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Politique Publié le jeudi 4 juin 2009 | Partis Politiques

Visite dans le Bas-Sassandra, du 2 au 6 juin 2009 / Discours du Premier ministre Alassane D. Ouattara, candidat à l’élection présidentielle à l`étape de Tabou

Bonjour Tabou!
Merci à tous !
Monsieur Balou Barou Denis, Maire de Tabou,
Son Excellence Monsieur Jules Hié Néa, Maire de Grabo,
Monsieur Hié Daré Jean-Pierre, Député de Grabo,
Mesdames et Messieurs les Représentants des partis membres du RHDP,
Honorables Chefs religieux, chefs de tribus, de communautés et de villages,

Merci pour l’honneur que vous me faites, en venant si nombreux à ma rencontre aujourd’hui.

Merci aussi aux autorités de la ville de Tabou pour leur accueil fraternel.

Merci aux chefs coutumiers d’être présents à ce rendez-vous de l’amitié.

Merci enfin à toutes les équipes de campagne qui ont organisé cette rencontre : la direction nationale, la direction régionale du Bas Sassandra, la direction départementale de Tabou, et tous les militants du RDR qui y ont contribué.

J’adresse un salut fraternel et affectueux à tous mes frères et sœurs Krou, les Winnin, les Bakwé et les Pias ainsi que ceux venus d’autres régions de notre pays, à savoir les Baoulés, les Sénoufos, les Malinkés.

Chers amis,

Dans quelques mois, on vous demandera de choisir le Président de la République.

Dans quelques mois, JE vous demanderai de me choisir.
En attendant, aujourd’hui, c’est moi qui vous ai choisis. Oui, j’ai choisi Tabou comme point de départ de mes tournées à l’intérieur du pays.
Pourquoi ? Parce que le Bas-Sassandra est l’une des régions essentielles de notre chère Côte d’Ivoire.
Parce que tous ceux qui ont travaillé depuis des décennies dans la boucle du café/cacao ont fait de la Côte d’Ivoire une Nation prospère.
Oui, nous vous devons beaucoup.
Nous le savons. Nous vous devons énormément !

Mes chers compatriotes de Tabou,
Chers frères, chères sœurs,

Je suis heureux de vous retrouver. Mais je suis aussi très préoccupé.
En effet, votre belle région est confrontée à de graves difficultés.

Vous ne pouvez pas toujours acheter à manger. Est-ce que c’est normal ? (Le public : NON !)
Vous avez du mal à vous loger, à vous soigner. Est-ce que c’est acceptable ? (Le public : NON !)
Vos enfants ne trouvent pas de travail. Est-ce que c’est supportable ? (Le public : NON !)

Si je suis là aujourd’hui, c’est pour vous dire que des Solutions existent.
Des Solutions pour créer des emplois, pour assurer l’éducation de vos enfants, pour vivre du fruit de votre travail.
Des Solutions pour la Santé. Des Solutions pour vivre en paix.

Avec beaucoup de travail et de volonté, nous pouvons repartir de l’avant. Tous ensemble.
Moi, j’y crois très fort.
Et vous ? (Le public : OUI !!!!!)
Chers frères, chères sœurs,
Je me présente à l’élection présidentielle par amour et par conviction.

Je me présente par amour pour mon pays qui m’a tant donné.
Je veux le servir de toute mon âme. Travailler sans relâche à son redressement et à son épanouissement.

Je me présente par conviction parce que je crois en mon pays.
Je sais que nous pouvons changer le cours des choses dans les 5 prochaines années :
- recréer des emplois,
- permettre à chacun de se soigner correctement,
- mettre nos enfants à l’école et assurer leur éducation,
- sécuriser les biens et les personnes
- vivre ensemble dans l’unité et la fraternité et la Paix.

J’ai été votre Premier Ministre, je veux être votre Président. Pour vous conduire vers des lendemains meilleurs.

Chers frères, chères sœurs de Tabou,

Comme tous les Ivoiriens, vous constatez que notre pays est confronté à de graves difficultés.
Notre économie a perdu de son dynamisme. Elle stagne. Il n’y a pas de croissance. Donc pas d’emplois.

