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Showbizz Publié le mardi 17 novembre 2009 | Le Quotidien d’Abidjan

Dossier / Musique: Ces grands ``espoirs`` ivoiriens perdus pour le reggae

Depuis la fin des années 1980, jusqu'à nos jours, plusieurs jeunes artistes ivoiriens se sont magistralement illustrés dans le domaine du reggae. Malheureusement, ces derniers n'ont pas continué sur cette lancée.

Le reggae ''made in Côte d'Ivoire'' est né au début des années 1980 avec un certain Seydou Koné, alias Alpha Blondy. Le premier album de la star, paru en 1982, ''Jah Glory'' fait un véritable tabac. Avec le succès que rencontre cet album d'Alpha Blondy, de jeunes talents vont tenter l'expérience reggae. Plusieurs d'entre eux, après 2 ou 3 albums, n'arrivent plus à continuer sur cette lancée. Solo Jah Gun, Larry Cheick, Hamed Farras, Abraham Musa, Beta Simon, pour ne citer que ceux-là, après l'admiration qu'ils ont suscité, n'ont pu confirmer le grand espoir placé en eux.

Solo Jah Gun

Vers la fin des années 1980, un jeune artiste fait une entrée fracassante dans le milieu du showbiz ivoirien. Avec son look particulier, Solo Jah Gun conquiert assez vite le cœur des mélomanes. La boule à zéro (crâne rasé) avec un lance-pierre accroché au coup, cet artiste s'impose très vite comme un des plus grands espoirs ivoiriens du reggae. Son premier album est un véritable succès. Deux autres albums suivent dans le courant des années 1990. Solo Jah Gun est alors au sommet de son art. Cependant, le manque d'inspiration de l'artiste se fait ressentir. Au milieu des années 1990, l'artiste se fait de plus en plus rare pour disparaître complètement de la scène vers la fin des années 1990. Son retour en 2008, annoncé en grande pompe n'a pas eu le succès attendu. Aujourd'hui, l'artiste cherche encore un nouveau souffle pour reconquérir son public.

Hamed Farras

Hamed Farras arrive dans le milieu du reggae, sensiblement dans la même période que Solo Jah Gun. Son premier album, ''Deni'' fait sensation. Avec une voix à couper le souffle et une allure ''timide'', Hamed arrive à séduire les férus ivoiriens de reggae. Dans le milieu des années 1990, il récidive avec un autre opus qui confirme son talent. Ensuite, Hamed s'exile au Etats-Unis, vers la fin des années 1990. Et c'est le silence total. Plus aucun album, plus aucun rythme de lui. Au début des années 2000, il tente un come-back avec son frère aîné. Après le succès de cet album, Hamed Farras retourne dans l'ombre. Encore aujourd'hui, les amoureux de son reggae fluide et doux attendent son retour.

Larry Cheick

Seydou Layiri, alias Larry Cheick, a fait ses débuts au milieu des années 80 avec un album qui avait laissé présager un avenir radieux à l'artiste, ''Sarajevo crime''. Après cette première œuvre, Larry récidive, en 1992, avec l'album ''Code pénal'' qui connaîtra un grand succès. Il n'en faut pas plus pour le propulser sur le devant de la scène. Mais le titre qui, pendant cette période, sera la carte d'identité de Larry est ''Férima djandjou star''. En 1997, il sort ''Les 10 commandements de Dieu moins un'', un album de très belle facture. Pour Larry Cheick, c'est la désillusion et la déception. Cependant, l'artiste ne baisse pas les bras et récidive avec ''Un procès pour l'Afrique'', en 2002. Cependant, cet album passera inaperçu. Aujourd'hui, 7 ans après son dernier album, c'est le silence total du côté du reggaeman.

Abraham Musa

Ce jeune artiste est considéré comme le plus grand gâchis du reggae «made in Côte d'Ivoire». Vers le début des années 1990, Abraham Musa se propulse sur le devant de la scène avec un album dont les critiques diront le plus grand bien. Avec son visage poupin et son embonpoint, Abraham fait figure de gros bébé du reggae. Cependant, l'artiste, pour des raisons qui demeurent jusqu'alors obscures, n'arrivent pas à suivre le succès. Au milieu des années 1990, Abraham Musa se fait de plus en plus rare sur la scène pour complètement disparaître.
Aujourd'hui, l'artiste s'est complètement éteint et rien ne laisse présager son probable retour sur scène.

Beta Simon

Figure emblématique du Reggae ivoirien, Beta Simon, le «Maître du Baïssadé» (langue vernaculaire fait de mélange de nouchi et d'autres ethnies), a toujours fait partie des grands mouvements du reggae roots en Côte d'Ivoire. Depuis 1986, il sillonnait les spectacles reggae. Mais c'est au début des années 1990 qu'il fit son apparition. Son reggae, savant mélange des rythmes ivoiriens et de musique jamaïcaine rompt avec le reggae classique qui a toujours été proposé aux mélomanes ivoiriens. Il chante également dans une langue particulière de son invention, le baïssadé. Beta Simon est considéré, avec feu Tangara Speed Ghoda, comme faisant partie des plus grands artistes ivoiriens de reggae. Beta Simon connait un grand succès. Cependant, l'artiste n'arrive pas à confirmé et sombre dans l'oubli.

Souleymane Koné
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