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Sport Publié le jeudi 22 octobre 2009 | Nord-Sud

Pour ou Contre : Faut-il passer à 16 clubs en 2010 ?

Oui

La Côte d’Ivoire compte de nombreux clubs. Quatorze en L1, Vingt quatre en L2 et trente huit en D3. Il y a aussi le championnat réserve et élites jeunes. Mieux, les centres de formation pullulent. On en crée pratiquement chaque dimanche. Et chaque famille ivoirienne à « son » footballeur. Inutile de dire que le football est devenu une activité à temps plein et qu’elle nourrit des familles (et des belles familles !). En se qualifiant pour la deuxième fois d’affilée de son histoire pour la Coupe du monde, la Côte d’Ivoire (dé)montre à tous qu’elle a franchi un palier. Baky Koné, Kolo Touré, Yaya Touré, Djakpa Constant, Doumbia Seydou, Gohi Bi Cyriac, Kader Kéita, Koné Kouamantien, Emmanuel Eboué et autres Copa Barry sont tous issus de notre championnat national. Preuve que le vivier est là. Productif. Très productif même… Dans ces conditions, pourquoi ne pas donner la chance aux millions de jeunes footballeurs de montrer leur talent en augmentant de clubs de l’élite à seize ? La Ligue 2, cette saison, a prouvé qu’il y a de bonnes équipes au bas de l’échelle qui ne demandent qu’à montrer de quoi elles sont capables. L’exemple de l’Efym (12è) et le Séwé de San Pedro (3è). Des clubs comme l’Agir de Guibéroua, le COK Korhogo, FC San Pedro, Ban FC de Danané, Moossou, Adzopé FC, au vu de leurs belles prestations et de leurs potentiels, ne méritent-ils pas d’évoluer en Ligue 1 ? En France, en Espagne, en Italie, en Angleterre, les clubs de la Ligue 1 sont au nombre de vingt. En Allemagne, ils sont encore à dix huit. Puisqu’ils sont nos modèles, pourquoi la Fif ne copierait pas le bon exemple ? Avec le sponsor leader, un second partenaire contribuerait à résoudre, si souci financier il y a, la probable question d’argent. Comme le dit l’adage, « A cœur vaillant, rien d’impossible… ».

Guy-Florentin Yaméogo


Non

Franchement, à l’état actuel des choses, il se serait même intéressant de réduire le nombre de clubs à 10, en créant une bonne Ligue 1 plus attractive. Et redistribuer la manne financière octroyée aux 16 clubs aux 10. En opérant ainsi, on pourrait avoir des clubs plus solides financièrement. Et imposer à ces clubs-là, un cahier de charges. Ne nous cachons pas la face, la gestion d’un club de Ligue 1 et même de Ligue 2 exige des moyens financiers importants. A l’heure actuelle, il y a des clubs qui ne méritent même pas l’élite. Leurs dirigeants, par faute de moyens ou par mauvaise foi, affament leurs joueurs. Il y a certains, qui n’ont pas de siège, de fax, de car, de terrain d’entraînement et même de ballons. Et puis, combien de nos clubs ont un statut juridique ? Il faudra d’abord résoudre tous ces problèmes. Franchement, qu’est-ce qui nécessite le passage à 16 clubs ? A deux journées de la fin de l’exercice 2009, les équipes en danger, sont l’Ecole de Football Yéo Martial (12e), le Sabé (13e) et l’Entente Sportive de Bingerville (14e) . Si pour l’Efym, il n’y a peut-être personne de haut placé dans les sphères de la Fédération Ivoirienne de Football, qui se préoccupe de son sort, ce n’est pas le cas des deux autres. Surtout de la lanterne rouge, l’ESB. Et déjà, il se murmure, que le patron de la Ligue professionnelle de football, Sory Diabaté, frère aîné du président de Bingerville et lui même ancien président de ce club, serait en train de tirer les ficelles pour un passage de la Ligue 1 à 16 clubs. Une telle décision maintiendrait son «club» en première division. Info ou intox ? Ce qui est sûr, une telle décision, sera mal interprétée dans les milieux du football. Si le Sabé et Bingerville occupent ces rangs, à deux matches de la fermeture de la boutique, c’est qu’ils le méritent.

Choilio Diomandé
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