Vos enfants ont fait des études, mais ils ne trouvent pas de travail.
Un chiffre traduit cette situation : 87% des jeunes de moins de 35 ans ne travaillent pas.

Vous qui avez un emploi, vous ne savez pas de quoi demain sera fait. Vous êtes inquiets.
Dans votre vie de tous les jours, vous avez des problèmes. Vous n’avez pas de moyens pour vivre dignement. C`est-à-dire manger à votre faim, vous habiller, vous soigner, vous loger et donner une éducation à vos enfants.
Et chose incroyable : près de la moitié de la population ivoirienne est pauvre !

A toutes ces difficultés que vous affrontez quotidiennement, s’ajoute le fait que nous nous sommes divisés sur des questions qui n’en valent pas la peine.
La cohésion sociale a été mise à mal.
Nous nous sommes opposés, alors que nous sommes les filles et les fils d’une même Nation. La Nation ivoirienne.

Les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Ici dans le Bas- Sassandra, comme partout en Côte d’Ivoire, j’ai constaté que nos compatriotes, quelles que soient leurs ethnies, leurs religions ou leurs partis politiques partagent ce sentiment.

Comme vous à Tabou, les Ivoiriens sont prêts à s’unir, à se rassembler et à donner un autre avenir à notre pays et à nos enfants.

C’est ce choix que nous offre l’élection présidentielle du 29 Novembre 2009.

Nous pouvons choisir une autre politique pour les cinq ans à venir.
Une politique qui permettra à notre pays d’avoir une économie performante, de créer des emplois, de mieux assurer l’éducation de nos enfants, de sécuriser les biens et les personnes.
Une politique qui nous permettra également d’affronter l’avenir avec confiance.

Alors réfléchissez bien : la décision que vous prendrez aujourd’hui va déterminer ce que sera la Côte d’Ivoire demain.

Chers frères et sœurs de Tabou,

Nous ne devons pas nous décourager. Comment le pourrions-nous face à tant de défis à relever pour sauver notre pays ?
Des solutions existent, si on est prêt à travailler, dans l’intérêt de notre chère patrie.

Le temps de l’action est venu.
J’ai envoyé mes collaborateurs vous écouter et je sais ce que vous attendez.

Ce que vous attendez, ce ne sont pas des « paroles en l’air ».

Ce que vous attendez, c’est que chaque candidat vous dise quel est le chemin qu’il propose et quelles sont les solutions concrètes qu’il entend apporter à vos préoccupations de tous les jours.

Moi, je vous ai entendu et je vous ai compris. C’est pourquoi, je suis venu vous présenter le projet que j’ai pour la Côte d’Ivoire et pour Tabou ; et vous dire comment je compte le réaliser.

Je veux une Côte d’ivoire en paix et en sécurité.
Après les oppositions que nous avons connues, notre pays a besoin de paix pour se reconstruire.
Nous devons nous pardonner et nous engager dans la voie de la réconciliation.
La réconciliation entre nous, les Ivoiriens. Mais, aussi la réconciliation avec les autres, ceux qui vivent avec nous.
Cette réconciliation est en voie de se réaliser après les vives tensions que cette région a subies.
Des efforts ont été faits.
Des cérémonies traditionnelles ont été organisées dans les villages pour sceller la nouvelle alliance entre tous ceux qui vivent ici.
C’est une bonne chose et je vous invite à poursuivre vos efforts pour préserver la paix sociale.

Je m’engage à travailler à la consolidation de l’unité nationale et à restaurer la justice sociale.
En faisant en sorte que toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens aient les mêmes droits et les mêmes devoirs.
En faisant en sorte qu’ils soient tous associés à la gestion de notre Nation.
Le mandat que vous me donnerez, je l’exercerai dans un esprit de grande ouverture.

Je formerai un Gouvernement de large rassemblement avec des Ivoiriennes et des Ivoiriens de toutes les ethnies, de toutes les religions, de tous les partis politiques et de la société civile.

