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Économie Publié le mardi 16 juin 2009 | Nord-Sud

Impôts - DGI-Synafisc : la crise de nerfs

Veillée d'armes avant la tenue du congrès de la Mutuelle des agents de la Direction générale des Impôts prévu le 21 juin. Le Syndicat national des agents du fisc (Synafisc) en appelle à l'ajournement de ces assises au motif qu'elles ne sont pas organisées dans les règle de l'art, c'est-à-dire conformément aux procédures préconisées par les textes en vigueur. Mais s'il en est ainsi, c'est parce que le Synafisc soupçonne fortement la Direction générale des Impôts (Madgi) de vouloir contrôler la mutuelle des agents ainsi que le réseau des soins dont l'Hôtel médical des impôts. «La Direction générale veut mettre la mutuelle sous sa tutelle. Cela ne correspond pas aux textes qui régissent notre mutuelle», s'est écrié samedi le secrétaire général, Edouard Pokou, dénonçant un projet de dissolution de l'organisation d'entraide. «Ce qui se passe n'est pas légal. L'assemblée générale qu'ils veulent organiser nous conduit directement dans un schéma référendaire. Elle ne donne aucune possibilité d'analyse et de proposition aux agents. Cette manière de faire peut entraîner des troubles à la DGI » a menacé M. Pokou. Les premières étincelles ont apparu au terme du forum social convoqué par le Directeur général les 3 et 4 avril à Grand-Bassam. Ces assises, auxquelles le Synafisc a refusé de participer, ont proposé une réforme totale de la mutuelle dont un des axes est le rattachement de la structure à la DGI. Une résolution inacceptable pour le Synafisc, la mutuelle. En tant qu'organisation privée elle ne peut être placée sous la tutelle d'une structure administrative qui n'est pas un organe de la Madgi. M. Pokou s'est offusqué de la non tenue d'une assemblée générale extraordinaire de validation des résolutions sorties du forum social. Quant à la gestion de l'hôpital et des réseaux de soins à un service de la DGI, M. Pokou la considère comme une tentative d'expropriation pure et simple. Pour lui, le transfert d'un bien, propriété de la mutuelle, ne doit se faire que sur décision des mutualistes eux-mêmes à travers les procédures contenues dans les statuts et le règlement intérieur de la mutuelle. Malgré ces récriminations, la Direction générale entend aller jusqu'au bout.

L.B
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