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Société Publié le mercredi 24 juin 2009 | Notre Voie

Conflit foncier en Zone 4: La famille Boundy Souleymane crie à l’expropriation

Un conflit foncier oppose actuellement la famille de feu Boundy Souleymane à celle des Fawaz sur le lot n°390 ilôt 39 à Marcory Zone 4. Hier, au cours d’une conférence de presse, à l’hôtel Hamanieh à Marcory, M. Nicolas Coulibaly, président du Comité de soutien aux veuves et orphelins pour la défense de leurs droits (CSVO), parlant au nom de la famille Boundy, s’est indigné de l’expropriation dont sont victimes les enfants de feu Boundy Souleymane. “Exécutant une décision de justice en date du 20 juin 2009, la famille Fawaz a détruit une partie de la maison des enfants de feu Boundy Souleymane, mettant en œuvre leur expulsion sans délai et sans préjudice de leur terrain acquis pourtant depuis 1959 et dont l’acte de vente a été signé le 12 janvier 1972. Nous nous trouvons donc devant un cas de spoliation flagrante et appelons la Première dame, la mère de tous les orphelins de Côte d’Ivoire, au secours”, a indiqué M. Nicolas Coulibaly qui a salué la détermination des héritiers du vieux Boundy face aux billets de banque proposés par l’autre partie. Le conférencier a appelé de tous ses vœux les Ivoiriens à faire bloc derrière eux “pour faire barrage à cette mafia, ce Goliath” et recouvrer la plénitude de la propriété du terrain litigieux. “A eux, les moyens financiers et les réseaux de corruption à tous les niveaux, et à nous notre bonne volonté, de notre courage et notre soif de justice”, a-t-il ajouté.
Dans le souci d’équilibrer les informations reçues, nous avons joint par téléphone hier après-midi aux environs de 15h le cabinet de maître Touré Hassanatou, avocat à la cour et conseil de la famille Fawaz. “Maître n’est pas là. Elle est allée au tribunal. Nous sommes au courant de ce problème. Mais en l’absence de maître, je ne peux pas répondre à ces accusations. Je ne peux pas non plus donner son numéro de téléphone. Donnez-moi votre numéro, si elle arrive, elle va vous appeler peut-être”, a répondu une dame sans décliner son identité mais qui a dit être secrétaire au cabinet juridique. Mais, aucun coup de fil jusqu’au bouclage du journal.


D.K.
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