Rumeurs de coup d`Etat à Aboisso : Les populations et des autorités marquent leur étonnement

Les populations et des autorités du département d'Aboisso marquent leur étonnement face à la rumeur qui annonce qu'un coup d'Etat serait opéré à partir du Sanwi. Pour celles que nous avons réussi à joindre par téléphone, hier, ces rumeurs ne reposent sur aucune preuve palpable mais il est nécessaire d'observer la prudence. Les populations du village de Kotoka, cité dans un article publié par un journal de la place, hier, sont les premières à exprimer leur étonnement. " Aucun camion Kia contenant des armes, à plus forte raison huit camions Kia chargés d'armes n'ont été aperçus ou interceptés dans notre village. Tout ça c'est des rumeurs. Notre village ne saurait être un lieu de transit ou de stockage d'armes " a confié un natif du village. Qui précise que Kotoka est un paisible bourg dont le mauvais état des routes reste une grande préoccupation des populations, du Conseil général et du sous préfet de Maféré. " Il n' y a pas de preuves palpables de tous ce que les gens avancent. La Côte d'Ivoire entretient de bonnes relations avec le Ghana dont le président nouvellement élu était en visite dans notre pays. Je ne vois donc pas comment une attaque pourrait venir de ce pays frère. Mais je pense que ce n'est pas aussi mauvais de déployer des forces de l'ordre pour éviter qu'une rumeur devienne une réalité. La présence de ces derniers est également bon pour combattre l'insécurité " explique Jean Paul Bénié, 4ème vice-président du Conseil général d'Aboisso. Interrogé, le maire d'Aboisso, M Kadja N'zoré, a indiqué ceci : " Je ne suis au courant de rien. Je ne peux rien dire. Pour moi, c'est des rumeurs. Il n' y a pas de preuves palpables. C'est des rumeurs, il y en a toujours eu pendant cette crise concernant Aboisso. Toutefois, je concède qu'on soit prudent en envoyant des militaires pour sécuriser le département. Leur présence permet d'être plus confiant ". Nos tentatives pour joindre le Préfet de police M Toé Blaise sont restées vaines. Quand au Préfet Seydou Gogoua Bernard, il n'a pas décroché à nos fréquents coups de fil.

Diarrassouba Sory