturelles, absence de projets en cours du même type. Le SSTE est conscient que la pauvreté en milieu rural ne peut être totalement éradiquée, mais promet de tout mettre en œuvre pour que les enfants ne soient pas utilisés à effectuer des tâches nuisibles à leur santé.
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