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Politique Publié le samedi 2 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Célébration de la fête du 1er mai hier : Gbagbo dit niet à l`augmentation des salaires des fonctionnaires

Les fonctionnaires ivoiriens garderont un très mauvais souvenir de la 123ème fête de travail. Et pour cause, hier à la célébration de cette cérémonie dans la cour de la présidence, le chef de l'Etat a dit non à toute augmentation de salaire. Gbagbo Laurent s'est particulièrement adressé aux fonctionnaires à qui il a déclaré qu'il ne cédéra à aucune pression sur cette question. "Beaucoup a été fait pour les fonctionnaires… Mais il faut que je dise une chose. Quand je suis arrivé au pouvoir, la masse salariale globale annuelle était de 600 milliards. Maintenant, nous sommes à 745 milliards. Il ne faut pas croire que l'argent se trouve dans une caisse et qu'on a qu'à le prendre. Ce n'est pas possible. L'argent ne se trouve pas dans la maison qui est derrière", a-t-il fait savoir. Poursuivant, le Président de la République a encore lancé: "On me demande en même temps de revaloriser les salaires, je le fais et beaucoup en ont profité. Tous les corps de la Fonction publique ont eu leur part. Chaque corps a eu sa part. Il n'y a pas un seul corps dans la Fonction publique qui n'a pas été augmenté. De grâce aujourd'hui, il faut digérer ce qu'on a mis dans le ventre et puis en suite, on va voir". Le chef de l'Etat, pour justifier son refus d'augmenter les fonctionnaires s'est réfugié derrière le paiement de la dette extérieure. "Nous avons payé 118 milliards à la Banque mondiale, 100 milliards à la BAD. Alors on ne peut pas payer plus de 200 milliards aux Institutions et en même temps, augmenter les salaires", a-t-il dit en rappelant aussi que les problèmes de l’école et la crise du bois ne sont pas le fait de la guerre. Gbagbo Laurent enfin, a félicité les travailleurs ivoiriens et a révélé que ces derniers ne sont pas plus rémunérés que les agents de l'Etat. Avant lui, le ministre de la fonction publique le professeur Hubert Oulaye s'est contenté de féliciter le Président Gbagbo pour selon lui les actions entreprises en faveur des travailleurs. Quand, les centrales syndicales ont, elles, tour à tour, égrené chacune des chapelets de revendication. C'est le cas de l'UGTCI par la voix de son porte-parole Joseph Ebaguerin qui a en ce qui concerne la cherté de la vie, demandé la baisse du prix du riz, de l'huile, du lait, du téléphone, de l'eau, de l'électricité et du transport. "Nous n'en pouvons plus", a-t-il prévenu. La Fédération des syndicats autonomes de Côte d'Ivoire (FESACI) pour sa part, après avoir demandé elle aussi la revalorisation du SMIG, s'est attaquée à certaines entreprises. Il s'agit particulièrement de la Sotra où le professeur Niamien Messou a dénoncé la mauvaise gestion de son Directeur général M. Attey Philippe. Le secrétaire général de la FESACI s'en est également pris aux patriotes qui à en croire celui-ci, se pavanent dans les supermarchés avec des gardes du corps. Mahan Gahé au nom de "Dignité" a quant à lui exhorté le gouvernement à plus de rigueur dans la gestion de ressources de l'Etat. Enfin, le président de la CGECI M. Diagou Kacou a souhaité un environnement meilleur pour l'épanouissement des entreprises en Côte d'Ivoire. Un protocole d'accord a même été signé entre le gouvernement et les centrales syndicales pour une trêve de 3 ans. A la fin de la cérémonie, des personnalités syndicales au nombre de 24 ont été décorées par le président Gbagbo.


Djè KM
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