Kouadio Georges (Coach Eléphants locaux) : “Nous avons tiré les leçons du Chan”

Les Eléphants locaux préparent la 3è édition du tournoi de l’Uemoa, prévu au Bénin dans un mois. Avant ce rendez-vous, Kouadio Georges fait l’état des lieux.


Quel bilan faites-vous du premier regroupement externe qui s’est achevé hier ?

Je suis satisfait car tous les joueurs convoqués ont répondu présents. Même les blessés étaient là pour faire constater leurs blessures. Et le médecin a donné le feu vert pour qu’ils rejoignent leurs clubs. Tout s’est bien déroulé.


Peut-on avoir une idée des blessés ?

Il y a Diomandé Ahmed Hervé et Kouakou N’Doua Irénée qui ne se portaient pas bien. Malgré cela, ils étaient présents à Bingerville. Cela montre leur degré de professionnalisme.


Sur quoi était axé ce stage de préparation ?

Il s’agissait de la première évaluation des joueurs sur le plan technique et tactique. Il fallait cette prise de contact afin de voir le groupe dans le jeu. Cela m’a permis de voir l’état de forme de chacun en cette fin de saison.

Quels ont été les critères de sélection des 25 joueurs convoqués ?

Ces critères nous sont propres mais retenez qu’ils sont objectifs. Personnellement, je recherche des joueurs capables de nous faire jouer vers l’avant, à l’ivoirienne. Ces joueurs doivent pouvoir maîtriser le cuir et avoir un bon mental. Tout le monde doit se déplacer en mouvement.


Beaucoup comprennent difficilement l’absence d’Olié Koffi Kan Tobié de la Soa…
Olié Koffi Kan Tobié est un joueur comme tout autre. Nous avons convoqué des attaquants et nous pensons qu’ils méritent d’être convoqués.


Pourra-t-on s’attendre à de nouvelles têtes d’ici le début du tournoi de Cotonou ?

Il y aura des réaménagements. C’est sûr. D’autres joueurs seront observés et intègreront le groupe. Au finish, nous comptons retenir 20 joueurs.


Quelle est la suite du program­me de préparation ?

Nous avons un autre regroupement du lundi 26 au mercredi 28 octobre. Du 2 au 4, il y aura encore un regroupement. Ce n’est qu’après que nous ferons le bilan et là nous aurons une visibilité plus nette des joueurs qui seront à Cotonou.


Avez-vous digéré l’échec du Chan ?

Un compétiteur ne s’attarde pas sur une défaite car elle peut préparer des victoires. Nous avons tiré les leçons du Chan et nous essayons de faire en sorte que cela ne se répète plus jamais. A Cotonou, nous nous battrons pour conserver notre trophée.


Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo