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Sport Publié le vendredi 31 juillet 2009 | Nord-Sud

Drame du 29 mars, sanction de la Fifa, loi sur le sport : Les vérités de Jacques Anouma

Le patron du football ivoirien, Jacques Anouma était face à la presse hier en fin de matinée au siège de la Fif. Il a commenté l’actualité sportive.

Le premier responsable de la Fédération ivoirienne de football (Fif), n’a pas voulu garder le mutisme face aux différents événements qui ont récemment secoué la maison de verre de Treichville. Face aux journalistes hier, au siège de Fif, Jacques Anouma est revenu sur la responsabilité de ses collaborateurs, dans le drame du 29 mars dernier lors de la rencontre Côte d’ Ivoire – Malawi (5-0). Il a aussi abordé la question des sanctions prises par la Fédération internationale de football (Fifa) et la loi sur le sport rejetée par les parlementaires mercredi.


Responsabilité administrative, mais pas pénale

Revenant sur le drame du Félicia qui a fait 20 morts et 132 blessés, avant le match Côte d’Ivoire-Malawi en éliminatoires du Mondial et de la Can 2010, Jacques Anouma a soutenu que la rencontre n’était pas organisée pour tuer les spectateurs. « Nous n’avons pas organisé cette rencontre pour faire tuer des Ivoiriens à moins que nous ne soyons des criminels ». Il a ajouté qu’à la suite de ce drame, la responsabilité de l’institution c’est-à-dire de la Fif n’est pas engagée, mais plutôt celle de certains dirigeants qui ont été condamnés par la justice. « Ce n’est pas facile pour le citoyen normal de pouvoir dissocier les responsabilités des personnes citées dans une affaire pénale. Certains journalistes n’ont pas aussi compris la différence qu’il y avait à faire au niveau de la responsabilité des agents de la Fif. Le procès a pu démontrer que la responsabilité administrative et non la responsabilité pénale de certains agents de la Fif était engagée dans ce drame », a-t-il révélé. C’est fort de cette expérience douloureuse, que la Fif entend prendre des dispositions en ce qui concerne la finale de la Coupe nationale Asec- Africa prévue pour le 6 août. « Le nombre de spectateurs au stade n’excédera pas 20.000 personnes pour des raisons sécuritaires. Le match va se dérouler en nocturne donc nous allons prendre toutes nos dispositions pour ne pas connaître une situation similaire à celle du 29 mars » a-t-il justifié.


Sanction de la Fifa

La Fifa a condamné la Fif a payé une amende de 21 millions 368 mille Fcfa. Cette condamnation, selon le président de la maison de verre, traduit le fait que la Fifa se préoccupe de la sécurité des personnes qui assistent aux compétitions qu’elle organise. Pour le président de la Fif, cette amende ne signifie pas que sa responsabilité est engagée dans cette affaire. « La Fifa nous a condamné à payer 21 millions aux familles des victimes parce que c’est la Fif, à travers la Fifa, qui a organisé cette rencontre. Donc je ne vois aucun inconvénient à ce que la Fif s’exécute », a-t-il noté. Il a également révélé que la Fif n’a pas attendu que les sanctions de la Fifa soient effectives avant de porter assistante aux blessés et parents de victimes.


Vols de câbles au Stade Houphouët Boigny

Sur ce chapitre, Jacques Anouma n’a pas mis des gants pour fustiger le comportement de certaines personnes tapies dans l’ombre qui manœuvrent pour le déstabiliser. « Le vol des câbles du tableau électronique est un acte de sabotage. On croyait faire mal à ma personne mais c’est le football ivoirien que cela dessert », a-t-il fait remarquer. Le stade Houphouët Boigny, selon lui, est géré par l’Office national des sports (Ons), qui a commis une société de gardiennage pour la surveillance du stade, c’est difficile de comprendre que des personnes aient pu dérober des câbles. Cela va amener la Fif à encore sortir de l’argent de son tiroir pour engager des frais de réparation afin que la finale de la Coupe nationale Asec- Africa se déroule. « Nous allons engager des travaux à hauteur de 30 millions de Fcfa pour remettre les câbles afin de faire fonctionner le tableau électronique », a-t-il assuré.

Loi sur le sport

Concernant le rejet de la loi sur le sport et les activités physiques, Jacques Anouma s’est montré réservé, bien qu’il partage la décision des parlementaires. Selon lui, la loi présentée par le ministre des Sports et Loisirs, Dagobert Banzio, n’avait pas de chance d’être adoptée, dans la mesure où celle-ci comportait des imperfections. « Il ne faut pas voir dans ce rejet une main politique, mais plutôt le fait que cette loi était inappropriée. Elle disposait certaines fédérations à mobiliser des fonds qui vont être reversés à d’autres fédérations sur quelles bases ? »; s’est-il interrogé.



OJM
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