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Politique Publié le mardi 17 novembre 2009 | Le Temps

Ouattara appelle la France au secours

Malgré son admission exceptionnelle dans la course pour la présidentielle au moyen de l'article 48 de la Constitution ivoirienne, Ouattara risque encore, malheureusement, d'avoir un problème d'éligibilité ? L'homme, contre toute attente, n'aurait pas son nom sur la liste électorale. Et donc, ne serait pas électeur. C'est du reste, l'information qui circule en ce moment. Une situation qui, depuis l'ébruitement de l'affaire, au sein même de la haute direction du Rdr, ne cesse de troubler le sommeil du grand patron. Il a donc décidé de prendre le taureau par les cornes.

L'objectif étant de tirer au clair, cette affaire qui risque de ruiner seize ans de rêve. D'où le récent voyage parisien. C'est conscient du fait que la condition d'éligibilité implique juridiquement celle d'électeur et vice versa, que le président du Rdr s'est empressé de voyager pour porter l'affaire à ses parrains parisiens. Au sein de son parti, c'est un silence royalement entretenu par le Directeur de campagne. Dont le choix continue d'alimenter, malheureusement, la polémique. Et Ouattara est allé en France pour instruire l'Elysée de ses difficultés juridiques dans le processus électoral. Et notre source de préciser que la démarche consiste à susciter une forte pression des autorités françaises sur les autorités ivoiriennes, notamment sur la Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel, deux organes forts du processus électoral, pour qu'il n'y ait aucune exclusion dans la validation des dossiers de candidature. Surtout, en ce qui concerne les signataires de Linas-Marcoussis. La question est de savoir si la France a ou non, reçu le candidat du Rdr ? Difficile de répondre. Le moins qu'on puisse dire, c'est que Dramane Ouattara n'aurait pas son nom sur la liste électorale et donc ne devrait pas logiquement remplir son droit de vote. Etant donné qu'il n'est pas électeur, il ne doit pas être éligible. Et ça, ce n'est pas la faute à Laurent Gbagbo. Encore moins de Yao Paul N'Dré, Président du Conseil constitutionnel. Les regards sont donc tournés vers la Commission électorale indépendante (Cei) ou du côté de la Sagem ou encore de l'Institut national des statistiques (Ins), tous chargés du processus d'identification et du recensement électoral.

Simplice Zahui
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