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Faits Divers Publié le samedi 20 juin 2009 | Nord-Sud

Litige autour d`une boîte de nuit au Plateau : La police criminelle mise en cause

La police criminelle est accusée de partialité. En effet, dans le conflit qui oppose Diai Max Henry, ingénieur marketing qui s'est attaché les services de Me Diop Seck et son associé Guy Patrick autour de la gestion de la discothèque «Le Grand siècle» située au Plateau, les limiers de la police criminelle ont sorti les muscles le mercredi. Selon une source proche du dossier, des éléments de cette entité sont venus chercher manu militari et sans mandat d'amener le sieur Max Henry à son domicile aux Deux Plateau, « Les oscars ». « C'est à 6 heures 30 qu'ils sont venus le prendre. Sans aucune forme de procédure, ils l'ont amené. Et depuis, il est détenu de façon illégale dans les geôles », s'indigne la même source qui dit ne rien comprendre à l'attitude de la police criminelle qui fait une entorse sur les conditions de la détention préventive. « Ce n'est pas normal que l'on garde au violon une personne au-delà de 48 heures. Ce délai est largement dépassé », ajoute-t-elle. Pour comprendre ce qui se passe, nous nous sommes rendus au siège de la police criminelle au Plateau. L'officier en charge du dossier, le Lt. Kouassi Blé est avare sur cette affaire. « Nous sommes au stade de l'enquête préliminaire. On ne peut rien vous dire de plus », a-t-il réagi. Mais comment est-on arrivé là. Retour sur l'affaire qui commence en février 2008. Max Henry, promoteur de spectacles rachète la discothèque «Le String» qui devient alors Le Grand siècle. A la recherche de capitaux, il s'associe à Guy Patrick Wodié, le neveu de Francis Wodié, leader du Parti ivoirien des travailleurs (Pit). Ce dernier injecte 19 millions et détient 60% des parts du capital. Il devient majoritaire face à Max Henry qui se retrouve avec 40%. Toutefois, Max garde la gestion de la boîte de nuit. C'est lui qui gère aussi le personnel. L'affaire est fructueuse et tout marche. Cependant, en avril 2009, des problèmes de trésorerie et de gestion des stocks surviennent. Pour redresser la barre un gestionnaire est coopté. Sur proposition de Guy Wodié, le majoritaire, Bamba Inza qui est l'un des ses proches prend les rênes de la gestion. Le nouveau gestionnaire selon Me Diop Seck ne rend compte qu'à Wodié. C'est le début de la brouille entre les deux associés. « Il prenait des décisions sans même consulter Max Henry qui est co-actionnaire », a-t-il précisé. Avant de dire que c'est dans ce climat que son client a été mis aux arrêts du 8 au 11 juin au violon de la police criminelle. « C'est sous la contrainte qu'il a signé un document pour céder toutes ses parts à Guy Patrick. Après avoir recouvert la liberté, mon client a estimé que c'est contre son gré qu'il a concédé ses biens. Il a donc logiquement remis en cause la signature. En réaction, son associé actionne la police criminelle pour le mettre à nouveau au cachot (Ndlr : Nord-Sud quotidien du 17 juin)», indique une source bien introduite. Nos tentatives pour entrer en contact avec Patrick Wodié et Bamba Inza sont restées vaines. En tout état de cause, la seconde mise aux arrêts de Max Henry dans les geôles de la police criminelle va-t-elle se prolonger indéfiniment ?

OM
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