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International Publié le mardi 23 juin 2009 | Fraternité Matin

France : Sarkozy plaide pour un nouveau modèle de croissance

Nicolas Sarkozy a tracé les voies d’un “nouveau modèle de croissance” pour l’après-crise en promettant de parachever des “réformes courageuses” et en annonçant le lancement d’un emprunt d’Etat.




Le chef de l’Etat a inauguré, d’un discours de 45 minutes devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, une nouvelle prérogative présidentielle instaurée à sa demande par la réforme institutionnelle de juillet 2008. Une première depuis 1875 que les élus communistes et Verts ont boycottée pour dénoncer “un discours du trône”. Les parlementaires socialistes, critiques envers “un show présidentiel”, ont refusé pour leur part de participer au court débat qui a suivi l’intervention de Nicolas Sarkozy.




Le chef de l’Etat s’est employé à dépasser le clivage droite-gauche et a invoqué l’héritage du Conseil national de la Résistance et des Trente glorieuses pour appeler la classe politique, les partenaires sociaux et la société civile à inventer la France de demain, tout en avouant son incapacité à déterminer dans le temps la sortie de crise.




“Ce que je vous propose, c’est le mouvement. Ayons le courage de changer”, a-t-il lancé en présence de l’ensemble du gouvernement. Le Premier ministre, François Fillon, a assisté à l’exercice en simple témoin muet.




Pour mesure symbolique, autant politique qu’économique puisqu’elle associe les Français à cette feuille de route, Nicolas Sarkozy a décidé - seule annonce réelle - d’un emprunt consacré aux “priorités stratégiques” et aux “bons investissements”. Le précédent emprunt remonte à juillet 1993.




Dans cette seconde phase du quinquennat, le président a assigné au gouvernement, qui sera remanié mercredi, la mission prioritaire de ramener à zéro le déficit structurel - le “mauvais déficit” - et de consacrer l’intégralité des recettes de la croissance à la résorption du déficit dû à la crise. Nicolas Sarkozy a de nouveau écarté pour remèdes l’augmentation des impôts et une politique de rigueur, qui ne dit toutefois pas son nom lorsque le chef de l’Etat appelle instamment à ne pas gaspiller un euro d’argent public. Les dépenses de fonctionnement indues, les “niches sociales” qui pèsent sur le déficit de la Sécurité sociale seront traquées, ainsi que tous les “dispositifs inutiles” contre lesquels le Parlement est prié d’arrêter des mesures d’ici à la fin de l’année.




Afp
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