x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Showbizz Publié le mardi 11 août 2009 | Nord-Sud

Musique - Vacances 2009 : les danses à maîtriser

Les vacances sont là, les tendances aussi. Cette année, pour être « choco » (être à la mode) il faut non seulement s’habiller en « près du corps » mais aussi maîtriser les nouvelles danses.


Qui dit vacances dit fête. Et qui dit fête, dit danse. Les vacances riment avec la joie. Les virées nocturnes en boîte de nuit et autres lieux animés, sous-entendent une capacité à valser au rythme de la musique « made in Côte d’Ivoire ». Pour ne pas être «gaou » (démodé), il faut savoir bouger. Pourvu que ce soit de la meilleure façon et sur la bonne « zik». Le «fatigué-fatigué», le «kpangor», le «glissement yobi-yobi», le «ventilateur» d’Abou Nidal de Genève ou le « chamankouana », en vogue depuis un an sont en train d’être dépassés. Sur les bords de la lagune Ebrié, les pas de danse évoluent à un rythme accéléré. Serrez la ceinture ! On y va pour « lèbèdè » et « arachide 25-25 », deux des concepts créés par Arafat Dj, le bouillant fils de Tina Glamour. A suivre celui qui se fait désormais appeler « Yôrôbô 5.500 volts », on a l’impression que les pas de danse se créent en un clin d’œil, tant il en crée. « Le plus inspiré » actuellement des Dj ivoiriens, ne laisse pas de répit aux mélomanes. Récemment créé, «lèbèdè» ou danse du grand-père, par opposition à la danse de la grand-mère, a donné le coup de grâce à celle-ci. Très proche du «sans guêbê» de Dj Lewis, on remarque la touche du maître des concepts. Cette «danse est plus classe », selon Xzoh Manadja, manager-adjoint de l’artiste. Les mouvements s’exécutent avec les reins et les mains, donnant l’impression que ce sont elles (les mains) qui orientent les hanches. Ainsi, commence l’aventure du lèbèdè. Mais, à peine a-t-elle le temps de s’imposer, que le même Arafat Dj crée le « eto’o-eto’o ». En reconnaissance au footballeur camerounais Samuel Eto’o Fils qui lui a offert de précieux présents. « Eto’o-eto’o» a été créée en même temps qu’une musique qui fait les louanges de l’ex-butteur du FC Barcelone. Du coup, son voltage a atteint les 5.500. Soit 2.000 volts de plus. Une façon de dire qu’il a désormais la capacité requise pour court-circuiter tous les endroits chauds de la capitale économique. « C’est en fonction de l’inspiration d’Arafat par rapport aux autres Dj que son voltage augmente », souligne Xzoh Manadja. « Arachide 25-25» goupillée avec son fidèle ami Debordeau Likunfa, cartonne en ce moment. C’est sûrement le plus accrocheur des concepts en termes de créations musicales récentes. Avec le doigté de Champy Kilo, son nouvel arrangeur, l’enfant de Won Pierre, survole tous les concepteurs de danses et met en place une marque déposée dont il est le seul à détenir le secret. « Tant qu’on a l’inspiration requise, il faut en profiter. Un concept de danse ne meurt pas d’un coup. Les nouveaux soutiennent les anciens » explique le manager. Selon lui, c’est en Côte d’Ivoire que tout va vite. Sinon au niveau de la sous-région, c’est encore le « kpangor » qui accroche. Comment se danse l’ « arachide 25-25 » ? Il suffit de faire semblant de décortiquer des arachides dans les paumes et ensuite souffler là-dessus pour enlever les détritus. Le répéter à gauche puis à droite tout en faisant suivre ces gestes par des glissements des pieds. En attendant de voir les clips vidéo sur les chaînes de la télévision nationale, la musique fuse dans les maquis et bars climatisés au grand plaisir des Abidjanais. Et des extraits de spectacle du « Yôrôbô 5.500 volts » en boîte de nuit, sont très visionnés sur le net. Mais, depuis quelques temps une nouvelle danse appelée « oiseau-oiseau » est présente sur les pistes de danse. L’exclusivité est réservée aux noctambules et aux habitués des endroits chauds. Car aucune musique spécifique ne l’accompagne. C’est sur des sons mixés par les Dj, que des danseurs, bien entraînés, « swinguent ». On peut aussi compter avec le « Sans guêbê ». C’est une danse prisée chez les footballeurs professionnels africains. Si cela ne vous dit rien, souvenez-vous des pas de danse exécutés par Didier Drogba suivi de ses coéquipiers, après son but contre le Malawi, le 29 mars au Félicia. Après la « grippe aviaire », Dj Lewis s’attaque cette fois-ci au Sida avec des gestes proches du « bobaraba ». Mais les mouvements ne mettent pas l’accent sur les fesses et encore moins les jeux de reins. Ils sont « softs » et classiques. Le danseur doit légèrement fléchir les genoux. Cette danse aussi poursuit son bonhomme de chemin. En attendant que le « oiseau-oiseau » ne prenne vraiment les commandes, essayez-vous encore au « lèbèdè »’ et « arachide 25-25».

S.A.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Showbizz

Toutes les vidéos Showbizz à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