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Sport Publié le mercredi 27 mai 2009 | Le Patriote

Football : finale de Champion’s league. Barcelone FC-Manchester U - Yaya, si près du but

Il sera peut être le premier ivoirien à embrasser la coupe aux grandes oreilles. Yaya Gnegneri Touré, c’est de lui qu’il s’agit, et le FC Barcelone disputent ce soir la finale de la plus prestigieuse compétition européenne au niveau des clubs. Opposés aux anglais de Manchester United, les catalans peuvent réaliser un historique triplé cette année. Et le frère cadet du Gunner, Touré Kolo reste le seul ivoirien en lice dans cette compétition. Comme Didier Drogba la saison dernière et son aîné Kolo et Emmanuel Eboué en 2006, Gneri sera le porte drapeau ivoirien au stadium Olympico de Rome. Mais jusque là, aucun footballeur ivoirien n’a réussi à inscrire le nom de la Côte d’Ivoire sur cette coupe. Peut être qu’une nouvelle histoire s’écrira pour le football ivoirien aujourd’hui en Italie par le biais du milieu de terrain des Eléphants. Surtout que Yaya Touré s’est montré incontournable dans les plans de Pep Guardiola. L’Ivoirien a prouvé qu’il était plus qu’immense lors de la demi finale retour de cette compétition. Aligné dans l’axe dans la défense des blaugrana, l’ex pensionnaire de l’Académie mimosifcom s’est comporté en géant en parvenant à tenir tête aux redoutables attaquants des blues dont son capitaine en sélection, Didier Drogba. Mais il est clair que face aux mancuniens, ce sera une autre paire de manche. La qualité de Manchester appellera plus d’effort au Barça et surtout à sa muraille de milieu défensif qu’est Yaya. Pour cette rencontre, il est presque sûr que le colosse Gnegneri retrouve son poste habituel dans le milieu de terrain. C’est de cette position qu’il pourra déstabiliser l’attaque de Sir Alex Ferguson et, s’il le faut appuyer convenablement son attaque. A moins que Pep crée une nouvelle surprise en l’utilisant une nouvelle fois dans une position peu habituelle. Dans tous les cas de schémas, l’enfant de Katiola se dit prêt à toutes les éventualités. « Le plus important, c’est ce qui peut faire gagner l’équipe », avance-t-il. Conscient qu’il doit donner le meilleur de lui-même pour permettre au FC Barcelone de remporter pour la troisième la ligue des champions, après 1992 et 2006. Le premier de sa jeune carrière.
Koné Lassiné
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