Avec moi, trois choses compteront :
- La compétence, c`est-à-dire connaître son travail et bien le faire
- Le patriotisme, c`est-à-dire aimer son pays et ses valeurs
- La générosité et le partage, c`est-à-dire aimer servir les autres et non se servir.
Le même principe prévaudra pour la nomination des principaux responsables de notre administration.

Je veux une Côte d’Ivoire en sécurité.
Ici à Tabou, comme ailleurs en Côte d’Ivoire on a des inquiétudes.
Je m’engage à rétablir la sécurité pour tous et sur toute l’étendue du territoire, en donnant les moyens à nos forces de sécurité, de police et de gendarmerie et en traduisant devant les tribunaux tous ceux qui sont responsables de l’insécurité dans notre société.
Pour que la justice fonctionne normalement et qu’elle puisse faire son travail, nous engagerons un vaste programme de rénovation et de modernisation des tribunaux.

Je veux restaurer la justice sociale. Je veux permettre à nos compatriotes d’avoir accès à tous les services de base en Côte d’Ivoire et l’étranger.

En matière de santé, il faut prendre « les choses en mains », en assurant à chaque Ivoirien la possibilité de se soigner partout en Côte d’Ivoire.
Pour répondre à vos attentes, nous proposons un système d’Assurance Maladie.
Avec une cotisation de 1 000 FCFA par mois, chaque Ivoirien, donc chaque habitant de Tabou, pourra se soigner dans tous les centres de santé.

De plus, des efforts seront faits pour rénover les centres de santé existants, pour en construire de nouveaux et recruter du personnel soignant.
Il n’est pas normal qu’il n’y ait pas suffisamment de personnels dans les centres de santé de Tabou.
Il n’est pas normal que seulement quatre sages-femmes exercent dans l’hôpital général de Tabou et qu’il n’y en ait aucune à l’hôpital général de Grabo et dans les dispensaires de Para, Olodio, Djamadioké depuis 2003.
Nous équiperons la maternité de Tabou en groupes électrogènes car il n’est pas acceptable le personnel médical soit obligé d’utiliser des torches pour les opérations et autres accouchements en cas de coupure d’électricité.
Nos efforts porteront également sur la prise en charge des frais d’accouchement, le traitement gratuit les personnes atteintes du sida et la distribution de moustiquaire imprégnées aux populations pour lutter contre le paludisme.

A Tabou, je consacrerai près de 3 milliards de F CFA à la santé des populations.

L’eau.
C’est l’un de vos gros soucis : Tabou est entouré d’eau mais il n’y a pas d’eau courante. Vous êtes obligés d’utiliser l’eau des forages.
Nous avons des solutions pour l’eau. Elles consistent à réparer toutes les 162pompes villageoises dans le département de Tabou et à réaliser 80 nouveaux forages.
Dans le même temps, toutes les installations d’hydrauliques villageoises seront entretenues.

L’électricité.
Le département de Tabou compte 115 villages dont aucun n’a encore bénéficié d’électricité.
Cela va changer !
Je veux que chaque village de 500 habitants, comme Olodio et Djouroutou, soit raccordé au réseau électrique. Cela veut dire que nous allons poursuivre avec plus d’intensité le programme d’électrification rurale partout dans le pays.
Cela veut dire également que nous installerons de petites unités de production d’électricité dans toutes les localités et nous mettrons en place un système de distribution du gaz en bouteilles pour les ménages.

Le logement.
Une de vos préoccupations majeures, c’est le logement. Chacun veut être propriétaire de sa maison.
Je comprends cette revendication.
C’est essentiel pour construire une famille, pour avancer dans la vie et reprendre confiance dans l’avenir.

Il y a trois leviers sur lesquels nous agirons.
La construction de logements à bas prix, la mise à la disposition des crédits et l’amélioration des conditions de vie dans les quartiers précaires.

La mesure phare que nous avons retenue, c’est la maison à 5 Millions de FCFA.
L’Etat vous aidera à avoir un prêt à faible taux d’intérêt et vous vous engagerez à rembourser cette somme pendant 25 ans, à raison de 25 000FCFA par mois.
A Tabou et dans le département, ce sont près de 5 milliards 700 millions qui seront consacrés à l’habitat.

