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Société Publié le mardi 5 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Journée internationale de la liberté de la presse : Tous pour la dépénalisation du délit de presse

Le 03 mai de chaque année consacre la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse. En Côte d'Ivoire, les festivités ont fait place à une cérémonie meublée par des allocations et débats qui ont eu pour cadre l'hôtel Pullman sis au Plateau. C'était hier lundi 4 mai, en présence de plusieurs acteurs du monde des médias, avec à leur tête le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, et l'ambassadeur de France André Janier. Il s'agit pour l'ensemble des organisations des médias de rappeler au monde entier les fondements hauts et combien importants de la liberté de la presse, gage d'une démocratie véritable. Organisé sous l'égide de l'Union de la presse francophone (Upf) que préside Alfred Dan Moussa, et le ministère de la Communication, la Journée internationale de la liberté de la Presse. Guillaume Gbato du (Synappci), Agnès Kraidy (Refjci), Barthélemy Kouamé (Repprelci), Patrice Pohé (Cndpci), Denis Kah Zion (Gepci), Kriwa Zeli (Unjci), Zio Moussa (Olped), Franck Anderson Kouassi (Cnca), tous, comme un seul homme, ont plaidé pour que cette intransigeance reconnue par l'ensemble des textes décrivant la liberté et les droits les plus absolus de l'homme soit une réalité. "Il revient aux organisations de la presse de proclamer la liberté de la presse (…) la conquête de la liberté de la presse est une très longue marche et il est important que chacun joue son rôle" a réitéré le ministre de la Communication Ibrahim Sy Savané. A cet effet, il a plaidé pour que soit levé ce qu'il a appelé la "démangeaison des censures" tout en évitant que dans le contexte actuel, l'on ne craigne un retour du bâton quant à la dépénalisation du délit de presse. Même son de cloche pour le président de l'Upf Alfred Dan Moussa qui, a demandé l’implication du Président de la République, afin "de veiller particulièrement aux respect scrupuleux de cette dépénalisation des délits de presse". S'adressant au procureur de la République Diakité, le président de l'Unjci a dit : "on ne doit pas distinguer là où la loi ne le dit pas (…) il n'y a pas de demi journaliste". Il a par ailleurs recommandé au ministre de la Communication de s'impliquer dans la mise en œuvre de la Convention collective, pour rendre la presse plus responsable.

Jean Prisca
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