L’école.
Je veux que, chaque enfant de notre pays, que ce soit à Tabou ou ailleurs, puisse aller à l’école.
Pour traduire cette volonté dans les actes, l’école sera gratuite du primaire au secondaire jusqu’à l’âge de 15 ans.
Les classes seront rénovées, de nouvelles classes seront construites ainsi que des lycées et des établissements de formation professionnelle.
Le principe : chaque enfant doit sortir de l’école avec une qualification.

Nous formerons et recruterons des enseignants car il n’est pas normal que les établissements scolaires de la région manquent d’enseignants.
A Grabo par exemple, il n’y a que 8 enseignants pour tout le collège.
Cela doit changer.
Nous investirons près de cinq milliards de FCFA dans l’éducation à Tabou.

Les routes.
Trop de villages sont enclavés et difficiles d’accès. Les principales voies sont impraticables. Regardez dans quel état de trouve La Côtière, non loin d’ici.

Des efforts seront faits pour que vous puissiez rallier votre village et votre plantation sans problème, notamment pendant la saison des pluies.

Nous réparerons les routes abîmées, nous bitumerons la route TABOU-GRABO, nous ouvrirons de nouvelles rues dans la ville de Tabou et dans les sous-préfectures. Pour cela, nous avons prévu plus de 32 milliards de FCFA.

Voilà donc ma première ambition : mettre à la disposition de tous les ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines clés de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Cela permettra de lutter contre la pauvreté et contre les inégalités.

Ma seconde ambition, c’est la création d’emploi, notamment l’emploi des jeunes :

Le chômage est une vraie tragédie dans le pays. Il n’épargne aucune couche de la société.
Tout le monde en est frappé. Les jeunes sont les plus touchés.
C’est pourquoi l’emploi est la priorité de mes priorités.

Je veux donner à chaque jeune la chance de réaliser son projet et d’avoir un emploi.

Au plan national, ce sont 600 milliards de FCFA dans les cinq années à venir qui seront consacrés à la création d’emplois. Ces 600 milliards de FCFA nous permettront d’avoir un million d’emplois, notamment pour les jeunes.
Bien sûr, Tabou n’est pas oublié. Les efforts consentis vont représenter pour la jeunesse du département de Tabou près de 4 milliards de FCFA.
Nous allons recruter des enseignants du primaire, du secondaire, des infirmiers, des médecins, des travailleurs sociaux etc.

Nous vous aiderons vous, les jeunes de Tabou, filles comme garçons, à obtenir des prêts pour créer votre entreprise.

Bien évidemment, la création d’emplois dépend de la performance économique.
Dans le domaine économique, des réformes sont nécessaires pour que l’Etat joue pleinement son rôle.
Il faut réinstaurer la bonne gouvernance, c`est-à-dire bien gérer nos finances publiques.

Je veux une économie plus dynamique et plus performante.
Pour ce faire, il faut baisser les charges, faciliter la création des PME en simplifiant les procédures, créer un cadre juridique permettant aux opérateurs d’investir.

Il faut également valoriser les atouts des différentes régions.
Ici, dans le département de Tabou, il faut soutenir davantage le tourisme et l’agriculture.

Nous avons la chance d’avoir non loin d’ici le Parc National de Taï qui est classé patrimoine de l’Unesco à cause de la richesse et de la diversité de sa faune et de sa flore.
C’est un atout inexploité qui pourrait constituer une source de création d’emploi pour les jeunes.
En ce qui concerne l’agriculture, nous allons garantir des revenus suffisants à vous les producteurs de café, de cacao et d’hévéa.

Pour que vous soyez les premiers bénéficiaires de vos efforts, je mettrai en place une structure pour gérer la filière café/cacao.

J’apporterai aux coopératives tous les moyens nécessaires à votre encadrement pour vous assurer une production de qualité.
Le soutien à l’agriculture passera aussi par le développement des cultures vivrières, notamment le riz.

Dans le département de Tabou, l’agriculture bénéficiera d’un soutien de près de six Milliards de FCFA environ dans les cinq ans à venir.

Je sais que dans le domaine agricole à Tabou ce qui crée des conflits, c’est la question de la terre.
Le foncier rural est un sujet important pour le développement de notre pays.

Les problèmes de terre ont déchiré des familles, opposé des villages et rendu difficile la cohabitation entre les populations.
La réconciliation est difficile entre les Ompo, les Dagari et les lobis , bannis du département de Tabou depuis 1999, suite à un conflit foncier sanglant.

Tout cela a pour conséquence non seulement la destruction de la cohésion sociale mais aussi une baisse de la production parce que des terres restent inexploitées.

Je salue les efforts que vous avez faits pour résoudre les conflits fonciers.
Je remercie les chefs coutumiers et les chefs terriens pour les sacrifices qui ont été faits pour lever la sanction de bannissement qui frappait certaines populations afin qu’à Tabou, tout le monde réapprennent à vivre ensemble comme par le passé.
J’invite donc les populations de Tabou, Ivoiriens comme non-étrangers à se pardonner mutuellement par amour pour Tabou, par amour pour la Côte d’Ivoire.

Pour régler ces problèmes, une loi sur la terre a été adoptée en 1998 à l’unanimité de toutes les sensibilités politiques. Elle tient compte de toutes nos valeurs et coutumes et elle est moderne. Elle permet de sécuriser toutes les transactions qui sont faites dans ce domaine. Elle est bonne aussi bien pour les propriétaires terriens que pour ceux qui exploitent la terre.

Je m’engage à tout faire pour que cette loi sur le foncier rural soit respectée.
Elle est importante pour la sécurité et pour la Paix dans le département de Tabou.

Je prendrai également des dispositions pour le recensement des terres et pour la délivrance des certificats fonciers avec l’appui des comités villageois, des sous-préfets et des préfets.
Je sais que l’opération d’identification des terres a été lancé au plan National et déjà, le projet pilote a commencé dans 10 départements dont celui de Tabou.

Je vous encourage donc à faire identifier vos terres et à vous faire établir votre certificat foncier rural afin de bénéficier de la protection de la loi. Je vous promets d’intensifier cette opération.


Mes chers compatriotes de Tabou, chers frères et sœurs,
Au total, je prévois un investissement global de plus de 73 milliards pour le développement économique, social et culturel du Département de Tabou.

Mes chers compatriotes,

Je vous ai dit avec sincérité ce que je crois bon pour notre pays.
Je vous ai exposé la politique que je me propose de conduire.
Cette politique est rigoureuse.
Elle est aussi ambitieuse.
Elle prend en compte les Ivoiriennes et les Ivoiriens de toutes les régions, de toutes les ethnies, de toutes les religions et de tous les partis politiques.

Elle permettra de construire demain avec ceux qui étaient adversaires hier.
Elle est réalisable. Les chiffres que j’avance sont crédibles.
Je sais comment trouver les financements.
Je les trouverai, je vous le promets.
C’est mon métier !
Œuvrons ensemble comme un seul peuple.
Agissons ensemble pour le bien de notre pays.
C’est la seule façon de changer notre vie.
Chers frères et sœurs,
Chers amis,

Le Dimanche 29 Novembre avance à grands pas.
Si vous me faites confiance, nous construirons un grand pays, un beau pays prospère et respecté.
J’ai besoin de vous.
J’ai besoin de vous pour servir la Côte d’Ivoire, pour sortir les ivoiriens de la souffrance.
Alors, mobilisez-vous.
Créez un mouvement dans notre pays que nous aimons profondément pour rendre le changement possible.

Dix années de problèmes, c’est trop. Voici venu le temps des Solutions.

Des Solutions pour les paysans, pour les jeunes, pour les femmes.

Des Solutions pour la Paix, pour la santé, pour l’éducation, pour l’emploi.
Des Solutions pour Tabou !
Des solutions pour le Bas Sassandra.
Des Solutions pour chacun d’entre nous !
Vive la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.

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